lundi 13 octobre 2014

La Mort peut Danser, Jean-Marc Ligny

La Mort peut Danser fait partie de la mini collection Rock et SF de Folio SF, tout comme Armaggedon Rag de GRR Martin. Le thème de la collection me plaisant terriblement et la quatrième de couverture annonçant Irlande et légende, je dois bien dire que tout était là pour me plaire dans ce livre.

La Mort peut Danser, Jean-Marc Ligny

Editeur : Folio
Collection : SF
Année de parution :1999
Nombre de pages : 400 

A lire si :
- Vous aimez les légendes celtes
- Vous n'avez pas peur d'une chronologie en désordre
- Vous voulez de la musique

A ne pas lire si 
- Vous n'aimez pas avoir deux histoires en une
- Vous aimez les histoires linéaires

Présentation de l'éditeur : 

1181, sur une falaise d'Irlande, la poétesse et prophetesse Forgaill est brulée vive, accusée de sorcellerie...
Huit cents ans plus tard, Bran et Alyz, un couple de musiciens, s'installent dans un manoir datant du XIIe siècle. Sous le nom de La Mort Peut Danser, ils donnent des concerts dont le succés grandissant, probablement à cause de la puissance surnaturelle qui anime la voix d'Alyz. Inspiré des légendes celtiques, riches des couleurs et de la beauté sauve de l'Irlande, ce roman renouvelle magistralement le thème de la possession.

Mon avis : 

Il en faut peut pour que je saute sur un livre. Généralement quand ça parle Irlande et légende, ça me suffit. Y ajouter un peu d'histoire contemporaine plus de la musique et c'est parti mon kiki. Forcément La Mort Peut Danser entre dans cette catégorie et je dois avouer que j'aurais été triste si le livre ne m'avait pas plu. Or, ce ne fut pas le cas. Je dois bien avouer que j'ai aimé le livre, et pas forcément qu'à cause de la partie Irlande.

Le roman se divise en deux parties bien distinctes. La première s'est celle de l'histoire de Bran et Alyz, couple de musiciens arrivés en Irlande parce qu'elle a hérité d'un manoir mais surtout parce que l'Irlande l'appelle depuis quelques temps. Nous allons les suivre alors que leur groupe, The Dead Can Dance, va se former et petit à petit rencontrer le succès. Or celui-ci ne vient que parce qu'Alyz semble posséder durant les chansons et qu'ainsi elle hypnotise son public. Malheureusement, ses possessions sont complétement aléatoires et arrivent aussi bien sur scène qu'ailleurs, faisant passer la jeune femme pour dérangée auprès des proches du couple. D'ailleurs, même Bran au début à du mal à comprendre ce qui lui arrive. Nous suivons donc à la fois l'évolution du groupe mais surtout celle de la jeune femme. 

La seconde partie concerne Forgaill, la jeune femme vivant au XIIe siècle. Nous allons la suivre surtout durant cinq ans, ceux avant sa mort. Avec elle, nous allons découvrir les légendes celtes mais aussi la guerre entre Normands et Gaël. Cette partie, passionnante pour qui aime l'histoire a pourtant quelques défauts. Le premier étant la chronologie. Celle-ci va aller et venir entre les dates, revenant régulièrement en arrière pour mieux repartir en avant. Pourtant, cette chronologie-là a un sens, autant par rapport aux chapitres précédents de Forgaill qu'à ceux d'Alyz et Bran. L'autre défaut reste que forcément il se concentre sur Forgaill et que celle-ci est parfois un peu trop tout, trop pinbêche, trop passionnée, trop elle. Elle ne semble souffrir d'aucun problème, ce qui la rend parfois trop irréelle. Et puis, des fois, elle souffre trop, pour tout. Bref, elle ne fait pas dans la demie-mesure et cela peut déranger. J'aurais aimé un personnage plus en nuance.

Les deux parties semblent ne rien à voir l'une avec l'autre, du moins au début. Petit à petit, le lecteur va comprendre ce qu'il se passe, bien avant Alyz, et ne va plus pouvoir lâcher le livre (enfin, je n'ai pas pu). Parce qu'on a envie de savoir ce qu'il va se passer pour Forgaill, comment on en arrive au fait qu'elle meure bruler (je ne spoile pas, on le découvre dès le prologue) et surtout ce qu'il va arriver à Alyz, comment elle va pouvoir vivre avec son étrange possession et surtout pourquoi cela lui arrive à elle ? Tout se mélange, se regroupe pour nous offrir une histoire merveilleuse. Histoire qui plus est musicale, puisque le groupe Dead Can Dance existe réellement et que leurs chansons se retrouvent tout à long du livre. D'ailleurs, je conseille vraiment de lire le bouquin en écoutant au moins quelques chansons du groupe, l'expérience n'en est que plus passionnantes.

Au final, j'ai aimé, beaucoup, le livre. J'ai aussi aimé découvrir les musiques du groupe réel, dont le livre n'est pas une biographie (je préfére le dire, ça peut peut-être échappé sur le coup). Il a quelques défauts, mais tout cela reste minimes par rapport à l'histoire et à l'écriture, très poétiques, de Jean-Marc ligny. Je le recommande aux amoureux de musique et de vieilles légendes irlandaises.

Je parle aussi du livre sur les Tribulations

1 commentaire:

  1. Hello !
    Bon et bien... Ton avis m'a fortement donné envie et le roman ce retrouve dans ma PAL (heureusement ou malheureusement ? lol).
    Il m'a l'air bien sympathique en tout cas ! :)

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