mardi 30 juillet 2013

Inferno, Dan Brown

En été, j’aime bien lire le “thriller de l’été”, celui qui fait beaucoup parler de lui bien avant sa sortie. Pour moi, cette année, c’est donc Inferno de Dan Brown, surtout que j’avais bien aimé le Da Vinci Code et Anges et Démons.

Inferno, Dan Brown



Editeur : JC Lattès
Collection :
Année de parution : 2013
Titre en VO : Inferno
Année de parution en Vo : 2013
Nombre de pages : 565

A lire si :
- Vous aimez les personnages de Robert Langdon
- Vous aimez faire du tourisme tout en lisant
- Vous aimez les énigmes

A ne pas lire si :
- Vous voulez des personnages très developé
- Vous voulez un thriller sanglant
- Vous ne voulez pas vous prendre la tête

Présentation de l’éditeur

C’est l’une des plus grandioses œuvres de la littérature italienne, L’Enfer de Dante, qui est le fil conducteur de cette nouvelle aventure. En Italie, plongé dans une atmosphère aussi opaque que mystérieuse, le héros de Dan Brown, Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard va devoir affronter un adversaire diabolique sorti des limbes de l’Enfer et déchiffrer l’énigme la plus complexe de sa carrière. Elle le fait plonger dans un monde où l’art et la science de pointe tissent un écheveau qui exige de sa part toute son érudition et son courage pour le démêler. S’inspirant du poème épique de Dante, Langdon se lance dans une course contre la montre pour trouver des réponses et découvrir en traversant les Cercles de l’Enfer ceux qui détiennent la vérité… avant que le monde ne soit irrévocablement changé.

Mon avis

Je me souviens de ma lecture du Da Vinci Code assez facilement, deux jours pour le lire, parce qu’au milieu, il avait bien fallu dormir un peu, une fascination à toute épreuve pour l’histoire et surtout pour son énigme. Pour Anges et Démons, se fut plus dur. C’était le premier livre de la série et cela se sentait et pourtant, j’avais eu le même plaisir à le lire. Pour ce quatrième tome des aventures de Langdon (je n’ai pas lu le Symbole Perdu, pourtant ma mère le possède), j’ai eu un peu plus de mal.

L’histoire commence pourtant pas mal. Langdon se réveille totalement amnésique dans un hôpital de Florence. Il ne sait pas ce qu’il fait là, ni ce qui a bien pu lui arriver. A peine est-il un peu plus en forme, qu’on tente de le tuer. Sauver par Sienna, une charmante (pour ne pas changer avec les livres de Brown) médecin, il va partir à la recherche de son passé récent et de ce qui l’a mené à Florence. Sur le coup, j’ai aimé l’idée. Pour une fois, nous avons un Langdon faible et peu sur de lui, ce qui change pas mal. Mais très vite, le Robert habituel, celui avec qui j’ai un peu de mal revient. Bon, je ferais avec, puisqu’après tout, ce que j’aime dans les livres de Brown, c’est plus l’histoire et son énigme que les personnages.

En parlant personnages, j’ai donc du mal avec Langdon, ses airs supérieurs et le fait qu’il soit constamment parcouru de frissons, mais en même temps, j’aime bien le voir réfléchir et nous sortir sa science qui me permet d'agrandir ma culture générale. Mais parlons de Sienna Brooks. J’ai été un peu déçue par le personnage. Elle reste une femme forte comme les aime Brown et pourtant... Malgré son haut QI, j’ai eu l’impression qu’elle n’était pas si futée que ça la demoiselle. Le fait que dès le départ on sente qu’elle nous cache quelque chose n’a pas été pour m’aider. J’ai malheureusement compris trop vite son rôle dans notre histoire. Les autres personnages sont plus là comme figurants que comme personnages importants, même Elisabeth Sinskey et le Président, ce que j’ai trouvé dommage.

Au niveau de l’histoire, j’ai eu l’impression d’avoir à faire avec un bis repetita des deux livres que j’avais déjà lu de Brown. C’est bien dommage parce que du coup, j’ai vu venir les différents rebondissements. Pourtant, cela n’a rien enlevé à ma lecture ni au plaisir que j’ai pris à lire. Il faut dire que Brown nous décrit plusieurs villes (Florence, Venise et Istanbul) d’une manière que j’aime beaucoup, ressemblant parfois à un guide touristique qui aime les anecdotes sur les lieux qu’il nous fait découvrir. C’est une des choses que j’apprécie toujours autant dans les livres de l’auteur. Faire du tourisme sans bouger de chez soi. En plus, il est vrai que côté anecdote sur les lieux, nous sommes pas mal servis.

Et venons-en finalement à l'énigme elle-même. Nous suivons donc Langdon et Sienna à travers Florence, Venise et Istanbul à cause d’un scientifique amoureux de l’oeuvre de Dante et voulant réguler d’une manière ou d’une autre (nous ne le serons qu’à la fin) la population humaine. Car tout par de là, de cet homme qui pense que la peste noire permis à l’humanité de survivre un peu plus longtemps et qui compte bien en créer une autre ou une maladie dans le même style. Et comme le monsieur est un peu mégalo, il a laissé des indices pour retrouver son arme biologique. Indices qui font références à Dante. Ce que j’ai par contre trouver fort dommage c’est que le jeu de piste est moins bien que dans le Da Vinci Code. Juste trois énigmes, dont une particulièrement vite trouvée, et une qui aurait pu être mieux mené (la première et la troisième). En plus de cela, j’ai trouvé personnellement que tout cela manqué de symbolisme (un comble quand on sait que le héros est professeur en symbologie), c’est vraiment de l’énigme pure et dure pour les deux dernières. Alors, non ce n’est pas inintéressant, mais oui, je m’attendais un peu à autre chose.

En conclusion, j’ai aimé lire ce livre, un très bon divertissement, il faut bien le dire. Mais moins bon que les deux autres livres que j’ai pu lire de Brown. Il m’aurait fait passer tout de même un bon moment.

lundi 22 juillet 2013

Le Messie de Dune, Dune tome 3, Franck Herbert

Je ne sais toujours pas vraiment que penser de cette lecture. Bon j’ai fini le livre hier, elle est donc toute fraiche, il n’empêche que je me demande encore si je vais continuer ou non la saga.

                             Le Messie de Dune, Dune tome 3, Franck Herbert


Editeur : Pocket
Collection : Science fiction
Année de parution : 2008 pour mon édition
Titre en VO : Dune Messiah
Année de parution en VO : 1969

                                    A lire si :
- Vous avez aimé les deux premiers tomes
- Vous aimez les grandes discutions
- Vous aimez lorsque la SF parle aussi de sujet comme la religion, la politique...

                              A ne pas lire si :
- Vous voulez retrouver l’ambiance sableuse des premiers tomes
- Vous ne voulez pas trop vous prendre la tête avec tous pleins d’énigmes

                                                          Présentation de l’éditeur

Paul Atréides a triomphé de ses ennemis. En douze ans de guerre sainte, ses Fremen ont conquis l'univers. Il est devenu l'Empereur Muad'Dib. Presque un Dieu, puisqu'il voit l'avenir. Ses ennemis, il les connaît. Il sait quant et comment ils frapperont. Ils vont essayer de lui reprendre l'épice, qui donne la prescience, et peut-être de percer le secret de son pouvoir. Il peut déjouer leurs plans. Mais il voit plus loin encore. Il sait que tous les futurs possibles mènent au désastre. Il est hanté par la vision de sa propre mort. Et s'il n'avait le choix qu'entre plusieurs suicides ? Et s'il ruinait son œuvre en matant ses ennemis ? Peut-être n'y a-t-il pour le prescient pas d'autre liberté que celle du sacrifice...

                                                                       Mon avis

Comme je le dis dans l’introduction de cet article, je ne sais pas vraiment que penser de ma lecture. J’ai eu la même sensation lorsque j’ai fini les deux premiers tomes de Dune. Cette série m’ennuie. Pas dans le sens où elle ne me plait pas, mais dans celui où je ne sais qu’en penser. J’ai eu du mal avec les deux premiers tomes, j’ai eu du mal avec celui-ci et pourtant, j’aime l’histoire qui est conté.

Commençons donc par les points négatifs que j’ai peu trouvé dans ma lecture. Déjà Paul. Toujours autant tête à claque, j’ai vraiment du mal avec son personnage malgré le fait que pour une fois l’essentiel n’est pas lui. Mais il reste bloqué sur ce qu’il est, sur comment les gens le voient qu’on en fini par oublier que c’est un homme (bon pas tout à fait comme les autres) et qu’il reste un être humain avant tout. Ses pouvoirs se sont développés et le torturent et pourtant, je reste avec cette impression que sans déconner, s’il se bougeait un peu, ça irait beaucoup mieux pour lui.

Ensuite, il y a le texte, le style de l’auteur (ou peut-être du traducteur). je ne m’y fais toujours pas. Les dialogues ne me gènent pas, heureusement d’ailleurs vu qu’ils constituent une bonne partie de l’histoire, mais en fait, ce sont toutes les parties narratives qui ne passent pas avec moi. Je n’aime pas le style. Cela me gène beaucoup. Je n’y trouve pas la moindre émotion. Le côté narratif reste pour moi un enchaînement de fait. C’est bien dommage. Les seules émotions qu’on y trouve reste les colères d’Alia. Pourtant, il y a beaucoup de moment où l’auteur aurait pu en mettre mais non. Heureusement finalement que les dialogues sont très présents, ils restent à mes yeux les seuls moments d’avoir un peu d’émotion, de sentiment dans le récit.

Mais passons aux points positifs, car malgré une première impression plutôt déplaissante pour moi (j’ai failli arrêter le bouquin après seulement une cinquantaine de pages lu), il faut bien dire que finalement, ce livre m’a plut.

Les autres personnages sont interessants. Autant je n’aime pas Paul, et cela depuis le début, autant j’ai beaucoup aimé Chani qu’on redécouvre vraiment mais aussi Alia et plus particulièrement le ghola de Duncan Idaho (un ghola : un clone fait à partir de l’enveloppe charnelle d’un mort que l’on peut améliorer comme on veut (en gros hein)). Le personnage du ghola est pour moi le plus intéressant du roman de part sa recherche de son identité mais aussi de la manière dont il est vu par Paul et son entourage.

Un autre point très positif pour moi qui adore ça, ce sont les intrigues qui se trament tout au long du livre. Quelles soient politiques ou religieuses, leur place est particulièrement importante. D’ailleurs, ce sont elles qui mèneront l’histoire, sûrement plus que les visions de Paul et d’Alia. Bien sur, tous les deux voient ce qu’il va se passer et pourtant, ils laissent faire pour arriver à un futur qui leur convient. Le Messie de Dune tourne surtout sur le complot contre Paul, le Bene Gesserit, la Guilde ainsi que le Bene Tleilax voulant le voir mort pour reprendre le contrôle de l’Epice. Pour cela, tous les moyens sont bons, comme empêcher Chani d’avoir des enfants, vouloir tuer Paul... Tous les complots sont parfaitement menés et pourraient même aboutir si Paul n’avait pas la préscience.

Dans les points positifs, il y a aussi les thèmes abordés par Herbert, la politique, la religieux, la recherche de soi. Ce qui m’a le plus touché c’est surtout la réfléxion que peut avoir Paul sur ses douze ans de régne et surtout sur les conséquences de son Jihad. Il veut en sortir mais ne sait comment. Il se rend compte de ce qu’il a pu faire au nom du Jihad, de ses erreurs mais aussi de ses victoires sur certaines choses. L’envie de revenir à une vie plus simple, celle du temps du sietch. Il y a aussi la quête d’identité du ghola Duncan (ce personnage m’a vraiment beaucoup touché). C’est vraiment quelque chose que j’aime dans les livres d’Herbert, sa prise de position sur certain sujet qui font de la saga Dune un livre presque philosophique qui fait pas mal réfléchir en fin de compte.

Et puis, avouons-le, il y a l’univers de Dune. J’avais déjà été impressionné à la lecture des deux premiers tomes, je le reste toujours à la lecture du troisième. C’est vraiment une des choses que j’aime, cet univers si bien construit, si bien traité et qui sert si bien l’histoire.

Finalement, je ne sais toujours pas quoi penser de ce livre. Je dirais que j’ai bien aimé, sans plus. Je l’ai trouvé lent au début, puis l’arrivée du Ghola de Duncan m’a fait aimé le livre, sans parler de la fin, triste mais avec une note d’espoir qui me pousse à vouloir savoir ce qu’il va se passer. Du coup, je ne sais pas si je continuerais mon immersion dans l’Epice de Dune ou non, mais en tout cas, je peux dire que la saga ne me laisse pas indifférente du tout. Loin de la même.

La dent longue, Maeve Regan, Marika Gallman

J’aime toujours autant le travail de Marika Gallman sur Maeve Regan et ce troisième tome prouve une nouvelle fois le talent de la jeune femme pour écrire de la Bit-lit qui en jette

La Dent Longue, Maeve Regan, Marika Gallman



Editeur : Bragelonne
Collection : Bit-lit
Année de parution : 2013
Format : Epub

A lire si :
- Vous avez aimé le tome 1
- Vous aimez les vampires
- Vous aimez les héroïnes forte mais qui peuvent douter

A ne pas lire si
- Vous voulez du vampire traditionnel
- Vous n'aimez pas la vulgarité et la violence

Présentation de l’éditeur

Depuis que je sais qu’il y a un traître parmi nous, ma vie n’a plus rien de facile. Je dois recruter un max de vampires pour constituer ma propre armée afin de combattre celle de mon père, qui a toujours la ferme intention de me tuer pour me voler mes pouvoirs. Rien que ça. Mais c’est une excellente motivation pour parfaire mon apprentissage de la magie, puisque l’heure de la confrontation approche. Tout ça serait déjà bien assez compliqué sans y ajouter mon imbécile de frère, qui essaie de me mettre des bâtons dans les roues. Et le fantôme de mon ancien amant, qui me poursuit. Je crois que je suis en train de devenir folle.

Mon avis

Tu le sais, je ne suis pas très bit-lit mais dès que Marika Gallman nous sort un nouveau tome des aventures de Maeve Regan, je me jette dessus tel un vampire sur sa proie (oui je sais, elle était facile celle-là). Forcément, ce tome 3 m’a fait de l’oeil dès que je l’ai vu dans le store d’ibook. J’ai sauté dessus, j’ai lu rapidement la fin des Lames du Cardinal pour pouvoir lire ce qu’il advenait de miss Regan.

J’ai commencé ma lecture tranquillement, me rappelant de ce qu’il s’était passé dans le tome précédent, retrouvant Maeve et les autres avec plaisir. J’avais trouvé le début du tome 2, Dent pour Dent un peu long, là, Marika Gallman va vite. Peut-être un peu trop d’ailleurs sur le coup, vu qu’il fallait que je me remémore un peu tout (sur le coup par exemple, je ne me suis pas souvenue de qui était Trevor ni comment elle l’avait rencontré...). Mais au moins, sans temps mort, nous avançons dans l’histoire à grande vitesse et découvrons plus facilement l’état d’esprit de Maeve.

Parce qu’il faut bien le dire, la pauvre fille n’est plus vraiment la guerrière des deux premiers tomes. Maeve a mal. Pas physiquement, cela ne lui est plus possible. Mais lorsqu’on tue l’homme qu’on aime, ça ne fait pas vraiment du bien. Elle va même jusqu’à créer des illusions de lui pour se sentir moins seule, peut-être pour moins culpabiliser aussi. En plus de cela, elle pense toujours qu’un traitre est parmi la petite troupe d’origine et cela ne l’aide pas du tout dans ses relations avec eux.

En parlant d’illusion, je dis un grand bravo à Marika Gallman qui nous maintient dedans durant un bon laps de temps. L’auteure est capable de nous faire croire à beaucoup de chose, cela par sa maîtrise de ses personnages mais aussi par son écriture si particulière et puis, elle renverse la vapeur sans qu’on est rien vu venir (mais alors vraiment pas sur la fin pour un certain personnage (mais je dirais rien pour ne pas trop spoiler)). Franchement, je reste épatée par sa manière de mener son histoire, et je me dis qu’elle a un bon point commun avec Victor, la torture mentale.

Je n’ai pas encore parler des personnages. Comme toujours, j’ai un gros faible pour notre Maeve qui me parait bien plus humaine qu’avant malgré sa nature mi-vampire mi-sirh. J’ai aussi beaucoup aimé Barney, Cormack et Rosita une nouvelle fois. Je crois qu’ils font partis de mes persos préférés. Et puis j’ai eu un gros faible pour Trevor et son histoire, sans parler de Connor, que je détestais jusque là mais qui devient vraiment mais alors vraiment intéressant à présent (surtout vers la fin). J’ai toujours envie de le baffer mais il devient un peu comme Joffrey dans le Trône de Fer, celui qu’on adore détester.

Et pour finir, le seul bémol de l’histoire, comme cela l’a été pour le tome 2, mais pourquoi les humains prennent toutes cette histoire au sérieux si facilement ? Ok, il va falloir un peu plus de temps pour Serena et Brienne pour accepter ce qu’il se passe mais ça va tout de même un peu trop vite pour moi. Franchement, à leur place, je penserais être dans un asile de fou furieux et ça pendant un plus long moment que deux ou trois chapitres.

Et pour conlure, c’est encore un coup de coeur pour moi et un coup au coeur aussi vu la fin. Comme pour le tome 2, j’ai aussi crié un énorme “MAIS POURQUOI ????” tant premièrement je ne m’y attendais pas (comme beaucoup de chose dans ce livre) et tant deuxièmement, cette fin est aussi triste que la seconde. Elle donne envie de savoir ce qu’il va se passait par la suite, de vouloir lire le tome 4 dès maintenant (il me semble qu’il sort en septembre).


dimanche 14 juillet 2013

Les Piliers de la Terre, Ken Follet

Mes vacances prennent fin et j'ai pu enfin lire le gros pavé de ma Pal, à savoir les Piliers de la Terre. J'avais beaucoup aimé la série, alors qu'ai-je pensé du livre dont elle était tirée ?

Les piliers de la Terre, Ken Follet

Editeur : Le livre de poche
Collection : /
Année de parution : 1992
Titre en VO : The Pillars of Earth
Année de parution en VO : 1989
Nombre de pages : 1050

A lire si :
- Vous aimez les gros pavés
- Vous aimez les livres historiques

A ne pas lire si :
- Vous voulez vous cantonner à un ou deux personnages
- Vous n'aimez pas voir veillir les personnages
- Vous êtes réfractaires à la religion

Présentation de l'éditeur

Dans l'Angleterre du XIIème siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d'épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles... et de saintes ruses. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.

Mon avis

Comme dit dans l'introduction, j'avais déjà vu l'adaptation de ce livre en série. Je m'étais donc promis de lire le bouquin, surtout que je n'aime pas savoir qu'un film ou une série est tirée d'un livre que je n'ai pas encore lu. J'ai donc choisi mes deux semaines de congès de l'été pour le lire bien tranquillement.

L'histoire se déroule principalement à Kingsbridge (village fictifs) dans l’Angleterre du XIième
siècle. Elle est assez compliqué à résumé donc je ne le ferais pas (et en plus, je suis une fénéante donc...). Sachez en gros que durant cinquante ans environ, nous allons suivre les intrigues qui tournent autours de la construction de la cathédrale de Kinsbridge grace à la famille de Tom le Batisseur, à l'évêque Philip, à Aliena et son frère, enfants du comte déchu, mais aussi à cause de l'évêque Waleran ou de la famille Hamleigh. 

Malgré la complexité apparente de l'histoire, on suit parfaitement bien l'histoire des Piliers de la Terre. L'auteur a su faire de plusieurs intrigues politiques et religieuses une histoire captivante permettant ainsi au lecteur de découvrir les chantiers des cathédrales mais aussi ce que pouvait subir les gens de cette époque.

Ainsi Ken Follet n'hésite pas à mettre des scènes violentes dans son livre, elles sont nombreuses mais jamais gratuite. Elles permettent de voir ce qu'il aurait surement pu se passer dans la réalité (je ne suis pas historienne mais je doute qu'à cette époque les hommes étaient tous paix et amour). Il faut dire aussi qu'avec la guerre civile en arrière plan de la construction de la cathédrale (suite à la mort du roi sans héritier) s'y prête aussi pas mal à cette violence. Mais bien sur, il n'y a pas que ça.

Il y a aussi beaucoup d'amour dans les Piliers de la Terre, amour entre adultes consentants (importants le consentant), amour de dieu, amour filial, amour de sa patrie, de sa terre. C'est aussi le nerfs de l'histoire puisque nous suivons tout de même deux familles différentes, Tom et Ellen d'abord, puis Jack, fils d'Elen et Aliena. D'ailleurs les deux parties du livres sont nommées Ellen et Aliena, il y a une raison pour cela, les femmes du livres sont plutôt indépendantes, beaucoup plus que certaines de notre époque.

En parlant des personnages, j'ai trouvé un peu dommage la façon manichéenne dont ils sont traités. Dès le départ, on sait qui seront les gentils et qui seront les méchants. C'est bien dommage parce qu'à part cela, ils sont plutôt bien menés. J'ai beaucoup aimé Jack par exemple, avec sa naivité, sa combativité et son amour à la fois pour Aliena et pour la cathédrale, j'ai aussi aimé Philip le prieur et sa droiture. Par contre, j'ai trouvé bien des personnages naifs et pas vraiment doué pour comprendre ce qu'il se passe vraiment autours d'eux. Et puis, je ne comprends pas pourquoi on ne voit pas assez Martha, la fille de Tom, alors que je suis sure qu'elle aurait pu faire un personnage intéressant.

Un point noir pour moi, la répétition des évènements. Ken Follet réussi à faire un livre qui se lit facilement et rapidement pour ces 1050 pages en répettant pas mal de chose. D'abord l'histoire Ellen/Tom qui devient par la suite Aliena/Jack, ensuite le fait que William et Waleran semblent capable de ne faire qu'un seul et même plan une fois sur deux. L'histoire se répète un peu trop souvent, et pourtant, en lisant, on s'en fiche un peu, on continue la lecture.

Un autre point un peu noir (mais pas trop), fut la fin du livre, bien trop longue et peu intéressante. Par rapport au reste du livre, je l'ai trouvé longuette et je ne sais pas, il me manquait quelque chose. Les révélations de Waleran à Jack sur son père m'ont paru vite de sens dite comme elles le sont. Surtout que finalement, Ellen avait presque faite les mêmes à son fils. Là où tout le long du livre les évènements importants étaient racontés avec détails, cette fin me parait presque baclée.

En conclusion, j'ai aimé lire les Piliers de la Terre malgré quelques défauts. J'ai été happé par l'histoire de cette construction et de toutes les personnes qui gravitent autours d'elle, même des pires comme William Hamleigh (qui m'a bien fait pitié durant la plupart du livre). Du coup, je le recommanderais quand même à tous les amoureux de romans historiques. D'ailleurs, là, je vais le filer à ma maman qui adore ce genre.

vendredi 12 juillet 2013

Les Lames du Cardinal, tome 1, Pierre Pevel

J'ai fini cet ebook acheté il y a un moment lors d'une opé bragelonne depuis trois jours et je n'ai pas encore donné mon avis dessus. A croire que je fais exprés de prendre du retard.

Les Lames du Cardinal, tome 1, Pierre Pevel

Editeur : Bragelonne
Collection : 
Année de parution : 2010 pour l'édition numérique, 2007 pour la papier
Format : Epub

A lire si :
- Vous aimez les romans de cape et d'épée
- Vous aimez le mélange des genres
- Vous aimez qu'il y ait beaucoup de personnage

A ne pas lire si :
- Vous voulez juste du roman de cape et d'épée
- Vous voulez beaucoup beaucoup d'action (bien qu'il y en ai pas mal)

Présentation de l'éditeur

Paris, an de grâce 1633. Louis XIII règne sur la France et Richelieu la gouverne. Le Cardinal, l'une des personnalités les plus puissantes et les plus menacées de son temps, doit sans cesse regarder des ennemis de la Couronne. L'espionnage, l'assassinat, la guerre, tout est bon tour parvenir à leurs fins... et même la sorcellerie, qui est l'œuvre des plus fourbes adversaires du royaume: les dragons! Ces redoutables créatures surgies de la nuit des temps ont en effet survécu et se dissimulent parmi les humains, ourdissant de sombres complots pour la reconquête du pouvoir. Déjà la cour d'Espagne est tombée entre leurs griffes... Alors, en cette nuit de printemps, Richelieu décide de jouer sa carte maîtresse. Il reçoit en secret un bretteur exceptionnel, un officier dévoué que la trahison et le déshonneur n'ont pourtant pas épargné : le capitaine La Fargue. Car l'heure est venue de reformer l'élite secrète qu'il commandait jadis, une compagnie d'aventuriers et de combattants hors du commun, rivalisant d'élégance, de courage et d'astuce, ne redoutant nul danger: les Lames du Cardinal!

Mon avis

Les romans de cape et d'épée, je dois bien avouer que je connais très peu. Je préfère pour une fois les films que je trouve particulièrement sympa à voir généralement. Lorsque j'ai vu la trilogie de Pevel (que je ne connais pas d'ailleurs) à vraiment pas cher, je l'ai prise pour voir un peu et parce que je n'en avais entendu que du bien.

Alors tout d'abord, j'ai été étonné de voir qu'un auteur osait le mélange roman historique/fantasy et utilisait des personnages venant d'un autre auteur (d'ailleurs ça, c'est une chose courante dans le mouvement Steampunk mais là ce n'en est pas). Enfin quand je dis historique, je me comprends hein, c'est surtout l'univers qui l'est parce que je ne suis pas vraiment sure que le reste ait vraiment existé. Du coup, nous trouvons des personnages ayant vraiment vécu (Richelieu, le roi...) mais nous trouvons aussi des personnages tirés des trois mousquetaires (Athos, Monsieur de Tréville...) et bien sur les fameuses lames du Cardinal ayant maille à partir avec des dragons. J'ai carrément aimé ce petit mélange là. Il donne un autre souffle au roman de cape et d'épée, le mettant un peu plus à mon niveau de grande lectrice de fantasy.

Mais il n'y a pas que ce mélange qui est bon. Les personnages le sont tout autant. Assez nombreux, surtout que nous suivons à la fois les gentils et les méchants (et que parfois on ne sait pas vraiment quel est leur camps), au début j'ai eu un peu de mal à voir qui était qui, surtout que parfois, nous n'avons même pas un nom pour nous guider. Mais petit à petit, on comprends et on s'attache à pas mal de monde. Personnellement, j'ai beaucoup aimé Leprat, ainsi que Saint-Lucq. J'ai eu un peu plus de mal avec Marciac, gascon de son état ou Agnés, trop baronne à mon gout. Mais lorsque tout le monde est réuni, on découvre un groupe très harmonieux et qu'on a plaisir à suivre dans leur aventure.

En parlant de l'aventure, j'ai trouvé qu'elle avait mis beaucoup de temps à se mettre en place. Mais finalement ce n'est pas un vrai problème puisque cela permet de mettre en place les divers personnages. Une fois que tout le monde est regroupé à l'Hotel de l'Epervier, ça commence vraiment et ça va assez vite. Du coup, on lit, on lit, et on ne se rend pas compte que déjà on en est si loin en si peu de temps. J'ai vraiment tourné les pages (numériques mais tout de même) sans m'en rendre compte mené par les Lames et leurs histoires. 

En conclusion, c'est donc pour moi un très bon premier tome malgré sa petite lenteur du début. J'ai hâte de pouvoir lire la suite (déjà dans ma liseuse, mais avant, j'ai Maeve à finir).

lundi 8 juillet 2013

Les Feux du Ciel, La Roue du temps, tome 10, Robert Jordan

Voilà le dernier bouquin lu en date. J'ai réussi à rattraper mon petit retard tranquillement. J'ai donc commencé l'été (parceque les grosses chaleurs sont arrivées quand j'en étais à la moitié environ) avec le dixième tome de l'ancien découpage de la VF de la Roue du Temps

/!\ Gros mais alors très gros Spoilers

Les Feux du Ciel, La Roue du temps, tome 10, Robert Jordan

Editeur : POcket
Collection : Fantasy
Année de parution : 2003
Titre en VO : The Fire of Heaven
Année de parution en VO : 1993
Nombre de pages : 638

A lire si : 
Vous avez aimé les premiers tomes
- Vous voulez du mystère, des complots, de la magie...
A ne pas lire si
- Vous ne voulez pas de livre initiatique
- Vous n'aimez pas que les personnages soient dispersés dans le monde
 
Présentation de l'éditeur
 
A Tar Valon, Elaida, de l'Ajah Rouge, s'est emparée du trône d'Amyrlin. Et maintenant elle réunit le conseil des Aes Sedaï : il faut retrouver coûte que coûte Rand al'Thor, le Dragon Réincarné. Le Ténébreux va se libérer de sa prison ; la Dernière Bataille est proche ; Rand devra alors affronter l'Ennemi... ou ce sera la destruction du monde. Rien de moins.
Rand et les clans qui lui sont fidèles se préparent à partir pour la cité de Cairhien. Ils veulent devancer Couladin et ses Shaidos ; à cet effet, ils feront le voyage en sept jours. Non sans peine. Les voici finalement devant Cairhien, prêts à la bataille contre les pillards.
Mat ne le sait pas encore, mais il va devenir un héros : c'est lui qui livrera le duel décisif. Cependant que les feux du ciel s'abattent sur l'armée du Dragon.
 
Mon avis
 
Avant toute chose, je vais me répetter mais il va y avoir du spoiler et pas du petit par ici, parce que ce tome reste pour moi le tome le plus triste, émouvant... de la saga avec la mort d'un personnage. Donc si vous ne voulez pas savoir qui y passe, ne lisait pas la suite. 
 
A présent, passons au résumé du tome !
 
Rand, Egwene, Mat, Aviendha, Moiraine et Lan sont à la poursuite de Couladin, Aiel s'étant autoproclamé avec l'aide d'Asmodean l'un des réprouvé (à présent à la solde de Rand d'ailleurs) Car'a'Carn. Ils viennent donc d'entrer en Cairhien. Ce que découvre Rand le met en rage. Couladin n'hésite pas à tuer et raser les villages qu'ils traversent, faisant des prisonniers en veux-tu en voilà et détruisant tout sur son passage. Rand le poursuit donc jusqu'au porte de Cairhien, la capitale que l'aiel assiège.
 
Pendant ce temps, Nyneave, Elayne, Tom et Juilin sont engagés dans la ménagerie de Valan Lucas, le temps que Nyneave se souvienne de l'endroit où se trouve les Aes Sedai rebelles. Durant une des visites de Nyneave dans le Monde des Rêves, la jeune femme se fait attaquer par Moghedien. Elle s'en sort de justesse grace à Birgitte. Mais celle-ci se retrouve expulsée du monde des Rêves, et ainsi de son Dessin. Cela a pour conséquence de la faire mourir à petit feu. Pour la sauver, Elayne la lie à elle en temps que lige. 

Du côté de Rand et des Aiels, une grande bataille se prépare. Rand a décidé d'attaquer Couladin et de s'en débarrasser une bonne fois pour toute. Mat, quant à lui, décide de partir une bonne fois pour toute. Bien sur tout ne se passe pas comme prévu. Mat n'arrive pas à fuir, pire la bataille semble vouloir aller sur lui. Il finira d'ailleurs par tuer Couladin, devenant un héros malgré lui. Rand sera attaqué par Sammael, un autre Réprouvé. Finalement grace à Mat, Cairhien sera sauvé des griffes de Couladin.

Mais cela ne s'arrête pas là. Rand apprend que Morgase serait morte. S'en voulant, il décide d'aller à Camleyn, tué Ravhin qui s'y trouve. Mais avant cela Moiraine veut le conduire sur les quais de Cairihien pour qu'il voit quelque chose (Spoiler là maintenant). Le fameux quelque chose est en fait Lanfear, comme Moiraine l'avait vu dans Rhuidean. Après un dur combat où la Réprouvée blessera Egwene et Aviendha (se demandant laquelle des deux couchent avec Rand) et où Rand n'arrive pas à la tuer, c'est Moiraine qui va se sacrifier pour la tuer. Cela fonctionne, elles sont englouties par un Ter'angreal ramené de Rhuidean et disparaissent. Mais cela n'empêche pas Rand de se jeter juste après dans Caemlyn pour tuer Ravhin.

Pendant ce temps, Nyneave et Elayne ont enfin trouvé les autres Aes Sedai. Traiter comme des gamines, elles doivent enseigner au conseil de Salidar à aller dans le monde des Rêves. Elles doivent aussi le faire en secret pour Leane et Siuan. Durant une des leçons de Siuan, Nyneave est attaquée par Moghedien. Elle parvient avec l'aide de Birgitte à la vaincre en lui passant un A'dam au cou. Moghedien avoue alors à Nyneave qu'un piège va se fermer sur Rand... Elle va donc essayer de le rejoindre dans les Rêves.

Durant ce temps, Rand, Aviendha et les Aiels sont dans Caemlyn. Plus précisement dans un piège créée par Ravhin. Celui-ci va couter la vie d'Aviendha, de Mat, d'Asmodean et de plusieurs Aiel. Fou de rage (surtout devant le corps d'Aviendha), Rand va se lancer à la poursuite du Réprouvé et entrer dans le monde des Rêves. Là, après une âpre bataille, il le détruira grace au Malefeu, faisant par là même revivre Aviendha, Mat et les autres.

Voilà donc pour le résumé en gros. Ce tome est bourré d'action (tout plein de batailles) mais aussi d'émotions, chose qu'il manquait un peu jusque là. La mort de Moiraine, celle de Mat, dAviendha et de quelques autres vont faire prendre conscience à Rand qu'il n'est pas tout puissant comme il semblait le croire jusque là. Cela le rend un petit plus humain et ça fait du bien. Tout comme l'échec de Nyneave contre Moghedien va la rendre moins dure à nos yeux.
 
Beaucoup d'intrigues prennent place aussi, ce qui est arrivé à Morgase, la chute de plusieurs Réprouvés, les Aes Sedai de Salidar... Je me suis même rendue compte que nous avions une information importante dans la lettre d'adieu de Moiraine à Rand que je n'avais pas vu jusque là (pourtant, d'après ce que je sais, elle indique tout de même clairement un point sur l'Ajah Noire). L'histoire avance encore un peu plus, tout comme la conquête du monde par Rand.

Pour ne pas mentir, ce tome fait parti des mes préférés de la saga même si l'un des personnage que j'adore disparait (Moiraine !!). On y trouve tout ce que j'aime dans la Roue du temps et bien plus encore. J'ai été particulièrement triste de le finir (bien que finalement il se finisse pas trop mal). Et puis avouons-le, un tome sans Perrin pour moi, c'est juste génial (non je ne l'aime toujours pas). 

Voilà voilà, je fais un peu court, mais j'avoue ne pas trop savoir quoi dire de plus surtout vu le résumé que j'ai pu faire (un des plus longs je crois).

jeudi 4 juillet 2013

Les tribulations d'un mage en Aurient, Terry Pratchett

Allez, continuons à rattraper le petit retard que j'ai pris avec cet avis d'un livre lu il y a plus d'une semaine et demie. Après, il ne manquera plus que celui du livre fini hier et je serais à jour. Enfin.

Les tribulations d'un mage en Aurient, Terry Pratchett

Editeur : Pocket
Collection : Fantasy
Année de parution : 2001 (2005 pour cette édition là)
Titre en VO : Interesting Times
Année de parution en VO : 1994
Nombre de pages : 407

A lire si :
- Vous aimez les annales du Disque Monde
- Vous aimez l'humour anglais
- Vous aimez Rincevent

A ne pas lire si 
- Un personnage principal avec si peu de chance ne vous plait pas
- Vous voulez voir les mages dans un rôle important

Présentation de l'éditeur

L'Université de l'Invisible a reçu un message de la plus haute importance venu d'Aurient : l'empereur de la Cité interdite demande un mage, ou plutôt le " Grand Maje ". Chez les Hong, au pays de la Grande Muraille, c'est en effet la zizanie suite à la parution d'un petit livre rouge : Ce que j'ai fait pendant mes vacances. Et le seul vers qui l'on peut se tourner à Ankh-Morpok, c'est bien entendu le roi de la poisse, Rincevent. A la tête de l'armée Rouge, il devra bientôt affronter Cohen le Barbare (un mètre cinquante avec des semelles) et sa Horde d'Argent (80 ans de moyenne d'âge) bien décidé à faire un casse... Rincevent, qui ne rêvait que de tranquillité après toutes ces mésaventures, va finalement devenir un héros ! Peut-être...

Mon avis

Rincevent est un personnage que j'aime bien dont jusque là j'avais eu du mal avec les histoires. Il faut dire que sa toute première (qui commence aussi les Annales) part dans tous les sens et qu'elle n'est pas la plus simple à lire et que la dernière avant celle-ci, et bien je ne l'ai pas fini tant j'ai eu du mal avec. Pourtant en lui-même Rincevent est juste génial.

Pour ces tribulations, j'ai eu moins de mal à lire. Peut-être grace à Cohen et sa bande de vieux barbares. A moins que pour une fois, j'ai apprécié les aventures de Rincevent parce que j'avais besoin de me détendre réellement après une période de travail pas simple ? En fait, j'ai peut-être enfin compris ce qui fait une aventure de Rincevent. 

IL faut dire que ce roman là des annales à tout pour faire rire, des personnages haut en couleur et en verbe, une histoire vraiment bien menée et un Rincevent au sommet de son art. Ce bonhomme n'a vraiment pas la moindre chance, j'en arrive toujours à me demander comment il fait pour être encore en vie. Et pourtant, autant il tombe dans les pires ennuies du monde, autant, il s'en sort toujours d'une manière assez chanceuse. 

Comme je le disais, j'ai beaucoup aimé les Barbares de ce tome. Nous avions déjà eu l'occasion de croiser Cohen dans d'autres tomes, mais il n'avait pas autant d'importance qu'ici. Et puis, sa petite troupe est tout de même carrément marrante. C'est vraiment eux qui mettent l'action dans le livre, bien plus que les révolutionnaires qui eux m'ont semblé bien terne par rapport à nos barbares. C'est d'ailleurs bien dommage parce que je suis sure que Pratchett aurait pu faire quelque chose de mieux avec les révolutionnaires à part les quelques jeux de mots avec leur nom ou leur convictions (les slogans sont vraiment sympas, surtout repris par Rincevent).

Mais finalement, ce que j'aime le plus dans ce livre, c'est l'humour à la Pratchett, comme toujours. J'ai trouvé qu'ici, il avait vraiment fait du bon travail, sans parler de celui de son traducteur qui reste pour moi l'un des meilleurs traducteurs fantasy.  J'ai ris tout le long de ma lecture, ce qui n'était pas gagné avec une aventure de Rincevent. 

En tout cas, si comme moi, tu as du mal avec Rincevent, je te conseille vraiment ce tome qui m'a réconcilié avec lui.