mardi 24 septembre 2013

La Romance de Ténébreuse, Intégrale 2, Marion Zimmer Bradley

Comme j'étais en vacances, j'en ai profité pour lire une petite intégrale. J'aime bien les lire en vacances vu que ça me donne le temps de bien avancé (à un peu plus de cent pages par soir, au lieu de la soixantaine habituelle lorsque je bosse et que donc, je suis crevée). J'ai donc pris la seconde intégrale de la Romance de Ténébreuse (alors que j'ai une autre intégrale qui traine dans ma PAL depuis un moment) et je suis partie faire un tour sur cette si charmante planète quasiment un an après mon premier voyage.

La Romance de Ténébreuse, Intégrale 2, Marion Zimmer Bradley

Editeur : Pocket
Collection : Fantasy
Année de parution : 2013
Titre en VO : Darkover
Année de parution en VO : 1980 pour "Le Loup des Kilghards", 1989 pour "Les Héritiers d'Hammerfell et 1993 pour "Redécouverte
Nombre de pages : 919

A lire si :
-Vous aimez le mélange fantasy\SF
- Vous avez aimé les livres précédents
- Vous aimez les femmes fortes qui ne se laissent pas abattre.

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas le mélange des genres
- Vous voulez de l'héroic fantasy

Présentation de l'éditeur

A la fin des Âges du Chaos, Ténébreuse est sur le point de mourir. Le laran est utilisé comme arme de guerre. Des villes sont rayées de la carte : l'anarchie s'installe. Sur les ruines de l'unité s'édifient les Cent Royaumes acharnés à se conquérir les uns les autres sans y parvenir. L'adoption du Pacte, interdisant l'usage d'armes à distance, pourrait bien sauver tous les peuples ténébrans...
Comprend :
- Le loup de Kilghard
- Les héritiers d'Hammerfell
- Redécouverte

Mon avis :

Comme pour l'intégrale 1, je vais diviser cet avis en trois, un pour chaque livre. Car Marion Zimmer Bradley n'a pas écrit une saga à suite, mais une saga à plusieurs histoires, chacune vivant indépendamment de celles qui l'entoure. C'est d'ailleurs un point que j'apprécie beaucoup dans La Romance de Ténébreuse. On a beau lire la même série, on découvre toujours de nouveaux personnages et de nouveaux décors.

Les cents royaumes : Le loup de Kilghard et les Héritiers d'Hammerfell

Le loup de Kilghard 
Ce tome est le premier du cycle des Cents Royaume, cycle assez court puisque ne comprenant que deux romans. Au niveau chronologie, par rapport aux Âges du Chaos (première intégrale), je pense que nous ne sommes pas très éloigné, bien que je serais incapable de dire de combien de génération. 

Dans ce tome, mélange flagrant de Fantasy et de Science Fiction, nous faisons d'abord la connaissance de Paul Harrel, surement terrien venant de sortir de sa prison et se trouvant à présent devant son double dans un endroit qu'il ne connait pas. Nous passons ensuite à ce qu'il s'est passé sept ans plus tôt et là, nous suivons l'histoire de ce fameux double, Bard di Asturien jusqu'à revenir au moment de leur rencontre. 

Bien que les héros (ou pas d'ailleurs) sont ici des hommes, la place des femmes restent grande dans le roman. Et heureusement parce que personnellement j'ai eu beaucoup de mal avec Bard que nous suivons tout de même tout le long du roman. Il est orgueilleux, misogyne, crétin et j'en passe. Son double est légèrement plus attrayant vers la fin mais au début, c'est exactement le même. Mais ils ont pourtant beaucoup d'importance puisqu'en tant que guerriers, ils comprennent parfaitement l'importance du Pacte de Vazril, demandant aux armées de ne plus se servir des armes du Laran. C'est d'ailleurs la partie principale du roman, expliquant que tout cela est bien mal (Paul compare tout de même ça à la bombe atomique, pour dire). Ce qui fait du roman un réquisitoire contre les armes de destruction massive qui, je dois bien le dire, fonctionne pas mal.

Les Héritiers d'Hammerfell

Nous sommes toujours dans le cycle des Cents Royaume, quelques années plus tard, en tout cas après la mort de Vazril le Bon (fondateur du pacte). Suite à une guerre entre familles, Erminie doit fuir Hammerfell avec ses jumeaux, mais durant sa fuite, elle perd l'un d'eux, le pensant mort. Dix huit ans plus tard, on la retrouve à Thendara avec Alastair, son ainé. Celui-ci ne rêve que de reprendre Hammerfell par tous les moyens qui lui seront permis. Or, son jumeau n'est pas mort et lorsqu'il Conn découvre l'existence d'Alastair et de sa mère, il décide de les rejoindre afin de pouvoir récupérer le duché. Mais voilà, les deux jeunes gens sont très différents et surtout, persuadés d'être chacun le seul héritier d'Hammerfell durant dix-huit ans, ils vont avoir du mal à se mettre d'accord.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, même si comme pour le premier livre, j'ai eu du mal avec les héros, d'ailleurs, je préfére largement lorsque Zimmer Bradley prend des femmes pour héroïne. J'ai apprécié la rivalité entre les deux duché, Hammerfell et Storn mais aussi entre les deux frères. On sent vraiment l'absurdité de la première et la jalousie de la seconde. Et puis, j'ai clairement aimé la manière dont tout cela se finit, les jumeaux et le vieux Storn comprenant l'absurdité de cette guerre qui dure depuis des générations et dont ils ne connaissent plus la raison et surtout la place des femmes, que se soit Erminie, Lenisa, petite nièce de Storn ou Floria, d'abord fiancé d'Alastair puis de Conn. Ce sont vraiment elles qui mènent l’histoire malgré le fait que l'on suive les jumeaux.

Cycle Redécouverte

Redécouverte

Ce roman mélange réellement Fantasy et Science Fiction, puisque les Terriens redécouvrent Ténébreuse (vu le titre, on s'en serait douté). Nous suivons donc les Terriens et plus particulièrement Ysaye, mais aussi Léonie comme Ténébrane. Grâce à ces deux femmes, nous découvrons le choc des cultures, autant d'un côté que de l'autre. Et autant dire qu'il est plutôt grand des deux côtés. Le choc culturel est vraiment le thème principal de ce tome, mais un autre thème se développe aussi, surtout vers le milieu du roman, celui des drogues et de leur exportation.

J'ai adoré tous les personnages de ce livre (chose qui n'était pas arrivé dans les deux premiers de l'intégrale) avec un petit faible pour Ysaye et ses mésaventure ainsi que pour la si hautaine Léonie, seule à comprendre réellement l'influence que pourront avoir les Terriens sur sa planète. J'ai beaucoup apprécié la manière dont le choc culturel est retranscrit ici, ayant l'impression de revenir aux temps de la colonisation. J'ai aimé lire les questions que tout cela pose, voir les avis différents des uns et des autres, découvrir qu'il n'y a pas que du côté des Terriens que l'on veut sa part du cadeaux. C'est vraiment un tome très interessant pour cela, mais aussi pour ce qu'il va se passer pour Ysaye, qui enceinte du jumeaux de Léonie, va devoir subir et un avortement et une hystérectomie. Ce sont des épreuves très dures pour les femmes et elles sont parfaitement traités.

Finalement (comme pour l'intégrale 1 d'ailleurs), c'est ce dernier roman qui m'a le plus plut, le plus toucher. Je pense que la redécouverte de Ténébreuse par les Terriens va amener de nouvelles problématiques dans la vie de la planète et j'ai hâte de pouvoir les lire.

vendredi 20 septembre 2013

Charly 9, Jean Teulé

J'ai fini le livre la semaine dernière, mais je n'avais pas eu le temps d'écrire mon avis dessus. Voilà chose réparée.

Charly 9, Jean Teulé

Editeur : Pocket
Collection :
Année de parution : 2011
Nombre de pages : 221

A lire si :
- Vous aimez l'humour noir
- Vous ne voulez pas vous embeter de détail historique

A ne pas lire si :
- Vous voulez de l'historique, du vrai
- Vous n'aimez pas les personnages torturés.

Présentation de l'éditeur :

Charles IX fut de tous nos rois de France l un des plus calamiteux.
A 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint Barthélemy qui épouvanta l Europe entière. Abasourdi par l énormité de son crime, il sombra dans la folie. Courant le lapin et le cerf dans les salles du Louvre, fabriquant de la fausse monnaie pour remplir les caisses désespérément vides du royaume, il accumula les initiatives désastreuses.
Transpirant le sang par tous les pores de son pauvre corps décharné, Charles IX mourut à 23 ans, haï de tous.
Pourtant, il avait un bon fond

Mon avis :

Je connaissais un peu l'écriture de monsieur Teulé puisque j'ai déjà lu il y a deux ans environ le Magasin des Suicides, un petit livre que j'avais juste adoré. En me rendant à la librairie, ne sachant quoi trop prendre, je me suis donc tournée vers cet auteur que j'avais bien aimé. J'avais entendu à la fois du bien et du mal de ce livre-là et du coup, j'ai eu envie de me faire mon avis dessus toute seule comme une grande.

Charly 9 se lit plutôt vite. Il m'aurait fallu deux soirs, et encore j'aurais pu le lire en un seul. Il se lit vite, mais ce n'est pas pour autant un livre simple bien qu'il me l'a parut au premier abord. En fait, au début, je m'attendais à une réécriture satirique de l'histoire de france lors de la Saint Barthélémy. Je suis tombée sur un peu plus que cela, et ça m'a plutôt plus. Je crois d'ailleurs que pour apprécier ce livre, il faut s'éloigner de la période qu'il décrit dans son livre pour ne plus que se concacrer sur le personnage principal, Charles IX, dit Charly 9 ici.

Car c'est vraiment ce personnage, qui sombre petit à petit dans la folie à cause de la fameuse nuit de la Saint Barthélémy et de son entourage aussi, qui reste la partie intéressante du livre. Et je suis sure que s'il avait été un personnage lambda, même à notre époque, il m'aurait passionné. J'ai aimé la manière dont l'auteur nous donne ses émotions. On le sent tellement mal, perturbé par ce qu'il a fait pour simplement faire plaisir à sa mère. Sa descende aux Enfers en devient poignante, et j'ai eu de la peine pour lui.

En plus de son personnage principal, Charly 9 possède aussi d'autres point forts, son humour pince sans rire, très noir, l'écriture de monsieur Teulé, poétique, merveilleuse, qui sert parfaitement son histoire. Mais il reste aussi des points faibles, il faut l'avouer, des longueurs, des approximations historiques et justement, le fait que l'Histoire ne soit pas respectée. Mais à vrai dire, comme j'ai fait direct l'impasse sur la partie historique, moi, cela ne m'a pas gêné.

Du coup, pour moi, ce fut une lecture agréable, pas mémorable, mais agréable et je compte bien continuer à découvrir les histoires de Jean Teulé.

mercredi 11 septembre 2013

Dreamcatcher, Stephen King

En été, j'aime bien lire un Stephen King de temps en temps. Pas tous les étés, par contre. J'avais Dreamcatcher en stock depuis que Chéri a emménagé à la maison (il y a quatre ans...) et j'ai enfin pris le temps de le lire.

Dreamcatcher, Stephen King

Edition : Le livre de poche
Collection : 
Année de parution : 2003
Titre en VO : Dreamcatcher
Année de parution en VO : 2001
 Nombre de pages : 891

A lire si : 
- Vous aimez les ET
- Et plus particulièrement ceux dans le genre du film Alien
- Vous aimez avoir peur

A ne pas lire si : 
- Vous n'aimez pas les coquilles
- Vous n'aimez pas avoir le point de vue des méchants
- Vous n'aimez pas qu'il y est trop de personnages (et trop de morts aussi)

Présentation de l'éditeur

Quatre amis se retrouvent annuellement pour une partie de chasse dans une forêt du Maine. Elle fut jadis leur terrain d'aventures, en compagnie de Duddits, l'enfant mongolien qu'ils avaient adopté comme un petit frère. Et le théâtre, aussi, d'événements qu'ils se sont efforcés d'oublier. Mais les mystères ressurgissent, sous la forme de présences étranges et menaçantes que l'armée a entrepris de surveiller de près. Au point de vouloir éliminer tous ceux qui ont pu être au contact de la chose...

Mon avis

De King, j'avais lu quelques livres déjà et j'avais beaucoup aimé. J'ai commencé à lire du King assez jeune et jamais je n'avais été déçue. Jusqu'à Dreamcatcher. Parce que oui, bien que j'ai aimé, du moins à partir de la moitié, j'ai été pas mal déçue sur la première moitié mais pas que. 

L'histoire était bien pensée au départ. Mais rapidement, on se trouve dans un espèce de remake du film Alien se passant dans une forêt du Maine. Puis vient s'ajouter une histoire de télépathie du aux Aliens. Et comme souvent avec monsieur King, du moins dans ce que j'ai déjà lu de lui, nous avons aussi droit à un petit retour dans le passé, expliquant un peu ce qu'il a pu se passer et donnant les indices de ce qu'il se passe dans le temps présent. Oui, sur le coup, ça fait un peu (beaucoup pour ma part) penser à Ça. Et on n'a pas vraiment tord puisque certains passages sont clairement reliés à l'histoire du clown maléfique. 

Mais ce n'est pas cela qui m'a ennuyé dans le livre. A vrai dire, la première partie a été lente pour moi. D'abord, on nous explique les "pouvoirs" des quatre amis, puis une petite partie sur le passé et enfin ce qu'il se passe dans le Jefferson Tract à l'heure actuelle. Or, cette partie là est lente, malgré l’apparition de l'ennemi et le début du massacre. Je me suis accrochée, je ne sais pas trop pourquoi et j'ai continué. Et vers la moitié, lorsque les militaires entrent en jeu, j'ai un peu plus accroché. Ce n'était pas encore ça, mais c'était déjà mieux. Et puis forcément, la fin m'a tenue en haleine, quel dommage d'ailleurs que seule la fin m'a fait cet effet, surtout pour ce genre de livre.

IL faut dire aussi que j'ai eu du mal avec autre chose, pas l'écriture de King, à laquelle j'accroche assez, même si ce n'est pas de la grande littérature, mais aux coquilles de mon édition. D'habitude, je ne fais pas vraiment attention à ça, mais là, comment dire, ça a carrément gêné ma lecture et je n'apprécie pas des masses. Entre les phrases qui ne veulent rien dire, les mots manquant ou en trop et surtout les changements de noms qui ne permettent pas de comprendre l'histoire comme il faut, ça m'a rapidement gonflé. Dommage, le plaisir de lecture en a pris un coup.

Après, j'avoue qu'il y a des points positifs, comme l'histoire de Duddits, le jeune handicapé mental, et de ses amis, la manière dont l'histoire se finit, aussi était bien. Mais voilà, je n'en retiens malheureusement que le mauvais. Du coup, je suis déçue, beaucoup et je n'ai pas pris de plaisir à la lecture, malgré le fait que j'ai fini le livre. Je ne retiens que ce qu'il y a eu d'ennuyeux et de mauvais dans cette lecture.

vendredi 6 septembre 2013

Le Dragon des Arcanes, Les Lames du Cardinal, tome 3, Pierre Pevel

Voilà, ce matin, j'ai fini la série des Lames du Cardinal, au travail. Il ne me restait que quelques pages numériques à lire, je n'ai pas pu me retenir... 

/!\ GROS SPOILER (même dans la quatrième de couverture...)

Le Dragon des Arcanes, Les Lames du Cardinal, tome 3, Pierre Pevel

Editeur : Bragelonne
Collection :
Année de parution : 2010
Format : Epub

A lire si :
- Vous avez aimé le tome 1
- Vous aimez le mélange capes et épée/fantasy
- Vous voulez voir plein de dragons
A ne pas lire si :
- Vous voulez juste un roman de capes et épées
- Vous n'aimez pas qu'il y ai un trop grand nombre de personnages
 
Présentation de l'éditeur :

Paris brûle-t-il ? On pourrait le croire, si l'avenir funeste dont Soeur Béatrice a eu un aperçu prophétique se réalise.
Déjà un dragon a survolé Paris et est passé à l'attaque. Face à lui, un homme a péri dans un dernier acte de bravoure et de sacrifice : Almadès, le maître d'armes espagnol des Lames du Cardinal. La bande de La Fargue est en deuil et la colère appelle la vengeance.
L'action reprend très vite ses droits. Agnès et Ballardieu veulent en savoir plus sur la vision de Béatrice et la menace qui pèse sur la capitale.
Direction : le Mont Saint-Michel, repaire des Châtelaines, où Béatrice est cloîtrée...
 
Mon avis :
 
Avant de commencer je tiens à redire qu'il va y avoir du spoiler. Donc si vous ne voulez pas savoir ce qu'il va se passer ou ce qu'il a pu se passer dans les précédents tomes, évitez de lire mon avis.
 
Nous avions laissé les Lames après qu'elles aient déjoués un complot contre la reine de France. Le Dragon des Arcanes commence là où finissait l'Alchimiste des Ombres. Agnès et Ballardieu se rendent à Saint Michel trouver Soeur Béatrice, tandis qu'à Paris La Fargue et Almadès vont interroger l'Alchimiste. Et dès le départ, rien ne va. Agnès est faite prisonnière, Ballardieu est laissé pour mort, quand à Almadès, il se fait griller par un dragon venu tuer l'Alchimiste.  Le ton est donné, ce tome sera plus sombre et plus spectaculaires que les premiers. Et ce dès le début.

Agnès va recevoir une vision de la part de Sœur Béatrice, un dragon va attaquer Paris, détruisant la capitale. Par ce fait, elle va prendre une grande importance dans le livre, comme cela était arrivé à Leprat et Laincourt dans le second tome. Moi qui n'aimait pas trop son personnage jusque là, j'ai carrément changé d'avis sur elle. Elle poutre grave, comme dirait ma petite cousine. Emprisonnée par les Sœurs Châtelaines, on va en découvrir bien plus sur elle et sur son destin. Et avec la mort de (je tairais ici le nom), je l'ai découverte plus humaine qu’auparavant. Mais elle n'est pas la seule à tenir le haut de l'affiche, puisque nous continuons encore à nous attacher à Leprat et Laincourt. Et puis nous retrouvons des personnages des tomes 1 et 2, dont l'Italienne, que j'avais beaucoup aimé ou la principale ennemie du tome 1, la vicomtesse de Malicorne, ainsi que des personnages de monsieur Dumas en la personne d'Athos et de D'Artagnan (si si)

Outre l'importance, déjà remarqué dans le tome 2, que l'auteur donne à certain de ses personnages, ici, ce qui m'a plus, c'est toute la gamme de sentiment par laquelle on peut passer en lisant le livre. J'ai été éblouie par Paris, le Mont Saint Michel, j'ai failli pleurer (nous noterons (spoiler) trois morts tout de même parmi les lames), j'ai frissonné, j'ai vécu cette aventure ultime avec les lames. Vraiment, l'auteur a su me tenir en haleine tout le long et pas juste en donnant les réponses des questions posés dans le tome 1. 

Parce que oui, ce tome conclut parfaitement la saga. Nous revenons sans même nous en rentre vraiment compte sur le coup à ce qu'il s'est passé à la fin du tome 1, et comprenons que ce tome-là avait bien quelque chose à voir avec les intrigues du 2 (j'ai eu des doutes à certains moments), on ajoute à cela, l'une des intrigues du tome 2 plus celle tout de même qui vient dans le 3 et on découvre alors que tout était fait pour arriver à la conclusion finale dès le début de la saga (normal en même temps). Et tout cela nous tient en haleine durant tout mais alors tout le roman, il n'y a pas un seul moment de répits. Ajouter à cela la manière d'écrire de Pevel, qui rend le moindre petit combat spectaculaire et franchement, on tourne les pages sans s'en rendre compte.

Je n'aurais pas vraiment de point négatif sur ce tome, si ce n'est que j'aurais voulu en savoir plus sur les Gardiens et que j'aurais voulu voir un peu plus Leprat. J'aime ce personnage et le fait que sa rance ne soit plus un secret pour personne aurait peut-être pu être un peu plus développé. Après, il reste le même défaut que dans le tome 2, l'aspect guide touristique. Par contre, celui des répétitions ne m'a pas gêné ici, beaucoup moins présent ou alors cela était fait sur des personnages que nous n'avions pas vu depuis le tome 1.

En conclusion, je crois que vous aurez compris que j'ai clairement adoré ce tome, le meilleur pour moi des trois. Je suis triste de quitter les Lames auxquelles j'avais fini par m'attacher (ce qui n'était pas gagné à la fin du tome 1). J'ai aimé le mélange fantasy/capes et épées, les dragons et les intrigues. J'ai eu durant mes trois lectures, l'impression de lire un film en mieux. Je n'ai toujours pas eu de coup de coeur pour un tome en général, par contre, j'en ai clairement eux un pour cette série qui me donne en plus envie d'en découvrir plus sur les livres de Pevel.