jeudi 17 avril 2014

Storms, Les Foulards Rouges, épisode 4, Cécile Duquenne

Dois-je réellement dire que j'ai lachement abandonné ma lecture de Waylander de Gemmel pour quelque temps parce qu'il y avait cet épisode là des Foulards Rouges à lire et qu'en plus, je viens de télécharger le second épisode de Purespace ? Non, n'est-ce pas. Je l'ai tout de même fait... On ne résiste pas à Bagne.

/!\ Spoilers !

Storms, Les Foulards Rouges, épisode 4, Cécile Duquenne

Editeur : Bragelonne
Collection : Snark
Année de parution : 2014
Format : epub

A lire si :
- Vous avez lu les trois premiers épisodes
- Vous aimez le mélange des styles.
A ne pas lire si :
- Vous n'avez pas aimé les premiers épisodes
 
Présentation de l'éditeur : 
 
À bord du Hubb, Lara reconduit vers la Hacienda ses nouveaux compagnons de route – Scar et Anthony – tandis que Renaud reste en arrière pour régler une dernière affaire… Mais il se pourrait bien que le véhicule et son très précieux chargement se dirigent en réalité tout droit dans un beau traquenard !
 
Mon avis

Plus on avance dans cette première saison, plus le danger est proche. Celui pour les protagonistes, mais aussi celui pour le lecteur. Non parce que la saison 1 comporte 7 épisodes et que nous voilà déjà arriver à la moitié. Ce qui veut dire que plus on avance, plus on aime les personnages, plus on va être en état de manque lorsqu'on aura lu le septième épisode et qu'il faudra attendre la saison 2 (qui est en cours d'écriture, pour info). Mais arrêtons là la disgrétion et revenons à ce quatrième épisode, plein de surprise.

Nous avions donc laisser Lara, Scar et Anthony dans le hubb après qu'ils aient récupéré une partie de leur moyen d'évasion. Renaud était resté à l'écart, empruntant le motoride de la jeune femme pour se porter en avant des ennuis. Les ennuis, se sont les Foulards Noirs, qui en veulent toujours à nos protagonistes. La première partie de l'épisode va donc se concentrer sur l'action. Mais pas que. Effectivement, nous commençons petit à petit à en apprendre un peu plus sur Renaud et sur ce qu'il est. Alors, bien sur, nous ne savons toujours pas tout, faut pas non plus rêver, nous ne sommes qu'à l'épisode 4 de la saison 1. Il n'empêche que le bonhomme commence à se dévoiler et qu'en même temps, le mystère semble se faire plus épais autour de lui. 

La seconde partie est moins "action". Nous revenons à l'Hacienda, pour un petit mais tout petit moment de calme,éclairé par la solaire Claudia qui a toujours le bon mot pour détendre tout le monden surtout Lara et Renaud. Moment qui ne durera pas et qui va apporter à nouveau son lot de question. Sur les Foulards Noirs d'abord qui semble avoir un sponsor comme le dit si bien Renaud, sur les vrais intentions du jeune homme aussi, surtout par rapport à Lara, mais aussi sur les motivations du Capitan quant à certaines choses qui ne paraissent pas très claires...

L'histoire avance donc et elle fait ça bien. Il n'y a pas le moindre temps mort dans ce quatrième épisode, même avec la coupure à l'Hacienda. Cécile Duquenne nous fourni toujours plus d'information et de questions à se poser sur les motivations de tout le monde. J'ai vraiment l'impression que plus on avance, moins ce qu'on croyait acquis sur les personnages l'est réellement. Certaines zones d'ombres disparaissent et d'autres arrivent tout aussi vite. Ce qui du coup, donne encore plus envie de lire la suite, de comprendre tout ce qu'il se passe, et surtout pourquoi (style Will, là je me pose trois tonnes de question d'un coup). Et tout cela s'en parlait de ce put**n de cliffhanger qui m'a juste tué. J'en suis à faire un gros caprice devant mon ipad pour avoir la suite maintenant de suite et pas le mois prochain !

Aucun Souvenir assez Solide, Alain Damasio

J'avoue, j'ai pris le livre il y a moins d'une semaine à la librairie. J'avoue, je ne résiste pas à l'auteur depuis que j'ai lu la Horde du Contrevent. Je m'étais promis de ne pas lire mes livres les plus récents dans la PAL en premier. Je ne peux tenir ma promesse face à Damasio.

Aucun Souvenir assez Solide, Alain Damasio

Editeur : Folio
Collection : SF
Année de parution : 2014 (2012 à La Volte)
Nombre de pages : 390

A lire si :
- Vous aimez les nouvelles
- Vous aimez les auteurs qui jouent avec les mots
- Vous avez lu et aimé la Horde du Contrevent et la Zone du Dehors

A ne pas lire si :
- Le côté critique et contestataire de l'auteur vous gène
- Vous voulez un roman et non des nouvelles.

Présentation de l'éditeur :

Alain Damasio nous invite à la rencontre de grands « vivants », c'est-à-dire de grands claustrophobes, amoureux de l’air et de l’Ouvert. Champions de toutes les aérations, celles de l’espace, du son, des mots, du collectif, et de ce fait totalement libres, entrés en un jeu d’échos fou avec les mouvements du monde, ils tracent et suivent leurs lignes de fuite, tel le surfeur qui n’existe et ne consiste que dans la furtivité.

Mon avis

Comme je le disais, j'aime les romans d'Alain Damasio. La Horde a été un coup de coeur incroyable et même si j'ai eu plus de mal avec la Zone du Dehors, il n'en reste pas moins un de mes livres préférés. Par contre, je ne savais trop que penser des nouvelles de l'auteur. J'ai souvent lu qu'elles étaient assez indigestes, qu'il se penchait trop sur son amour des mots, des calembours et de la langue et pas assez sur les histoires elles-même. Je voulais me faire ma propre opinion et puis, il faut bien avouer que moi, j'aime le penchant qu'à l'auteur pour les mots et les calembours. 

A vrai dire, je ne suis pas déçue de ce recueil. Parce que j'y retrouve ce que j'ai aimé dans les romans de Damasio. Alors, oui, dans une nouvelle, l'histoire prend moins de place peut-être, l'univers est moins détaillé. Mais non, je n'ai pas trouvé qu'il finissait par oublier l'histoire pour nous offrir des bons mots. Par contre, oui, parfois, ça manque un peu de sentiment. Et puis, il faut s'habituer à l'esprit critique de l'auteur, à son côté "révolutionnaire", je pense que les nouvelles rien que pour cela ne peuvent plaire à tout le monde.

Bref, pour mieux comprendre ce recueil, voilà mon avis sur chacune des dix nouvelles qui le composent :

Les Hauts Parleurs : Cette première nouvelle nous embarque dans un monde où la mondialisation a pris son grand essor et où mêmes les mots ont été privatisés, ne laissant au peuple que quelques milles mots libre de droit. Nous découvrons alors le combat d'un homme pour acheter les droits du mot "Chat" mais aussi pour regagner sa liberté de penser, d'écrire et de parler comme il le veut. Sous l'uchronie se cache donc un vrai plaidoyer pour la liberté d'expression et contre les multinationales. C'est aussi l'occasion de voir à quel point l'auteur joue avec les mots, les sonorités, les sens, chose que si on a déjà lu la Horde ne nous surprend pas trop non plus, le personnage principal de l'histoire me faisant d'ailleurs pensé à Caracole durant le duel de mot se déroulant dans la horde.

Annah à travers la Harpe : Une nouvelle sur un thème que je qualifierais de "vaudou techno" ou encore de "d'Enfer dantesque numérique". Nous suivons un père dont la fillette est morte et qui part la ramener à la vie. Avec cette nouvelle, Alain Damasio critique la société de surconsommation de produit technologique, le fait que les hommes s'en remettent bien trop à elle. Le héros va plonger dans l'Enfer pour retrouver son enfant et découvrir que la technologie, loin d'être bonne, peut vraiment être très mauvaise pour les hommes. Sa fille surprotégée par la technologie (robe qui change de couleur si elle est trop existée, GPS) et dont les appareils type tablette et autres ont remplacé les doudous et jouets, trouvera tout de même la mort (renversée par une voiture malgré les airbags pour piétons dont elle disposait). Lui va découvrir que la technologie éloigne les humains les uns des autres, augmente la solitude... Il ferait d'étranges rencontres durant son périple qui lui feront comprendre les dangers d'un tel monde.
Il est toutefois dommage que la trame de la nouvelle et sa chute soit si conventionnelle. Il n'y a pas de surprise dans cette nouvelle. Elle n'en reste pas moins très bonne.

Le bruit des Bagues : Cette nouvelle m'a un peu rappelé la Zone du Dehors à cause des poches de resistances qui s'organisent. On n'y suit un vendeur marketing qui après être tombé amoureux d'une jeune femme va découvrir une autre façon de voir son monde. Voilà à nouveau une critique, cette fois sur le marketing profilé. Nous découvrons comment les hommes se profilent entre eux grace à des bagues regroupant toutes les informations possibles permettant de vendre certains produits. On peut un peu comparé ça à ce qu'il se passe sur le net depuis quelques années. C'est aussi une critique, une nouvelle fois, sur la mondialisation et le pouvoir des entreprises sur nous. Par exemple, les personnages portent les noms d'entreprises, permettant à celle-ci de se faire de la pub tranquille. Malheureusement, ici aussi, la fin est peut-être un peu trop conventionnelle.

C@ptch@ : Cette nouvelle est un inédit, exprès pour le recueil. Elle nous entraine dans un monde où enfants et parents sont séparés par une ville. Régulièrement, des enfants tentent de la franchir sans se faire dématérialiser. Une fois encore, l'auteur nous parle donc d'un monde ultratechnologique et critique tout cela, plus particulièrement les réseaux sociaux. Le texte est nerveux, partagé entre plusieurs personnages, ce que l'auteur sait faire avec brio. Sa fin est beaucoup moins conventionnelle que les deux précédentes, et elle apporte aussi beaucoup d'espoir dans ce monde là. Franchement, j'ai vraiment beaucoup aimé.

So phare away : Je crois que je tiens là mon coup de coeur parmi toutes les nouvelles du livre. So phare away nous entraine dans un monde où la mer est d'asphaltes et où les phares sont légions. Ils sont là afin de faire communiquer les hommes entre eux, d'apporter la lumière à ceux qui vivent dans les tours de bétons. Mais voilà, ça, c'était au tout début. Depuis, la ville a pris plus d'essor, a grandi et les phares surcommuniquent à tel point que l'on ne distingue plus vraiment les signaux. Dans ce méandres de lumières et de couleur, nous voyons apparaitre trois histoires, la première, celle de Farrago et Sofia, amoureux qui ne se voient que lors des grandes marées, la seconde est celle de Lamproie, plus observateur qu'autre chose nous permettant de découvrir les travers du monde, l'inégalité entre riches et pauvres qui se jouent dans cette ville et puis celle de Phareniente, qui nous explique le passé des phares et leur peut-être devenir. C'est vraiment un texte poignant, surtout grâce à l'amour de Farrago et Sofia et au message qu'il donne. Il est aussi plein de mélancolie, de sensibilité avec des personnages, même secondaires, plutôt forts. De plus, sa mise en forme est un grand atout, elle rappelle un peu la Horde du Contrevent, avec le nom des personnages devant leurs paroles mais aussi les discours de lumières qui le jalonne. Vraiment, pour moi, c'est un vrai coup de coeur.

Les hybres : Dans cette nouvelle, Damasio nous parle de la quête de l'artiste pour faire vivre son art. C'est une jolie métaphore qui commence doucement, assez classique en soi pour finir par aller vers le fantastique et la quête de soi. La "chasse" du personnage principal dépeint la manière dont l'artiste cherche son inspiration, se met à l'ouvrage. Tout est particulièrement bien trouvé, le texte, la "chasse", la conclusion. Sauf que... Sauf que je n'ai rien ressenti à la lecture du texte. C'est vraiment là le genre de texte qui met en avant le talent de Damasion mais qui montre aussi à quel point il peut se perdre dedans et en oublier de donner des émotions à son texte.

El Levir et le Livre : Restons dans le côté "artistique" avec cette fois-ci un scribe. El Levir est donc un scribe et il se lance dans l’œuvre de sa vie, écrire le Livre. Nous le suivrons donc durant cette écriture qui lui coutera la vie (je ne spoile pas, on le sait dès le départ). Si le début de la nouvelle est assez dur à comprendre, on se laisse pourtant facilement prendre dès qu'El Levir commence sa rédaction. Une rédaction qui va nous apprendre que parfois, le plus intéressant dans un livre n'est pas son contenu, mais sa forme. Du coup, je dois bien avouer qu'une fois encore j'ai pensé à la Horde et à sa forme si spéciale (les pages à rebours, les moments où l'auteur retranscrit le vent...). Je dois bien dire qu'ici, même si nous ne trouvons pas foule de sentiment, l'écriture d'Alain Damasio nous embarque vraiment et nous sert prodigieusement ce récit.

Sam va mieux : C'est une nouvelle assez étrange que celle-ci. Suite à une quelconque catastrophe, les hommes semblent avoir disparu. Nous voilà à suivre un homme et son enfant dans les décombres, à la recherche de survivant. Or l'homme est atteint de folie. L'auteur joue énormément là-dessus, nous offrant un texte durant lequel il joue avec la narration, perdant peut-être parfois le lecteur. Mais cela va tellement bien avec le personnage principal, nous permet tellement bien de faire face à sa solitude, de comprendre ce qu'il lui arrive. Le monde qu'il regarde nous parait encore plus vrai, jusqu'à ce qu'on se rende compte de certains détails, jusqu'à la fin. Une fin que l'on pense voir venir rapidement mais qui reserve tout de même des surprises.

Une stupéfiante salve d'escarbilles de houille écarlate : Voilà la seconde nouvelle inédite du recueil. Dès le début, on se dit qu'elle rappelle quelque chose, et ce n'est pas faux. Elle prend racine dans l'univers de la Horde du Contrevent avec d'abord le système de signe représentant le personnage qui parle, mais aussi avec la ville qui lui sert de décors, Alticcio. On y retrouve des termes déjà vu dans la Horde, le fleuvent, la Horde... Mais pas d’inquiétude, l'histoire est bien loin de celle de la Horde et sans l'avoir lu, on apprécie le texte et on ne se spoile pas. Mais revenons à la nouvelle en elle-même. Elle nous conte l'histoire d'Île, un aéromètre qui a reçu le mu de la part du dieu Barf. Cela va mettre en péril le couple d'Île et Aile, mais aussi lui-même au cours d'une course imposée par le Barf et qui tiendra quasiment toute la nouvelle. On retrouve l'amour du mouvement d'Alain Damasio, celui du changement aussi. Et bien que l'histoire soit des plus simples et assez linéaire, elle nous embarque vraiment dans son mouvement. C'est un texte philosophique et plein de poésie et de magie qui sera enchanté les lecteurs du recueil.

Aucun souvenir assez solide : la dernière nouvelle est aussi celle qui donne son nom à celui-ci. Elle est malheureusement la plus courte et celle dans laquelle on entre le moins bien. Nous suivons les souvenirs d'un homme de l'être aimée. C'est rapide et pourtant non dénué de sentiment. Mais c'est trop court, beaucoup trop. 

Le recueil fini par un postface nommé Portrait d'Alain Damasio en aérophone. Si celui-ci s'avère des plus interessant pour comprendre le recueil et surtout ce que celui-ci véhicule, il n'en reste pas moins assez indigeste. Je ne sais si c'est parce que je l'ai lu alors que mes paupières voulaient se fermer seule (il était tard) ou si vraiment vraiment, il est un peu trop compliqué à lire, mais j'ai eu beaucoup de mal à retenir la plupart des informations qu'il nous donne. Je le relirais surement dans quelques temps, lorsque j'aurais les idées bien plus claires.


Enfin, pour conclure, j'ai aimé le recueil quasiment dans son ensemble. Bien sur, comme souvent, des nouvelles m'ont moins plus, mais j'avoue qu'elles sont très peu nombreuses. J'ai vraiment retrouvé ce que j'aime, moi, dans les textes d'Alain Damasio. Pourtant, je ne saurais le conseiller à quelqu'un qui n'a jamais lu l'un de ses romans. Je pense qu'il faut au moins avoir lu la Horde ou la Zone du Dehors pour comprendre une bonne partie des textes qu'offre Aucun Souvenir assez Solide.


Je parle aussi du recueil et de deux nouvelles en particulier ici et ici

jeudi 10 avril 2014

Defense Desesperée, Toxic, Episode 4, Stephane Desienne

Ma lecture de Toxic avance bien. J'ai fini l'épisode 4 et je me retiens de lire le 5 et la suite avant le mois prochain (ou du moins avant que je ne lise un autre ebook). Et je dois bien dire que j'ai l'impression qu'à partir de maintenant, ça va aller vite.

Defense Desesperée, Toxic, Episode 4

Editeur : Walrus Book
Collection : Série
Année de parution : 2013
Format : Epub

A lire si :
- Vous avez aimé les précédents épisodes
- Vous voulez du zombies
- Vous voulez aussi de l'alien
A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas voir les humains comme des marchandises
Présentation de l'éditeur : 

Le bateau des survivants accoste sur une île aux habitations vides et aux installations apparemment abandonnées. Mais l'état général des lieux paraissant assez satisfaisant pour espérer y séjourner un moment, les fugitifs investissent cet eldorado providentiel. Car il y a mieux encore : les zombies sont aux abonnés absents ! Sans morts-vivants pour menacer leur sécurité, Masters, Elaine, Hector, Bruce, Alva et les enfants s'installent, et la tension baisse d'un cran... jusqu'à ce que l'un des membres du groupe se fasse enlever par de mystérieux inconnus aux motivations aussi obscures... qu'ésotériques. L'île cache en effet de très noirs secrets.
Jave et Naakrit, quant à eux, poursuivent leurs investigations en vue de découvrir le remède à la contamination. Mais leurs efforts sont freinés par des poches de résistance humaine très actives et bien organisées. Que dissimulent ces combattants dans leurs bases vétustes ? Pourquoi la radio — seul appareil encore fonctionnel — semble revêtir une telle importance à leurs yeux ? Les aliens ont encore de nombreuses réponses à trouver... et les questions ne font que se multiplier.

Mon avis :

C'est marrant, avant d'entamer ma lecture de ce quatrième épisode, je me demandais si Stéphane Desienne allait nous mettre des fanatiques dans sa série. Il faut bien avouer que lorsqu'on lit un livre sur la fin du monde avec zombis ou pas, on retrouve toujours deux groupes, les militaires (généralement pas gentil et responsable du désastre) et les fanatiques religieux. Et personnellement, j'aime bien voir de quelle manière les auteurs abordent ce thème là.

J'en étais donc là dans ma réflexion lorsque j'ai ouvert mon fichier et que je me suis mise à lire. A croire que j'avais eu une espèce de "prémonition" puisque dans cet épisode-là apparait enfin le groupe de fanatique. Mais avant d'en parler, revenons un peu au début de l'épisode.

Suite à l'attaque dans le site B puis à celle qui a suivi alors que nos humains se pensaient enfin un peu en sécurité, les voila sur une nouvelle ile qui semble déserté par les zombis. Un peu de repos ne peut leur faire que du bien. Mais je crois que monsieur Desienne n'aime pas le repos, même bien mérité. C'est donc à partir de là qu'entre en scène les fanatiques, qui non content d'être là, enlèvent Elaine. Et pendant ce temps-là, chez les aliens, on cherche encore le site A et un remède du côté de Jave et du coté du Primaark, on cherche à faire encore plus de profit.

Bon alors, oui, pour une fois, j'ai préféré la partie humaine de l'épisode. Parce qu'il y a les fanatiques (oui, je vais en reparler) mais aussi parce que leur relation à tous prend un peu plus d'ampleur. Effectivement, les tensions récentes ont permis de m'être en avant un peu tout le monde, de les découvrir un peu plus et de comprendre qui veut quoi de qui. Du coup, ils gagnent enfin en profondeur, ce qui leur manquait jusque là.

Et enfin, je reviens sur les fanatiques. Donc, comme je le disais, je m'attendais à en voir, puisqu'on en voit souvent dans ce genre littéraire. Va savoir pourquoi, il y a toujours un mec pour croire que Dieu est derrière tout ça et qu'il est l'Elu. Ici, le gentil monsieur (ironie quand tu me tiens) est complètement ravagé et se prépare un joli harem. Pire, si une des femmes essaie de se faire la malle, il la livre au cours de jeux digne des arènes romaines aux  m-v. Sympa n'est-ce pas ? Bref, outre le fait que la religion lui est pas mal monté à la tête, le Révèrent est carrément dingue. Quant à ses sujets, ils ne sont pas vraiment mieux, comme l'apprendre Elaine. Et bien qu'un fanatique reste un fanatique, je trouve que l'auteur s'en sort pas mal avec les siens, surtout lorsqu'on comprend certaines choses vers la fin (ou qu'on regarde le résumé de l'épisode suivant sur le site de Walrus... (oui, je me suis encore spoilée toute seule)).

Bref, du coup, c'est un très bon épisode, même si pour la peine on voit un peu moins les aliens et Jave (que j'aime toujours autant). J'ai vraiment hâte de lire la suite (mais je dois me retenir vu que j'ai décidé de ne lire qu'un épisode par mois...)

mercredi 9 avril 2014

Les Jolis Garçons, Delphine de Vigan

Lorsque je commence à faire une indigestion de littérature SFFF, je me tourne très rapidement vers les auteurs que j'aime beaucoup en blanche et contemporain. Bref, je me tourne vers Despentes ou De vigan très souvent. Et ce fut Delphine de Vigan qui l'a remporté (puis comme ça, ça me permet de faire descendre ma PAL un peu plus rapidement, les livres étant courts et se lisant vites)

Les Jolis Garçons, Delphine de Vigan

Editeur : Le livre de poche
Collection : /
Année de parution : 2010
Nombre de pages : 149

A lire si :
- Vous connaissez de Vigan et appréciez son style
- Les histoires d'amour vous plaise.

A ne pas lire si :
- Vous aimez les histoires linéaires
- Vous ne voulez pas de schéma répetitif
- Vous voulez être surpris.

Présentation de l'éditeur :

Prenez un homme qui aime les femmes, le corps des femmes surtout. Il a une quarantaine d'années, il est beau mais fatigué. Prenez une femme qui aime les hommes, la peau des hommes mais pas seulement. Elle va avoir trente ans, elle est jolie quand elle y prête attention, parfois on se retourne sur elle, on la dévisage, parfois elle est grise, on ne la voit pas. 
Trois hommes dans la vie d'Emma. Trois rencontres sur des musiques différentes, basses et douloureuses, rieuses et légères, hantées par un même motif : l'illusion. Combien de fois faut-il rejouer la fable pour être capable de s'en défaire ?

Mon avis 

L'idée de départ du livre était intéressante, raconter trois histoires d'amour dans la vie d'une femme. Je m'attendais à des histoires un peu ordinaire avec un élément qui sort de l'ordinaire. Je ne m'attendais pas vraiment à ce que j'ai pu lire. Déjà parce que notre héroïne, Emma Pile ne tombe pas amoureuse de n'importe qui. Les trois hommes sont connus, même très connus pour certain. Du gout, on perd carrément l'ordinaire des histoires, pour en venir à du people. Bon, on se dit tant pis, cela reste tout de même sympa à lire, surtout que le talent de Delphine de Vigan est bien présent.

Mais voilà, la première histoire est brouillonne dans sa conception. On n'y comprend pas grand chose durant un bon moment. Emma parle à un docteur de son premier amour. Pourquoi ? Comment ? Nous ne le saurons que vers la fin. Et bien que l'auteure nous abreuve de bonnes phrases, de moments charmant ou dérangeant comme elle sait si bien le faire, on finit par s'ennuyer de ne pas tout comprendre. De plus, j'ai rapidement compris qui était le grand premier amour d'Emma et du coup, la fin qui se veut chute n'en est plus une. C'est vraiment dommage, parce que le thème de cette histoire-là était, je pense, une très bonne idée mais pas assez exploitée.

La seconde histoire d'Emma est moins brouillonne. Cette fois, l'amour d'Emma, ou du moins celui qui va tomber amoureux d'elle, est un auteur à succès. Elle le rencontre presque par hasard, va vivre avec lui des mois de passion. Mais l'impression de redite arrive très rapidement. Il faut dire qu'Emma n'est pas forcément une jeune femme très inventive et qu'elle a tendance à répéter les mêmes schémas dans sa vie. C'est un peu ce qui la rend finalement plus normale. Sauf que moi, lectrice, je me suis à nouveau ennuyée. Or, cela reste tout de même la nouvelle où le talent de l'auteure se fait le plus fort. 

La troisième histoire d'Emma aurait donc du être mieux. Cette fois, la demoiselle tombe amoureuse d'un animateur télé. Quand je disais qu'on tombait dans le people... Effectivement, cette nouvelle est très people. L'auteure plonge son héroïne dans un univers que peu d'entre nous connaisse, à base de magazines à scandale, d'amour mis en scène et de faux semblant. Si le sujet est une nouvelle interessant, je l'ai encore une fois trouvé mal exploité et la seule scène que je garde en souvenir reste la tirade d'Emma durant l’émission de Milan.

Je reproche vraiment à ces Jolis Garçons de n'être qu'une répétition dans la vie d'Emma. J'aurais voulu vraiment découvrir trois amours différents, et non trois façons de vivre le même amour. A chaque fois, Emma va de bonheur en désillusion de la même manière. Et puis son personnage n'a malheureusement rien d'attachant. Elle est arrivée à me gonfler à vitesse grand V, ce qui n'est pas mal pour elle qui aime aller vite. Les hommes de sa vie sont tous exaspérants et surtout très archétypés. C'est vraiment dommage parce que les histoires sont bourrées de bonnes idées, de bons mots aussi. Mais voilà, cela n'a pas fonctionné autant que voulu avec moi.

Reste l'écriture de Delphine de Vigan, qui permet de relever le niveau du livre. Reste ses phrases percutantes, souvent proche de la réalité dans des histoires qui ne le sont pas vraiment. D'ailleurs, voici quelques citations du livre :

"J'étais pour ma part convaincue d'une chose : par définition l'amour emporte, accapare, renverse, et rien d'autre ne vaut la peine."

 "Je n'étais ni dans l'attente ni dans le désir, j'étais dans l'avant, quand rien n'est encore joué. J'aime ce moment où les mots sont rares, qui ont été prononcés, où le visage de l'autre échappe à la mémoire, où tout semble possible et peut-être rien du tout. De ce peut-être naît parfois le vertige, lorsqu'on ne se méfie plus."

"Nous sommes des enfants du silence, c’est la faim qui nous dévore, et le rêve aussi."

lundi 7 avril 2014

Les Mensonges de Locke lamora, les Salaud Gentilshommes, tome 1, Scott Lynch

C'est con comme parfois, des livres qu'on adore vraiment lire dure pendant deux semaines sur la table de chevet. J'ai commencé le livre fin mars, je le fini fin avril. Faut dire que le pauvre est tombé dans une mauvaise période, entre les élections (où j'ai travaillé), la fatigue, le changement d'heure, je n'ai pas vraiment pris le temps le soir de lire plus de quelques pages. Pourtant, c'est vraiment un très bon livre.

Les Mensonges de Locke lamora, les Salaud Gentilshommes, tome 1, Scott Lynch

Editeur : Bragelonne
Collection : 
Année de parution : 2007
Titre en Vo : The Gentleman Bastards, book 1: The Lies of Locke Lamora
Année de parution en Vo : 2006
Nombre de pages : 551

A lire si :
- Vous voulez de la bonne fantasy, sans monstre
- Vous voulez un héros qui n'est pas tout blanc
- Vous aimez lorsque plusieurs intrigues s'entremelent

A ne pas lire si :
- Vous voulez du gros monstre
- Vous voulez une intrigue simple

Présentation de l'éditeur :

On l'appelle la Ronce de Camorr. Un bretteur invincible, un maître voleur. La moitié de la ville le prend pour le héros des miséreux. L'autre moitié pense qu'il n'est qu'un mythe. Les deux moitiés n'ont pas tort. En effet, de corpulence modeste et sachant à peine manier l'épée, Locke Lamora est, à son grand dam, la fameuse Ronce. Les rumeurs sur ses exploits sont en fait des escroqueries de la pire espèce, et lorsque Locke vole aux riches, les pauvres n'en voient pas le moindre sou. Il garde tous ses gains pour lui et sa bande : les Salauds Gentilshommes. Mais voilà qu'une mystérieuse menace plane sur l'ancienne cité de Camorr. Une guerre clandestine risque de ravager les bas-fonds. Pris dans un jeu meurtrier, Locke et ses amis verront leur ruse et leur loyauté mises à rude épreuve. Rester en vie serait déjà une victoire...

Mon avis

J'avoue avoir acheté ce livre a cause du buzz tournant sur la sortie du troisième volume des Salauds Gentilshommes. En même temps, la couverture était bien sympa, la quatrième aussi. Je savais qu'il avait beaucoup plu à beaucoup de monde, point. Autant dire que je n'avais pas la moindre idée de ce dans quoi je me lançais. Or, comme souvent dans ces cas-là, suivre mon intuition (non parce que si la quatrième ne m'avait pas plu, j'aurais pas pris), c'est avéré une bonne chose. Je sais parfaitement ce qui va me plaire ou non, et là, ça m'a plu. Vraiment beaucoup. C'est l'avantage de bien se connaitre, surtout en ce qui concerne la fantasy.

Les Salauds Gentilshommes est donc l'histoire du chef de la bande, Locke Lamora. On le découvre d'abord enfant et l'on se doute déjà que le personnage va être haut en couleur et particulièrement sympathique. Le genre de perso que j'apprécie beaucoup, quoi. Sa bande n'est pas en reste, elle est à son image et très complémentaire. Et même si certains ont moins d'importance que d'autres, le groupe fonctionne parfaitement et l'on en vient rapidement à les apprécier et à vouloir savoir ce qu'il va leur arriver. 

Et ils leur arrivent beaucoup de chose. Déjà le coup qu'ils préparent depuis un moment et qu'ils effectuent. Un truc qui va leur rapporter gros, très gros. Ensuite, l'arrivée d'un homme dont personne ne sait rien et qui a décidé de tuer tous les chefs de bande de Camorr et un petit truc en plus dont je ne parlerais pas puisque cela n'arrive que vers le milieu du livre et que je ne veux pas trop spoiler. Tout cela s'entremêlent, s'enchainent à folle allure, nous offrant une histoire intrigante et passionnante. On ne s'ennuie pas une seule seconde. En plus de ces trois intrigues, l'auteur coupe tout cela par des interludes racontant des parties de la jeunesse des Salauds Gentilshommes et quelques éclairements sur certains points de l'Histoire du monde et de Camorr. Cela enrichi encore un peu plus le livre, nous offrant un peu plus de divertissement et de raison d'apprécier Locke et sa bande.

D'ailleurs, parlons un peu des personnages, le point fort (avec la ville dont je parlerais après) de ce tome 1. La Bande de Locke est comme je le disais vraiment intéressante. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Locke en lui-même, voleur avec un certain code d'honneur qui voit en sa bande une vraie famille. Ensuite est venue Moucheron, le plus jeune des Salauds, tête brulée s'il en est. Les trois autres, Jean et les jumeaux Sanza m'ont aussi plus, mais un peu moins. Il faut dire que les jumeaux sont un peu effacés par rapport aux autres et que Jean est le type de personnage que j'apprécie moins. Mais il n'y a pas que les Salauds dans l'histoire et tous ce qui gravitent autour, que se soit le capa, le Roi Gris, les Salvara, victimes des Salauds et les autres, sont tout aussi bien foutus. Aucun ne manque de profondeur ou de personnalité.

Bien que les Salauds soient les personnages principaux de l'histoire, la ville de Camorr elle-même tient une grande place. Personne à part entière, cette cité-état, ressemblant à Venise grâce à ses multiples canaux et île, nous offre un décors des plus somptueux et en même temps des plus ragoutants. Il faut dire qu'avec le métier de Locke et de ses potes, nous allons plutôt voir les bas-fond de la ville, bien que nous ferons des incursions dans les beaux quartiers. Je dois bien dire que depuis Ciudala dans Gagner la Guerre, je n'avais pas eu droit à un décor prenant autant de place dans un récit. Et quel décors en plus. Vraiment, il n'y avait pas mieux pour mettre en scènes les aventures de ses Salauds Gentilshommes.

Tout cela est en plus servi par une écriture agréable et dynamique. Je crois que je me suis enfin habitué à lire des mots comme "Merde", "Salauds" et autres plus moderne dans un récit où le vêtement de base se compose de chausse et haut de chausse. Du coup, là où cela me gènait il y a quelques années, je trouve à présent que cela s’intègre plutôt bien au récit, lui donnant cette touche de modernité qui lui va si bien. Les scènes d'action s'enchainent, entrecoupées par des descriptions non ennuyeuses nous faisant en découvrir plus sur Camorr et ses mœurs (je suis tombée "amoureuse" de la ville).

Au final, même si ce n'est pas tout à fait un coup de cœur (mais de vraiment peu), je me suis vraiment régalée à lire ce premier tome, qui fait plus que simplement présenter le monde et ses personnages. On y trouve une vraie intrigue passionnante à souhait, des personnages haut en couleur auxquels on s'attache rapidement et l'envie de continuer à découvrir l'histoire de Locke Lamora et des Salauds Gentilshommes. En bref, vivement que je lise le tome 2 !

jeudi 3 avril 2014

Les liens du sang, Mercy Thompson tome 2, Patricia Briggs

Comme j'avais plutôt bien aimé le premier tome de Mercy, je me suis attaquée au second. Je crois qu'à présent, je ne peux plus trop parler de découverte de la bit-lit, je suis plongé dedans et j'aime beaucoup ça. Dire qu'il y a quoi, deux ans, je ne voulais absolument pas en lire...

Les liens du sang, Mercy Thompson tome 2, Patricia Briggs

Editeur : Milady
Collection : Bit-lit
Année de parution : 2010
Titre en VO : Mercedes Thompson, book 2 : Blood Bound
Année de parution en VO : 2007
Format : epub

A lire si :
- Vous avez aimé le tome 1
- Vous voulez en savoir un peu plus sur les Vampires de l'univers de Mercy
- Vous voulez un méchant très méchant

A ne pas lire si :
- Vous voulez beaucoup de loup-garou
- Vous voulez une vraie histoire d'amour toute mignonne.

Présentation de l'éditeur : 

"Grâce à la science, les bûchers de sorcières, ordalies et autres lynchages publics appartiennent au passé. En contrepartie, le citoyen modèle, rationnel et respectueux de la loi, n'a pas à s'inquiéter des créatures qui errent dans la nuit. Je voudrais parfois être l'un de ces citoyens modèles..."
La mécanicienne auto Mercedes Thompson a des amis un peu partout... y compris dans des tombeaux. Et elle doit une faveur à l'un d'entre eux. Pouvant changer de forme à volonté, elle accepte de prêter main-forte à son ami vampire Stefan pour remettre un message à un autre mort-vivant. Mais ce vampire inconnu est loin d'être ordinaire... tout comme le démon qui le possède.

Mon avis :

Le premier tome de la série était là pour nous donner les bases de l'histoire, des personnages, de leur relation. Il s'avère que le second tome semble être là pour approfondir les liens et relations mais aussi pour continuer à poser quelques bases sur la mythologie de l'univers Thompson. Après nous avoir expliqué le fonctionnement des loups-garous, l'auteure passe à celui des vampires avec une intrigue tournant autours des suceurs de sang.

D'ailleurs, en elle-même, l'intrigue est des plus intéressantes. Déjà parce que le méchant principal de l'histoire, celui contre qui Mercy va se battre durant quasi tout le tome est un vrai méchant comme je les aime. A savoir complétement fou, dépourvu du moindre sentiment et vicieux à souhait. Et franchement, par rapport au tome 1, c'est carrément la classe. L'aspect "enquête policiaire" à la Criminal Mind est aussi super sympathique et plutôt bien foutu. Mercy a beau courir partout, elle ne fait pas ça de manière idiote, ni trop irréfléchie (bon après, Mercy marche beaucoup à l'instinct, donc parfois, elle ne réfléchie pas avant d'agir).

Mais revenons-en aux vampires. Comme je le disais, l'histoire se concentre sur eux, puisque déjà le méchant en est un et que si Mercy se lance à sa poursuite, c'est bien parce qu'elle a d'abord aidé Stephan. Nous apprenons le fonctionnement d'un essaim, celui des sires, celui de la ménagerie des vampires... Bref, plein de choses. Alors, non, Patricia Briggs ne fait pas vraiment dans l'original. Ses vampires sont pour le moins classique, que se soit dans leur façon de vivre ou dans celle de les tuer. Pourtant, je me suis laissé prendre par les explications de leur fonctionnement et surtout par les différences entre le leur et celui de la meute dont Mercy parle souvent. Et puis, cela permet aussi d'en savoir plus sur notre Mercy et les pouvoirs que lui confère le fait d'être une Changeuse.

Mais pour ceux, qui comme moi, aime les loups-garous, pas de soucis, ils sont toujours là. Cela nous permet de voir un peu plus certain membres, peu présent dans le tome 1, comme Ben. Ben, pour le moment, je suis un peu comme Mercy à son sujet, je ne l'aime pas trop mais en même temps... Je sens que c'est un personnage fort. On retrouve aussi Warren et Daryl, les deux lieutenants. On fait connaissance d'Honey (ce qui permet à Mercy de nous rappeler régulièrement la place peu reluisante de la femme dans une meute). Et puis, il y a Adam et Samuel qui commence tous les deux à se voir comme rivaux dans le cœur de Mercy. Du coup, je me doute bien que triangle amoureux il va y avoir, et cela ne me gène pas plus que cela (peut-être parce que je me suis spoilée un peu et que je sais avec qui elle va bien finir).

Au final, ce tome est plutôt pas mal. Comme je le disais, j'ai adoré le méchant principal et l'autre (non je n'en parlerais pas pour ne pas spoiler) est pas mal non plus, surtout qu'on ne s'y attend pas vraiment. J'ai aimé l'enquête, les rebondissements mais j'ai surtout apprécié les relations entre les personnages et ce qui en découlent. Je trouve vraiment que l'auteure gére plutôt bien cet aspect là et c'est finalement lui que j'apprécie énormement, bon en plus du fait que les intrigues ne sont pas non plus trop faciles à résoudre.