lundi 5 février 2018

Sous le même toit, Jojo Moyes

De Jojo Moyes, je n'avais lu qu'un roman et une nouvelle. Et mon avis sur ses histoires était assez partagé. Du coup, je me suis dit qu'il fallait quand même que je lui donne une nouvelle chance, surtout qu'on m'a prêté Sous le Même Toit et que je n'aime pas ne pas lire les livres qu'on me prête.

Sous le même toit, Jojo Moyes

Editeur : Milady
Collection : /
Année de parution : 2017
Titre en Vo : Night Music
Année de parution en VO : 2008
format : epub

A lire si :
- Vous aimez les romances faciles


A ne pas lire si : 
- Vous voulez être surpris
- Vous n'aimez pas les stéréotypes

Présentation de l'éditeur : 

A la mort de son mari, Isabel Delancey se retrouve criblée de dettes sans autre choix que de partir s'installer à la campagne dans une maison de famille délabrée avec ses enfants. Elle espère pouvoir compter sur le soutien de ses voisins mais elle ignore que sa présence va réveiller d'anciennes querelles

Mon avis :

De l'autrice, j'ai lu Avant toi, que j'avais plutôt apprécié et la Liste de Noel qui m'avait laissé froide. Du coup, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec Sous le même toit. Vu que j'ai mis un bon mois à le lire, je suppose que la réponse est assez claire : Jojo Moyes et moi, nous  ne sommes pas forcément sur la même longueur d'onde.

Sous le même toit avait un très bon potentiel. Veuve éplorée qui essaie de s'en sortir comme elle peut, voisins revanchards pas forcément méchants mais pas gentils non plus, gentils homme à tout faire qui se lie d'amitié avec la veuve petit à petit et épiciers plutôt cool et atypiques dans un village campagnard refermé sur lui-même. L'histoire en elle-même sert à faire monter les sentiments, que se soit pour les personnages ou pour le lecteur. Or, ça n'a pas marché sur moi. Mais alors pas du tout. 

Je ne sais pas si c'est moi qui ne supporte pas les bons sentiments, si j'étais dans une mauvaise passe pour ce genre de lecture ou si vraiment vraiment, je ne supporte plus les gros stéréotypes, mais il n'y a pas grand chose qui a fonctionné avec moi. Déjà, les personnages. Comme je le disais, il y avait du potentiel. Ou pas, en fait. Parce qu'à utiliser des stéréotypes, ça aurait été sympa de ne pas tomber dans la grosse facilité. Le meilleur exemple ? Les épiciers. Ils sont homosexuels, en couples depuis bien longtemps, et ils sont le portrait du pire stéréotype qu'on peut trouver sur les épiciers et les couples homosexuels. Après un certain nombre de lecture où les LGBTQ ont beaucoup de place et sont traités de manière non caricaturale, je dois bien dire que ça fait bizarre. Ils ne sont pas les seuls d'ailleurs à être très caricaturaux. Et franchement, si l'histoire avait été un peu plus prenante, ça m'aurait pas forcément dérangés. 

Mais l'histoire n'a pas été prenante, du moins pour moi. Je me suis ennuyée, souvent. C'est long, beaucoup trop. Jojo Moyes nous invite dans la vie des personnages sans vraiment nous donner de motivation pour le faire. Rien que le premier chapitre est trop trop long. Malheureusement, ça continue comme ça durant un bon moment. Et l'écriture plutôt agréable de l'autrice n'y fait rien. J'ai lu bien souvent en diagonale.Le fait que ça soit ultra cliché pour moi (ultra téléfilm de noël aussi)(j'avais fait la même remarque pour Avant toi, d'ailleurs), que je n'ai pas vraiment accroché aux personnages, n'a pas du tout aidé. Heureusement, la fin, même si ultra prévisible, relève un peu le niveau. 

Au final, je n'ai pas apprécié ma lecture. Trop longue, trop ennuyeuse, trop clichés. C'est dommage, parce que le style est plaisant et se laisse lire. Je savais en attaquant le roman que c'était quitte ou double avec l'autrice. J'ai ma réponse. Je pense fortement ne plus lire de roman de Jojo Moyes. 





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