lundi 12 juin 2017

Where the Eagle Cry, Les Foulards Rouges, saison 3 épisode 7, Cécile Duquenne

J'ai fini cet ultime épisode ce matin. Et j'ai déjà averti Cécile Duquenne que c'était vraiment pas cool de me faire pleurer de bon matin. Je n'aime pas dire adieu à des univers que j'aime autant. C'est pas sa faute. 

Where the Eagle Cry, Les Foulards Rouges, saison 3 épisode 7, Cécile Duquenne

Editeur : Bragelonne
Collection : Snark
Année de parution : 2017
format : epub


A lire si : 
- Vous avez lu et aimé la première et la seconde saisons
- Vous voulez une série qui mélange les genres avec bonheur

A ne pas lire si :
-... (toujours pas trouvé pourquoi il ne faudrait pas les lires, les Foulards Rouges)
- Par contre, si vous n'avez pas lu les deux premières saisons, autant éviter (tout comme de lire mes avis d'ailleurs)

Présentation de l'éditeur :

Découvrez la fin de l’incroyable périple de Lara et Renaud dans la troisième et ultime saison des Foulards Rouges ! Une épopée qui vous emmène loin, très loin par-delà les étoiles, et qui mêle magie, uchronie, steampunk, mystère et amour avec brio.

Mon avis

Purée que je n'aime pas les fins. Mais vraiment pas. Les Foulards Rouges, c'est une aventure qui a débuté pour le lecteur le 19 février 2014. Déjà. Depuis, nous avons eu trois saisons qui dépotent toutes graves, des aventures, des rires, des larmes, des personnages qu'on avait vraiment envie de suivre tous les mois. Pour son autrice, ça a débuté bien plus tôt, logique, et je suppose qu'elle est un peu dans le même état que le lecteur. Triste et en même temps super heureux. Parce que là, trois heures après avoir lu la dernière partie, je suis juste triste et heureuse. 

Je ne sais pas trop comment continuer mon avis. J'ai envie de parler de ces trois ans de Foulards Rouges, de l'attente des épisodes ou des extraits que l'autrice nous donner parfois sur Twitter, de l’excitation qui ne quittait pas ma lecture, de cette impression que les Foulards Rouges faisaient presque partie de la famille. Il est rare de ressentir ça pour un "simple" bouquin, pour des personnages de papier. Pourtant ça arrive, quelque fois. Et les Foulards Rouges font parti de ces romans qui marquent. 

Mais imaginez tout de même. En février 2014, on découvrait Lara Carax, son caractère de cochon et sa vie sur Bagne. On découvrait aussi Bagne par la même occasion, planète aride où rien ne pousse. Petit à petit, au fil des épisodes, la quête de liberté de la jeune femme et de Renaud, ainsi que des autres Foulards. On les a suivi dans leur évasion, puis sur Terre et enfin de retour à Bagne. On a tremblé avec eux, on s'est posé pas mal de question, on a été soulagé parfois. Bref, trois ans à vivre des émotions avec eux, cela laisse forcément une trace.

Et nous en arrivons à la fin. Une fin que je ne voulais pas forcément tant j'étais bien avec eux. Mais une fin nécessaire. Une fin surprenante aussi dans un sens. Alors que Cécile a maltraité ses personnages durant trois saisons, elle finit par leur offrir leur liberté. Enfin. Mais cela ne se fait pas dans la douceur. Les premiers couinements de ma part sont arrivés rapidement, avec la découverte du prix à payer pour avoir gagné. Un prix dur, mais nécessaire. Après tout, nous n'allions tout de même pas avoir un Happy End merveilleux, cela ne serait pas aller avec le reste. Et puis l'autrice répond à pas mal de question que l'on a pu se poser durant les trois saisons. Et enfin, la fin, la vraie. Celle qui m'a fait venir les larmes. Je vous dirais pas, mais elle va si bien aux Foulards Rouges cette fin. Mais vraiment. 

Alors voilà. Sur des touches un peu plus gaies que les fins des deux premières saisons, nous achevons notre voyage sur Bagne. Pas de cliffhanger de la mort qui tue (qu'est-ce que j'ai pu râlé pendant trois ans avec ça), pas de grosses batailles (du moins pas au sens combat avec mort et sang, parce que finalement, c'est une bataille que nous offre cet ultime épisode). Mais une liberté trouvée et toutes les questions, les difficultés que cela implique. Une belle fin pour les Foulards Rouges donc, mais aussi une manière de ne pas fermer la porte de l'univers. Qui sait, peut-être que Cécile Duquenne reviendra à Bagne pour nous parler de cette libération ou peut-être même sur Terre.

Pour conclure, un petit mot à Cécile Duquenne. Merci. L'aventure a été géniale et j'ai été plus que ravie de la suivre. 

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