jeudi 23 juillet 2015

Meurtre à Seward, Exil, épisode 4, Stéphane Desienne

La série Exil avance particulièrement bien et je reste toujours super contente d'arriver à tenir le rythme (ce qui n'est pas le cas pour la publication des avis par ici en ce moment)(et ça va pas s'arranger lorsque je vais être en congés). Au moins, j'arrive encore à poster les avis avant la publication de l'épisode suivant

Meurtre à Seward, Exil, épisode 4, Stéphane Desienne

Editeur : Walrus
Collection : Série
Année de parution : 2015
Format : epub

A lire si :
- Vous voulez une belle brochette de personnages
- Vous voulez un monde quasi post-apocalypse mais pas tout à fait quand même

A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas attendre la suite, où si vous n'avez pas envie d'une série


Présentation de la série par l'éditeur (je ne mets pas le résumé des épisodes, vu que ça pourrait spoiler)

La société de consommation a terminé d’épuiser l’humanité. Désormais la guerre civile fait rage à travers la planète. Pendant que les gouvernements tentent de préserver les infrastructures, seuls les plus riches tirent leur épingle du jeu : des dizaines d’années plus tôt, des précurseurs s’étaient lancés dans l’édification des « éco-cités », de gigantesques villes flottantes bâties pour fuir la misère et s’isoler au large. Les plus folles rumeurs circulent à leur sujet : technologie d’avant-garde, richesse totale, soins poussés à l’extrême, le tout dans un luxe et un confort absolus. On raconte également que leurs habitants sont éternellement jeunes.
Mais si ces éco-cités pharaoniques sont réellement si étrangères au malheur qui frappe la Terre, pourquoi a-t-on vu l’une d’entre elles mettre le cap sur l’Alaska ? Qui sont réellement ses habitants, et en quête de quoi se sont-ils lancés ?

Mon avis

Autant le dire, je vais un peu spoiler. La raison est simple, le titre de l'épisode spoile le contenu. Alors, j'ai le droit (et puis, je galère de plus en plus à poster des avis sans spoiler, surtout vu l'avancement de l'histoire). Car cet épisode-là semble être l'épisode charnière, celui où tout bascule réellement. Si nous nous posions déjà pas mal de question, sur les Concordiens, leur arrivé à Seward, la présence de certaines personnes dans la ville et autres, et bien nous allons nous en poser encore plus. Car sans même parler du meurtre du titre, on récupère quelques réponses qui n'aident pas vraiment à la tranquillité de notre esprit. Stéphane Desienne ne fait pas dans le simple, ni dans la tranquillité, il n'y a pas à dire.

Et donc, nous en sommes où ? Les Concordiens débarquent enfin à Seward, par petit groupe, Pop et Oleg sont toujours en planque, Dokes cherche toujours la merde et Emily se retrouve en plein milieu de ce petit monde. D'ailleurs, elle m'a donné l'impression de ne pas vraiment comprendre ce qui lui arrive en ce moment. C'est marrant, je n'avais pas eu cette impression dans les premiers épisodes. Mais il faut dire que tout le monde veut tirer la couverture (Emily donc) à lui et qu'elle ne sait plus vraiment ou donner de la tête. Ajouter à ça son silence sur les neufs dernières années et ce qui semble être du mensonge par omission ne l'aide pas du tout. Et nous n'ont plus. On se pose des questions, on essaie de deviner. D'ailleurs, j'ai l'impression de ne faire qu'essayer et pas deviner tout court, chose qui prouve, pour moi en tout cas, que l'auteur mène fort bien sa barque.

Il la mène si bien qu'on continue à lire encore et encore et qu'on tombe des nues fort régulièrement (le "ha ben merde alors, je l'avais pas vu venir ça" peut revenir fort souvent). Et cela, pas seulement leur du dernier chapitre, hein (d'ailleurs, il m'a un peu tué celui-là, vivement demain pour la suite, hein). Les intrigues prennent de plus en plus de profondeur. On y plonge avec délice, toujours porté par le flot de l'écriture de l'auteur. 

Au final, encore un très bon épisode (mais y en aurait-il un que je ne vais pas aimer ?)(oui, parfois, je me pose des questions stupides, je sais). Mais surtout un épisode qui fait un peu avancé le schmilblick et qui nous annonce direct qu'on va s'en prendre plein la tête d'ici peu.

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