lundi 29 avril 2013

La septième vague, Daniel Glattauer

Dimanche, comme bien des dimanches, j'ai pris un des petits livres de ma PAL et je l'ai lu dans la journée. Cette fois, ce fut donc la Septième vague, la suite de Quand souffle le vent du Nord de Daniel Glattaeur. 

/!\ Spoilers sur lui et Quand souffle le vent du Nord

La septième vague, Daniel Glattauer

Editeur : Le livre de poche
Collection : /
Année de parution : 2012
Titre en Vo : Alle sieben wellen
Année de parution en Vo : 2009

A lire si 
- Vous aimez les histoires d'amour
- Vous aimez les romans épistolaires
A ne pas lire si : 
- Le jeu du chat et la souris vous gonfle
- Vous espérez qu'ils ne se rencontrent pas

Présentation de l'éditeur

Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l'unissait en esprit avec Emmi. Elle reposait sur trois principes : pas de rencontres, pas de chair, pas d'avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d'amour où l'on ne connaît pas le visage de l'autre ? Où l'on rêve de tous les possibles ? Où l'on brûle pour un(e) inconnu(e) ? Où les caresses sont interdites ? "Pourquoi veux-tu me rencontrer ?" demande Léo, inquiet. "Parce que je veux que tu en finisses avec l'idée que je veux en finir" répond Emmi, séductrice. Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l'amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit. Léo et Emmi finiront de s'esquiver pour mieux... s'aimer !

Mon avis

J'avais laissé Léo et Emmi bien tristement. Lui était parti, elle ne savait plus vraiment où elle en était. On la retrouve elle en premier, toujours désespérée par le départ de Léo. Il est toujours à Boston, elle a besoin de le lire, un besoin presque vital. Alors que cela fait un moment qu'elle se heurte au message d'erreur de la boite mail de Léo, voilà qu'il lui répond. Elle n'ose y croire et pourtant, c'est bien vrai, Léo Leike est de retour. 

Sauf que Léo a une petite amie à présent et qu'il ne veut pas vraiment renouer avec la relation amoureuse qu'il avait eu avec Emmi. Lui parler, ça oui, retomber amoureux d'elle, pas question. Surtout que pour lui plane toujours le spectre de l'époux d'Emmi. Et puis, au fur et à mesure, tout semble redevenir comme avant. A une chose prêt, Emmi et Léo se sont rencontrés dans la vraie vie.

La Septième vague nous compte donc le retour de la flamme entre ces deux-là. Il nous compte aussi tout les non dit de Quand souffle, tous ce qu'ils avaient à se dire, à s'avouer. Seul bémol, nous assistons encore au jeu du chat et de la souris. A croire que Daniel Glattauer aime bien ce jeu-là. Pourtant, j'ai été encore plus happée par ce tome que par le premier. Je m'explique.

La relation entre Emmi et Léo change. Elle passe d'un amour courtois à quelque chose de plus fort. Le fait qu'ils se rencontrent et tout ce qui va en découler est pour moi plus interessant que les "il ne faut surtout pas, cela va tout gâcher". On découvre alors deux personnes plus "vivantes". Leur vie a changé et va encore changé suite à ses rencontres et cela se sent dans leurs mails. C'est un changement qui fait du bien suite à la lecture du premier tome. Autre changement qui fait du bien, ce n'est plus Emmi qui est attaché à une autre personne mais Léo. Ce petit revirement de situation fait souffler un vent nouveau dans l'histoire qui n'est pas pour me déplaire.

L'écriture est toujours aussi fluide, agréable à lire. Peut-être même plus maintenant que les deux se tutoient et qu'ils sont prêts enfin à tout se dire. Ils paraissent toujours aussi réels pour moi. J'ai vraiment pris un grand plaisir à lire leurs mails.

Seul bémol pour moi, la fin. Bien qu'on s'y attend depuis le tome 1 (faut pas exagérer hein, c'est courru d'avance), elle vient vite, trop vite et j'ai eu l'impression que finalement, elle était trop heureuse pour les deux. Les derniers échanges n'apportent finalement pas grand chose.

En conclusion, je suis à nouveau triste de laisser partir Emmi et Léo. Je me suis attachée à eux en lisant leur mails et bien que je sois heureuse que la fin soit comme je la pensais (c'était pas dur), j'aurais voulu autre chose.

1 commentaire:

  1. Tu m'as donnée envie de le relire, je crois que ce week-end c'est ce que je vais faire. Emmi et Léo sont tellement.. ah, indescriptibles. Je m'y étais beaucoup attachée, comme toi.

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