dimanche 10 août 2014

Masquarade, les Annales du Disque Monde, Tome 18, Terry Pratchett

Je suis en congés (et j'ai un tout "nouveau" ordinateur pour pouvoir poster mes avis !) et quand je suis en vacances, je lis souvent du Pratchett. Parce que ça faisait longtemps et parce qu'un Pratchett en été, c'est presque un rituel. Cette fois, je repars dans l'ordre de publication et me voilà avec le tome 18, Masquarade.

Masquarade, Les Annales du Disque Monde, Tome 18, Terry Pratchett

 Editeur : Pocket
Collection : Fantasy
Année de parution : 2001
Titre en VO : Maskerade
Année de parution en VO : 1995

A lire si :
- Vous avez déjà lu du Pratchett
- Vous aimez ses personnages des sorcières
- Vous aimez le monde de l'Opéra

A ne pas lire si :
- Vous voulez du sérieux
- Vous ne comprenez pas le nonsense

Présentation de l'éditeur

Agnès Crettine a décidé de fuir le pays de Lancre pour enfin assouvir sa passion : l'opéra. Une belle voix, des rondeurs parfaites pour la scène, Agnès arrive à Ankh-Morpok pleine d'enthousiasme. Sauf que l'opéra est sens dessus dessous depuis que des meurtres ont été commis en coulisse... Tandis que
Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps viennent rendre visite à leur petite protégée car on leur a offert des billets. Et les deux fameuses sorcières doivent également rencontrer Biqueberger, l'éditeur de leur immense best-seller, Les Plaisirs de la chère, des recettes de cuisine aphrodisiaques torrides... Alors que le fantôme sévit, déjouant la vigilance défaillante du Guet, Agnès mène l'enquête...



Mon avis

Lire un Pratchett reste pour moi un grand plaisir. Je ne me lasse pas de suivre les personnages qu'il a créé pour ses Annales du Disque Monde. Pour ce dix-huitième tome, nous retrouvons les sorcières de Lancre. Après Nobliaux et Sorcières, leur convent n'est plus entier. Magrat l'a quitté en épousant le roi Vérence et du coup, Nounou Ogg a peur que Mémé Ciredutemps ne finisse comme Aliss la Noire, c'est à dire qu'elle tourne vers le côté obscur de la magie. Pour elle, il n'y a qu'une solution, trouver une nouvelle sorcière. Mais à Lancre, il n'y en a qu'une, Agnés Créttine. Or celle-ci est partie à Ankh-Morkpok pour échapper aux deux vieilles. Là-bas, elle passe les auditions pour l'Opéra. Engagée, elle devient la doublure chant de Christine, jeune femme très belle mais avec une voix de crécerelle. Pendant ce temps, à Lancre, Mémé découvre que Nounou s'est faite arnaquée en publiant son livre de recette et donc toutes deux partent pour Ankh-Morkpok, l'occasion aussi de retrouver Agnès. Agnés qui doit faire avec un mystérieux fantome à l'Opéra qui assassine des employés...

Cette fois, Sir Terry s'attaque donc à l'Opéra, mais aussi un peu au monde de l'édition. Pour cela, il parodie le Fantome de l'Opéra. Cela donne l'occasion de bien se marrer. Le monde de l'Opéra est un monde à part où the show must go on. Ainsi quoiqu'il se passe, et il s'en passe, tout doit être fait pour que le spectacle soit donné. C'est ainsi qu'Agnès devient doublure, ou qu'on continue à donner le spectacle alors qu'on vient de trouver un mort. Quant au monde de l'édition, c'est en la personne de Nounou Ogg et de monsieur Biqueberger qu'il est réprésenté. L'homme est un petit escroc qui ne donne pas de royaulté à ses auteurs, pire qui les volent d'après Mémé. 

Ce tome est bourré de moments rocambolesques. On ne s'ennuit pas une seule seconde (ce qui d'ailleurs est rare dans les tomes avec les sorcières). Mémé reste égale à elle-même, bien que je l'ai trouvé un peu effacé par rapport à Nounou. Il faut bien dire que la mère Ogg est au centre de beaucoup de chose et que son caractère joyeux la rend irrésistible. J'aime beaucoup la manière dont elle prend de l'importance dans ce tome. La nouvelle sorcière, Agnès, n'est pas en reste. La jeune femme qui souffre de dédoublement de la personnalité (qui sera bien plus important dans Carpe Jugulum que j'ai déjà lu il y a un moment de ça) se trouve bien embarquer dans une histoire qui la dépasse et où son côté plus "méchant" va devoir ressortir un peu. Pour les autres personnages, je dois dire que la troupe de l'Opéra est bien particulière, que la Mort fait une ou deux apparitions et que nous avons même droit à deux agents du guet. 

Je dois bien dire que ce que j'ai le plus apprécié dans Masquarade reste l'univers de l'Opéra. Pratchett réussi à lui rendre son essence tout en le tournant en dérision. C'est particulièrement bien foutu, comme souvent. Il faut dire que c'est un univers complexe qui donne lieu à beaucoup de péripities. Le dernier Opéra donné par exemple dans le livre est juste whaou et grandiose. Tout comme le reste en fait de ce Masquarade. Le huit-clos dans la batisse aide aussi à l'ambiance si particulière qu'à crééer l'auteur.

Au final, Masquarade est un très bon tome des Annales du Disque Monde, peut-être même un de mes préférés, je dois bien le dire.  



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