lundi 4 mai 2015

Le Dernier des Nephelims, Les Nécrophiles Anonymes, tome 3, Cécile Duquenne

Tandis que Cécile nous termine l'écriture de la saison 2 des Foulards Rouges (hâte, hâte), je dévore le tome 3 de sa première série, les Nécrophiles Anonymes. Reçu dans ma boite à lettre samedi, fini dimanche. Ce fut bon, je te le dis de suite. Mais court. Trop court...

Le Dernier des Nephelims, Les Nécrophiles Anonymes, tome 3, Cécile Duquenne

Editeur : Voy'el
Collection :
Année de parution : 2015
Nombre de pages : 226 (pas assez quoi)

A lire si :
- Vous avez aimé les deux premiers tomes
- Vous voulez en découvrir plus sur Miss Van Hellsing
- Vous voulez un livre qui dépote tout

A ne pas lire si :
- Vous n'avez pas encore lu les deux premiers tomes (mais qu'est-ce que vous attendez ???)

Présentation de l'éditeur :

Gabrielle et son frère, Abraham, sont les derniers des nephilim. Ils ont échappé au massacre qui a frappé les leurs, et ont été chargés en échange de protéger l’humanité des dérapages de la Création divine. Une occupation que Gabrielle prend très à cœur, ce qui lui a valu d’avoir bien mauvaise réputation, notamment chez les sangsues. Mais le nouveau drame qui se noue ne va pas vraiment lui laisser le choix... Elle va devoir accepter l’aide d’alliés dont elle se serait bien passée si elle veut résoudre l’affaire et clôturer un chapitre particulièrement douloureux de son passé !

Mon avis

Nous avions eu la chance de rencontre Gabrielle Van Hellsing dans L'étrange cas du Docteur Ravna et de Monsieur Gray, le tome 2 des Nécrophiles Anonymes. J'avoue que l'échantillon que nous avions eu de la jeune (oui, enfin, jeune...) femme m'avait plus que plus et j'étais ravie de savoir que Cécile comptait en faire le narrateur du troisième tome (et du sixième aussi, si je ne me trompe pas).

Gabrielle Van Hellsing, douze mille ans au compteur, est un personnage pour le moins compliqué. Surhumaine de par sa nature de Naphil, immortelle aussi, elle est particulièrement cynique sur tout ce qui l'entoure et plus particulièrement elle-même. Il faut dire qu'en douze mille ans, elle a eu le temps d'en voir des vertes et des pas mures.Si elle et son frère sont les seuls Nephilim a avoir survécu au Déluge, ce n'est que grâce à la promesse de protéger l'humanité. Mais elle a elle-même péché en créant un vampire, devenu depuis son ex-mari. Ex-mari qui fait des siennes. La voilà donc embarqué dans une aventure pour arrêter le monstre qu'elle a créée, quelques huit cent ans en arrière. Et pour l'aider, elle va devoir faire confiance en Bob, Népo et leurs amis, Chose pas forcément facile lorsqu'on sait comment elle les a rencontré. 

Premier coup du cœur du roman, Gabrielle elle-même. Cécile Duquenne ne fait jamais dans le facile. Elle aurait pu nous créer un personnage froid, droit dans ses bottes. Elle a préféré faire de Gabrielle un être qui souffre, qui se pose pas mal de questions malgré son grand âge et qui aimerait bien réussir à avoir une vie presque normale. Gabrielle, c'est la femme forte, qui envoie du lourd, mais qui a aussi besoin d'aide parfois. Bref, un personnage comme je l'ai apprécie, et qui en plus à une répartie du tonnerre (oui pour le one-woman-show de la demoiselle !!). A vrai dire, si Gabrielle n'était pas ce qu'elle est, l'histoire aurait eu beaucoup moins d’intérêt.

Second coup de cœur, l'histoire, forcément. Parce qu'on en apprend encore un peu plus sur les Nécrophiles Anonymes et que franchement, ça envoie une nouvelle fois du lourd. Entre l'ex-mari qui veut dominer le monde et les problèmes plus humains de Gabrielle, on ne sait plus où donner de la tête. Et surtout, petit à petit, on commence à comprendre ce qui lie réellement nos protagonistes entre eux, et si l'ennemi est commun, il n'y a pas que cela. Parce que les Nécrophiles Anonymes, c'est avant tout une belle histoire d'amitié, et même d'amour (pas forcément au sens romance hein, plus amour fraternel). Et ça, c'est juste génial. 

Troisième coup de cœur, l'humour, comme toujours bien présent dans les écrits de Cécile. Un humour présent sous forme de référence à la pop culture (l'avantage d'être de la même génération que l'auteur, on comprend rapidement) ou de jeux de mots. Même dans les moments graves, on le retrouve toujours, et cela donne un bon coup de frais à l'histoire qui pourrait parfois sombrer dans le trop dramatique.

Quatrième coup de cœur, la petite touche steampunk qu'apporte Gabrielle dans la série. Parce que Cécile Duquenne aime le Steampunk, parce que moi aussi et que vraiment, je veux la même "maison" que Van Hellsing ! D'ailleurs, en parlant du Vagabond, il faut vraiment que je lise le Vagabond des Rêves de Jack London, parce que depuis que Cécile en parle, j'ai bien envie de le découvrir.

Pour tout dire, je trouve que ce troisième tome, celui du milieu de la série, est pour moi bien plus mature que les précédents. L'écriture de Cécile a prit du level up et on sent qu'elle s'éclate vraiment avec les Nécro anonymes, tout comme nous, pauvre lecteur qui nous lamentons sur ce cliffhanger vraiment trop sadique (Cécile, pour notre santé, arrête les cliffhanger, notre cœur ne va pas s'en remettre)(ou pas).  Le seul bémol à ce Dernier Des Nephelim ? Il manque tout de même un peu de Bob et de Népo.

Bref, maintenant, j'attends avec impatience le tome 4 (et puis la saison deux des Foulards aussi)(et aussi de découvrir Penny et ses amis). 

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