lundi 18 décembre 2017

Le tombeaux du roi Suprême, Cavalier Vert, tome 3, Kristen Britain

Je me suis replongée récemment en Sacoridie à la suite de Karigan. La série des Cavaliers Verts me plait toujours autant même si ce troisième tome me semble plus lent que les autres.

Le tombeaux du roi Suprême, Cavalier Vert, tome 3, Kristain Briten

Editeur : Milady
Collection : Fantasy
Année de parution : 2012
Titre en VO : Green Rider, book 3: The High King's Tomb  
Année de parution en VO : 2007
Format : AZW

A lire si :
- Vous avez aimé le tome 1
- Vous aimez quand ça prend son temps

A ne pas lire si :
- Vous voulez de la grande chevauchée
- Vous voulez que ça aille vite.

Présentation de l'éditeur :

Karigan G’ladheon est désormais un Cavalier Vert aguerri. Deux ans auparavant, elle était parvenue à transporter l’esprit de Mornhavon dans l’avenir, gagnant ainsi du temps pour son roi et pour son pays. Mais la jeune femme et ses camarades n’ont pas conscience d’une menace beaucoup plus proche qui pèse sur le royaume. Car les descendants de Mornhavon s’apprêtent maintenant à réclamer la terre que leur aïeul avait tenté de conquérir. Et ces ennemis vengeurs, cachés derrière les frontières en apparence paisibles du royaume, ont passé des générations à étudier la magie noire, une force contre laquelle les Sacoridiens ne savent plus du tout se défendre…

Mon avis

Le Tombeaux du Roi Suprême commence à la fin de l'été qui a vu les baraquements des Cavaliers détruits, la magie complètement déboussolée et le mur presque détruit (nous sommes lundi, je commence donc la semaine ne spoilant à mort le tome 2...)(on va dire que c'est la fatigue du weekend...). Comme pour le tome précédent, nous allons surtout suivre Karigan et Alton près du mur avec des interventions de Dame Estora qui prend un peu d'ampleur. Mais d'ailleurs, il se passe quoi dans ce tome ?

Karigan part en mission avec un nouveau cavalier, le jeune Fergal. Une mission qui aurait dut être simple mais qui ne va bien sûr pas l'être du tout. Entre un Fergal qui a hâte de voir son pouvoir apparaître et qui a un caractère de cochon, un nouveau mystère à résoudre et pas mal de questions, elle ne va pas réussir à se la couler aussi douce qu'elle le voudrait. En même temps, elle le reconnait elle-même, l'aventure lui manquait. Du côté d'Alton, le mur se délite de plus en plus et il est bien incapable de faire quelque chose. Les gardiens le rejettent, l'empêchent d'entrer. L'arrivée de Val va un peu l'aider puisqu'elle peut entrer dans la tour. Mais il doute et n'arrive à rien. Coté Estora, devenue fiancée du roi à la fin du tome 2, la voilà en prise avec ses fonctions et surtout retenue dans le château. Ne supportant plus de s'y trouver, elle va réussir à convaincre le roi de la laisser aller se promener à cheval. Sauf que... Sauf que rode le second empire qui n'a pas dit son dernier mot. Il veut toujours autant libérer le voile noir du mur, et cela en la personne de Grand-mère.

Il se passe donc énormément de chose dans ce tome et toutes où presque sont liées. En fait, seuls Alton et Val se trouvent un peu en retrait, comme d'habitude. Sans parler d'eux donc, j'ai beaucoup apprécié la manière dont l'histoire se met en place et surtout comment tous les événements qui semblent pour Karigan n'avoir aucun lien entre eux se mettent en place. Même si j'ai souvent eu l'impression qu'on perdait beaucoup de temps pour rien (le passage dans la maison close est long et ne sert pas à grand chose pour tout dire), ce n'est pas vraiment le cas. Idem pour l'impression de partir un peu trop en tout sens.  Le seul problème de tous cela, c'est que j'ai trouvé le tome lent. J'avais déjà dis ça pour la Première Cavalières, je le redis ici. C'est lent. Parfois trop. Parfois, c'est d'ailleurs bien sympathique cette lenteur, par exemple lorsqu'on rencontre les Givre et leur troupeau ou alors le petit passage avec les sœurs Sorbiers (que l'on rencontre dans le premier tome et qui sont toujours aussi amusantes). Parfois, ça m'a presque ennuyée, comme une bonne partie des premiers passages de Dame Estora ou l'épisode maison close.  C'est finalement l'un des seuls défauts que j'ai trouvé d'ailleurs à ce troisième tome, cette lenteur parfois  vraiment trop lente (coucou la phrase qui veut rien dire mais nous sommes lundi matin, je tiens à le rappeler).

Mais comme je le disais, en même temps, elle sert pas mal, surtout au niveau des personnages. On apprend à connaitre les petits nouveaux, Fergal (que j'ai adoré dans le rôle de jeune cavalier torturé par son passé et que j'espère qu'on le reverra dans les autres tomes) ou Mont-d'Ambre, noble mais pas que. On découvre aussi un peu plus Estora, partagée entre son rôle et son passé. Karigan reste à peu prés égale à elle-même ce qui est bien dommage. Il faudra attendre la fin du roman pour qu'elle évolue encore un peu. Quant à Alton, le jeune cavalier prend un peu plus d'importance et passe par plusieurs sentiments assez contradictoire. J'aime beaucoup beaucoup Alton depuis le second tome et cet amour pour le personnage est toujours bien présent. Je trouve qu'il est celui qui évolue finalement le plus même si parfois il semble stagner auprès de son mur. Le grand absent par contre, c'est bien le roi Zacharie. Pourtant il aurait été intéressant de le voir un peu plus, surtout avec une Larenne essayant par tous les moyens de l'éloigner de Karigan pour le bien du royaume.

Au final, ce troisième tome nous permet d'avancer à petit pas dans la bataille contre Mornhaven et le second empire. Il faut vraiment attendre la fin du roman pour découvrir deux trois choses interessantes, ce que je trouve un peu dommage. Par contre, malgré les lenteurs, j'ai encore une fois adoré me retrouver en Sacoridie. Surement parce que justement, l'autrice prend son temps pour nous la faire découvrir toujours un peu plus. Alors, oui, forcément, on attend que les événements arrivent et se bousculent un peu à la manière de Fergal et de son aptitude, puis on râle parce que ça arrive tout en même temps et trop près de la fin. Mais en même temps, si vous avez aimé les deux premiers tomes qui fonctionnent sensiblement de la même manière, vous apprécierez aussi celui-là. Bref, moi, j'ai aimé ma lecture et j'en redemande encore.

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