mardi 29 janvier 2013

Bad Moon Rising, Episode 3, Colère, Marika Gallman

Il aura fallu attendre un long moment pour avoir ce troisième épisode. Plus d'un mois. Pour Décembre, il n'y a pas eu de sortie pour une raison que j'ignore (et que je n'ai pas cherché non plus) et finalement tant mieux, cela n'a fait que doubler le plaisir de lecture.

/!\ Spoiler possible

Bad Moon Rising, Episode 3, Colère, Marika Gallman


Edition : Petit Caveau
Collection : Sang numérique
Année de Parution : 2012
Format : Epub, roman feuilleton
 
A lire si
-Vous avez aimé les deux premières parties
- Vous avez la patience d'attendre entre chaque partie ( à moins que vous attendiez quelles soient toutes sorties)
- Vous aimez les ambiances sombres.
- Vous aimez les textes à la première personne et au présent.
 
A ne pas lire si :
- Vous voulez tout savoir de suite
- Vous cherchez un personnage à la Maeve Regan
 
Présentation de l'éditeur
 
 n se réfugiant chez elle (Bad Moon Rising - partie 2 : le déni), Neela ne s'attendait pas à ce que Marcus retrouve sa trace ni à ce que les vampires la traquent jusque-là. La jeune femme doit affronter les conséquences de son mensonge et surtout sortir vivante de cette nouvelle situation inextricable ! Mais y a-t-il le moindre espoir permis lorsque l'on a été mordue par un monstre ?
 
Mon avis
 
On débute cette troisième partie là où on avait fini la seconde, dans l'appartement de Neela avec Marcus, à qui elle a menti, et les monstres (qui sont donc des vampires mais on s'en doutait quand même). Autant dire que la tension est à son comble et que l'action est au rendez-vous dès les premières lignes. Et ça continue tout le long de l'épisode surtout niveaux tension.
 
Ce troisième volet nous permet aussi de découvrir de nouveaux personnages, celui qui devrait surement être le "méchant" de l'histoire, mais aussi Gemma dont on avait eu un petit aperçu. Bien qu'ils n'apparaissent finalement que peu longtemps, on se doute de suite de leur importance et personnellement j'espère les revoir rapidement. 
 
Mais l'important dans cet épisode qui marque donc le milieu de Bad Moon Rising, c'est vraiment toute la tension qui s'en échappe. Neela s'en veut, d'avoir menti, de la mort de son amie, de laisser Marcus gèrer un peu tout seul. Marat en veut à Neela. Marcus, lui reste très mystérieux sur lui-même et ses agissements jusqu'à la fin et au cliffhanger final (vivement le mois prochain, si vous voulez mon avis). Si on ajoute à ça l'attaque des vampires, on est servi. Et du coup, on lit vraiment très vite cette Colère servie en plus par une écriture toujours aussi remarquable et fluide.
 
En conclusion, c'est donc encore un très bon épisode que nous offre là le Petit Caveau et Marika Gallman. J'attends la suite avec toujours autant d'impatience.

lundi 28 janvier 2013

Le Dragon Réincarné, la Roue du temps, tome 5, Robert Jordan

Voici la seconde review de ce lundi, le tome 5 de la Roue du Temps. Je prend toujours autant de plaisir dans ma relecture et découvre de plus en plus de petits détails qui m'avaient jusqu'alors échapé.

/!\Spoiler (comme d'habitude sur la Roue du Temps quoi)

Le Dragon Réincarné, la Roue du temps, tome 5, Robert Jordan

 Editeur : Pocket
Collection : Fantasy
Année de parution : 1998
Titre en Vo : The Dragon Reborn
Année de parution en VO : 1991
Nombre de page : 442

A lire si
- Vous avez aimé les premiers tomes
- Vous avez envie d'en découvrir plus sur le Cor
- Vous voulez du mystère, des Aes Sedai...


A ne pas lire si
- Vous ne voulez pas de livre initiatique
- Vous n'aimez pas que les personnages soient dispersés dans le monde
 
Présentation de l'éditeur
 
Au loin sur l'océan, les vaisseaux des Seanchan ont disparu après leur défaite. Rand al'Thor et ses compagnons ont atteint leur but : la reconquête du Cor magique de Valère. Sous le souffle de Mat, qui l'a embouché, les héros de jadis sont venus à la rescousse. Rand s'est retrouvé seul face à Ba'alzamon, le Ténébreux, le Seigneur du Mal. L'a-t-il tué ? Il se réveille blessé, portant dans sa paume, imprimée au fer rouge, la marque du Dragon Réincarné. L'hiver ralentit les affrontements entre adversaires et partisans de Rand. Moirane attend le moment propice pour agir. Elle sait que Rand ne maîtrise pas encore assez le saidin, le Pouvoir Suprême. Mais il ronge son frein en apprenant que tant de gens périssent pour sa cause. Il décide de s'enfuir pour aller retrouver ses partisans et vaincre ou mourir avec eux.
 
Mon avis
 
Rappellez-vous, nous avions laissé Rand dans un sale état, idem pour Mat d'ailleurs, suite aux événement de Falme et au combat qui avait suivi. Nous retrouvons à présent Rand avec Perrin, Min, Moiraine, Lan et les Shienariens quelque part loin de Falme à attendre que l'hiver passe. Quasiment tous les jours, une femme vient voir Moiraine pour lui raconter on ne sait trop quoi. Lors de la venue d'une Rétameuse, le camp est attaqué par des Trollocs et Rand use du pouvoir de manière de manière totalement aléatoire. Il prend peur et encore une fois, il fuit ses amis (chose dont on commence à avoir l'habitude et qui arrivera encore souvent). Pendant ce temps Mat est amené par Egwene, Nynaeve et Elayne à Tar Valon. Une fois arrivée, les filles se font passé un secret savon mais en même temps, Egwene et Elayne se voient promu Acceptée (la logique Aes Sedai, hein...). Mat lui est soigné et assigné à résidence.

Ce tome est centré sur les filles et Mat plus que sur les autres (heureusement pour moi, parce qu'avec Perrin dans les premiers chapitres, j'ai cru que j'allais lui foutre des baffes). Leur retour ne se fait pas dans le calme. Punies pour avoir quitté la Tour Blanche sans permission, elles doivent faire les pires taches ménagères. En même temps, elles sont promus Acceptées donc et doivent passées l'épreuve. Epreuve qui n'est pas de toute repos, puisqu'elles doivent affronter leur pires peurs. En plus de cela, l'Amyrlin les nomme aussi limiers à la recherche de l'Ajah Noire. Autant dire que tout cela n'est pas de toute repos.

J'ai particulièrement aimé suivre longtemps Egwene. Elle reste l'une des mes préférés même si je sais que bientôt je vais avoir envie de la secouer. Egwene reste pour moi l'une des personnes les plus censées de l'aventure Roue du Temps, bien que Nynaeve n'en soit pas très loin. Mais c'est surtout le lien très fort entre elle et Rand, même quand ils sont éloignés comme là qui me plait beaucoup. Bien qu'elle sache qu'il n'est pas pour elle, elle ne peut s'empêcher de vouloir le materner et de l'aider à tout prix. Même lorsqu'elle passe l'épreuve pour être Acceptée, elle ne pense qu'à lui et non à elle. D'ailleurs, je crois que cette épreuve là m'a plus bouleversé que celle de Nynaeve. On commence aussi à en apprendre un peu plus sur les pouvoirs d'Egwene, elle entre pour la première fois dans le monde des Rêves, chose qui la caractérisera tout le reste de la saga. On en apprend aussi un peu plus sur le fonctionnement de la Tour Blanche ce qui n'est pas négligeable.

Ce tome est tout de même assez "tranquille", il se passe beaucoup de chose pourtant, mais c'est moins dans l'action, plus dans la réflexion. On remet les cartes à plat suite à la fin du tome précédent et on voit arriver de nouvelles énigmes. Tout cela relance parfaitement la machine Roue du Temps qui aurait pu se laisser un peu aller (mais Jordan étant un dieu, on ne pouvait pas en attendre moins (oui j'adule Jordan)). Ainsi, suite au combat du tome précédent, on repart sur de bonnes bases et ça donne encore plus envie de lire la suite, surtout que les filles repartent à l'aventure, que Mat aussi et que Rand est de plus en plus proche de devenir fou.

Gargouille, Gudule

On commence cette semaine avec la review de Gargouille de Gudule, soit le troisième livre que j'ai lu d'elle grace à l'opération 300k de Bragelonne.

Gargouille, Gudule

Editeur  : Bragelonne
Collection : Ombres
Année de parution : 2011 pour l'édition numérique, 1995 pour la première édition papier chez Fleuve Noir
Format : Epub

A lire si
- Vous aimez les histoires d'horreur
- Vous aimez les huit-clos

A ne pas lire si
- Vous voulez des personnages dévellopés
- Vous avez peur dans les vieilles ruines églisiastiques

Présentation de l'éditeur 

Des femmes quinquagénaires qui ont fréquenté le même internat, sont victimes d'une hallucination collective : la photo de leur classe de 7e les représente vieillies ou absentes pour les mortes. Elles se retrouvent avec peine, et retournent au couvent désaffecté où elles avaient fait leurs classes. Elles avaient promis solennellement de se retrouver quarante ans après, signant un parchemin de leur sang. Les souvenirs reviennent, et les regrets d'avoir martyrisé Marie-Rose, fillette coupable d'être amoureuse d'une sœur... Combien échapperont à la vengeance de Marie-Rose ?

Mon avis

Je crois que je suis définitivement fan de Gudule et de ses récits. Il m'en aura fallu trois, seulement trois pour en être sure. J'aime la manière dont cette auteure met en scène ses histoires. Gargouille ne déroge pas à la règle bien que je l'ai trouvé plus faible (de pas grand chose) aux deux précédents lus. 

Gargouille est donc l'histoire de plusieurs femmes dont le seul point commun a été d'être dans la même classe de 7ième. Un jour l'une d'elle retrouve une vieille photo de classe où toutes ses camarades sauf elle ont vieilli. Elle commence alors à vouloir réunir tout le monde pour refaire cette photo comme elles se l'étaient promis quarante ans plus tôt. Mais voilà, une fois dans leur vieux couvent/pensionnat, rien ne se passe comme prévu et nos quinquagénaires sont victimes d'un étrange spectre.

L'histoire est "coupée" en deux, si je puis dire. On suit d'abord les petites vieilles (enfin, elles n'ont que cinquante ans en même temps). Au fur et à mesure qu'on les découvre, chacune d'elle racontera un passage de son enfance au couvent des Ursulines. On découvre dans ces passages toute la cruauté dont sont capables des enfants de dix ans. Petit à petit, on se rend compte qu'elles avaient un souffre douleur, bien qu'on mette un moment à savoir de qui il s'agissait. On en vient à plaindre la pauvre enfant, victime de ses camarades, se retrouvant humiliée régulièrement. 

Mais l'horreur, la vraie, la sanglante (enfin la vraie, si on veut) arrive lorsque notre groupe d'amies se rend dans le couvent afin d'y passer la nuit avant de faire la photo. Petit à petit l'angoisse monte jusqu'au premier meurtre. J'ai eu l'impression d'ailleurs à un moment de lire un film dans le style de Scream (mort qui monte en puissance, on ne voit jamais le tueur...), jusqu'à l'apothéose, la rencontre entre les survivantes et leur souffre douleur, complétement folle et ayant fait un pacte avec le diable. 

J'ai beaucoup aimé la manière dont les meurtres sont mis en scène. Tous ont un rapport avec les supplices qu'a vécu Marie-Rose, ancienne souffre douleur, supplices que nous avons découvert grâce au retour dans les souvenirs de ses victimes. La petite fille qu'on était venu à plaindre de tous notre coeur durant les premiers chapitres devient un monstre odieux et pourtant, j'ai eu du mal à me dire qu'elle était la méchante de l'histoire, qu'elle devait payer pour ce qu'elle faisait. La vengeance de cette enfant est terriblement mais en même temps, on la comprend un peu. Nous avons tous été le souffre douleur de quelqu'un... 

Outre la vengeance de Marie-Rose, il y a aussi un aspect fantastique dut aux souvenirs enfermés dans le couvent, souvenirs qui expliquent l'état de la pauvre enfant. En effet, comme dans toutes bonnes histoires sur un endroit aussi fermé que celui-ci, des meurtres ont eu lieu bien avant notre histoire. Les spectres du passés prennent possession de Marie-Rose alors qu'elle est sévérement punie et la plonge dans la folie. J'ai par contre trouver dommage cette explication, bien trop courte et qui finalement, si elle n'avait pas été là, n'aurait pas manqué du tout.

Du coup, j'ai donc trouvé le livre un peu en dessous de ce que j'avais pu lire avant parce que je l'ai trouvé prévisible. Mais en même temps, c'est aussi le problème que je trouve souvent dans ce genre de littérature (ou même dans les films y ressemblant). Mais il reste un très bon livre, à ne pas lire le soir seule dans son lit et qui fait frissonner plus qu'on ne le voudrait.

lundi 21 janvier 2013

La Petite Fille Aux Araignées, Gudule

Suite à Dancing Lolita que j'ai vraiment beaucoup aimé, je me suis jetée sur la petite fille aux araignées qui m'a encore plus plu. 

/! \Spoiler
La Petite Fille Aux Araignés, Gudule

Editeur : Bragelonne
Collection : Ombres
Année de parution : 2011 pour l'epub, 2005 en livre chez Fleuve Noir pour la première parution
Format : Epub

A lire si
- Vous aimez les vieilles recettes de sorcière
- Vous n'avez pas peur des araignée

A ne pas lire si
- Vous avez déjà peur des acupuncteurs
- Vous ne voulez pas lire la détresse d'une petite fille

Présentation de l'éditeur

Miquette refuse de communiquer avec autrui, mais elle parle dans sa tête, se raconte... Elle raconte pourquoi elle élève des araignées, les nourrit de mouches qu'elle attrape en compagnie de Gogol, son « pote » mongolien, à l'hôpital où elle a fini par échouer... Elle raconte comment, un jour, sa mère a commencé à vieillir à toute allure pendant que sa tante rajeunissait. Elle raconte comment la première se retrouve finalement dans la tombe où devrait reposer la seconde... Comment son chien Titus, qu'on lui a enlevé, avait compris bien des choses, tout chien qu'il est... Elle nous confie le secret du contenu de cette poupée dont elle ne s'est jamais séparée... L'histoire de Miquette n'est-elle que la fabulation d'une petite fille traumatisée, ou a-t-elle pénétré dans un territoire où la magie vaudou se moque bien de la psychanalyse ?

Mon avis

Suite à ma lecture de Dancing Lolita, je me suis jetée sur la Petite Fille Aux Araignées du même auteur donc. Ici, adieu anticipation bonjour vie de tous les jours. Enfin si on veut. Miquette, l'héroine a onze ans et elle est en hôpital psychiatrique suite au décès brutal de sa mère. Traumatisée, elle ne parle plus, sauf à Gogol, son ami trisomique, et encore, avec les yeux seulement. Elle élève des araignées et nous raconte pourquoi.

Miquette a vu sa mère vieillir à une folle allure durant 10 semaines. Dix semaines durant lesquelles elle a fait de l'acupuncture, dix semaines durant lesquelles la tante Madeleine, elle a rajeuni. Jusqu'à l'inévitable, la mort de sa mère. La petite fille va nous raconter tout cela au fur et à mesure que monsieur Quiquequoi va lui poser des questions pour l'aider à sortir de sa "folie". On découvre alors une petite fille horrifiée par ce qu'il arrive à sa mère et qui ne sait que faire devant tout cela. Et on découvre à nouveau de quoi est capable l'espèce humaine pour rajeunir.

Car si la mère de Miquette veillit, s'est bien à cause de la tante Madeleine. Elle veut redevenir jeune et pompe à l'aide de l'acupuncteur dont elles sont toutes les deux amoureuses l'énergie vitale de sa nièce. Tant pis pour les conséquences que cela a sur la fillette et sa mère. Seul le chien Titus semble comprendre vraiment ce qu'il se passe. 

Au fur et à mesure, Miquette ne reconnait plus sa mère et va tenter de la faire rajeunir grâce à l'almanach des sorcières qu'elle a reçu à Noël et à son élevage d'Araignées. Mais sa mère meurt trop tôt. La tante Madeleine prend sa place pourtant Miquette compte toujours mettre son projet à exécution. Sauf que le jour J, elle vole à sa tante le dernier instrument qu'il lui faut et tout dérape. Titus tue Madeleine et Miquette est envoyée en hôpital psy. Pourtant, même là, elle continue, espérant toujours ressusciter sa mère.

Nous retrouvons une nouvelle fois le thème de la vieillesse et surtout de la recherche de la jeunesse en la présence de la tante Madeleine mais aussi dans la quête folle de Miquette pour ressusciter sa mère. Mais c'est surtout tout le mysticisme qui tourne autour de cette histoire qui m'a plu. Et puis, on se demande vraiment si tout cela peut être vrai ou si c'est juste une invention de la pauvre fillette. La réalité semble se mêlait au fantastique ou alors l'inverse. On a du mal à savoir ce qui est vrai ou non dans ce que nous raconte Miquette. Et puis on se met à espérer avec elle, alors qu'on sait très bien qu'elle n'y arrivera jamais. 

La fin du livre ne se finit pas si mal que cela. Enfin, si on veut. J'y ai pourtant trouvé une petite note d'espoir pour la petite fille. Pas pour sa quête, mais vraiment pour elle. Comme si elle allait pouvoir se sortir de là, portée par un mensonge lu dans un almanach. La fin reste tout de même déroutante, comme tout le roman. Gudule a vraiment le talent pour mener ses histoires de manière à ce que la tension monte petit à petit, que le lecteur se trouve complètement pris dans l'histoire et qu'il en sorte complétement dérouté, sans savoir si le coté fantastique existait vraiment ou si ce n'était que l'imagination d'une petite fille perturbée.

Dancing Lolita, Gudule

J'ai profité de l'opération 300K de Bragelonne ce week end pour faire le plein en ebook. Parmi mes achats, on trouve du Gudule, une auteure que j'avais vraiment envie de découvrir depuis un moment. 

/!\ Spoiler

Dancing Lolita, Gudule

Editeur : Bragelonne
Collection : Ombre
Année de parution  : 2011 pour l'édition Epub, 2008 pour le roman
Format : Epub

A lire si
- Vous aimez la SF sans voyage spaciaux et outils ultra moderne
- Vous aimez l'anticipation

A ne pas lire si
- Vous n'aimez pas la violence

Présentation de l'éditeur (attention c'est la présentation du Club des Petites Filles Mortes dont est tirés cette novella)

Oyez, bonnes gens, le club des petites filles mortes ouvre ses portes. Au menu: sang frais, frissons, peurs bleues et nuits blanches à gogo. Avis aux amateurs ! Car ces gamines, elles en ont, de belles et terribles choses à vous raconter... Des contes modernes, effrayants et bouleversants, où elles se vengent des adultes avec une cruelle innocence. Avec un humour qui arrache le sourire et un style incisif unique en son genre, teinté de poésie et d'émotion. Bienvenue dans l'horreur des contes de fées qui ont mal tourné, au pays des enfances brisées dont les rescapées sont d'autant plus attachantes qu'elles peuvent devenir très, très méchantes...

Mon avis

J'avais envie de découvrir Gudule sans trop savoir à quoi m'attendre. Je savais qu'elle était d'abord un auteur pour enfant mais que parfois, elle écrivait des textes dit "horreur". Comme j'ai envie de découvrir un peu plus ce genre et que l'opération 300k de Bragelonne mettait Gudule à l'honneur si je puis dire, je me suis lancée.

Dancing Lolita commence dans le dancing du même nom par la mort d'une personne âgée dans le corps d'une adolescente. On découvre que dans ce futur proche, les vieux prennent des médocs et font des cures pour retrouver leur jeunesse. Du coup, on croise dans la rue autant de vrais enfants que de vieux ressemblant à des enfants. Et au milieu de tout cela, on trouve Mina, onze ans, violée tous les soirs par son beau-père qui après une nouvelle agression s'enfuit de chez elle, on trouve Abel, (vrai) vieux qui cherchent sa mère. Les deux personnages vont se trouver, s'adopter et essayer de vivre malgré ce qu'il a pu arriver dans le passé plus ou moins proche.

Je ne me suis pas tellement attachée aux personnages de ce livre, je le dis de suite. J'ai souvent eu l'impression de survoler ce qu'ils sont qu'autre chose. Mais le livre est court et il y a tellement de chose à apprendre et à lire. Finalement, ils ne sont là, pour moi, que pour humaniser un peu l'histoire. Parce qu'on entre dans l'horreur de l'humanité. Pour rajeunir les vieux (et boucher le trou de la sécu en même temps), il y a d'abord un médoc. Qui a fait des petits contrefaits, qui eux ont causé énormément de dégats, comme on le verra rapidement dans le roman. Les difformes, ces vieux prêts à tout pour rajeunir et qui finalement sont devenus pire que des monstres de foires. Et puis, il y a le marché noir et surtout la traite des jeunes. Parce que les vieux mâles veulent pouvoir se faire des vraies jeunes, même si la pédophilie est passible de la peine de mort. Alors on met en place des bordels avec des vraies enfants, tout ça dans la clandestinité. Du coup, on a toute la pègre qui se colle. On voit très peu des bons côtés de se rajeunissement des vieux et à vrai dire, on a vraiment l'impression qu'il n'y en a pas.

Et donc dans tout ça, on a Mina et Abel qui essaie de fuir tout ça et de le dénoncer aussi. Mais rien ne va vraiment dans le royaume de France. Et alors qu'on a l'impression que le bonheur va enfin arriver, c'est la chute qui vient à sa place. Parce que Gudule n'a pas envie d'écrire un happy end et qu'à vrai dire dans l'horreur qu'elle nous conte, ça aurait fait tache. Elle mène d'ailleurs tellement bien sa barque que j'y ai presque cru, moi, au Haapy End. Mais non. Et là est pour moi le talent de la dame, en plus de son écriture qui m'a vraiment bien plu. Dancing Lolita se lit d'une traite et avec l'envie de toujours aller plus loin dans la lecture pour savoir, pour comprendre comment tout cela est agencé, pourquoi les destins de deux personnes que tout oppose vont se lier ainsi et si tout va se passer comme ils le voudraient. 

J'ai donc beaucoup aimé ce petit roman, bien construit et terriblement prenant. A tel point qu'à peine fini, j'ai entamé (et fini, la chronique arrive), un second Gudule et que j'en ai un troisième sur le feu.

lundi 14 janvier 2013

Les pilleurs d'Ames, Laurent Whales

Voici le premier livre qui n'est pas de la relecture de cette année 2013. Et pour bien commencer en plus, il s'agit d'un livre du challenge 100% SFFF Francophone. Encore une belle découverte.

Les pilleurs d’âmes, Laurent Whales

Editeur : Ad-Astra
Collection : Ad-venture
Année de parution : 2010
Nombre de pages :  211

A lire si :
- Vous aimez les romans de pirateries
- Vous aimez les mélanges de genre
- Vous aimez les romans au présent et à la première personne du singulier

A ne pas lire si :
- Vous voulez de la SF pure et dure
- Vous rêvez d'espaces
- Vous cherchez de l'historique

Présentation de l'éditeur

1666...
« Les grosses balles de plomb claquent sur le bois de la chaloupe. Je prends conscience que j'ai de l'eau jusqu'aux chevilles.
Peu importe : c'est un voyage à sens unique.
Plonger, tirer, plonger, tirer...
Un choc sourd. Nous avons touché.
— Lancez les grappins ! À l'abordage ! »
Suivez les pas de Yoran LE GOFF dans ce trépidant roman d'aventures où espionnage intergalactique se mêle à la flibuste du XVIIè siècle, et à ses marins gouailleurs !

Mon avis

Le livre débute par un prologue se passant lors d'un abordage dans l'espace. Nous sommes de suite happés par l'histoire. Puis suite à ce prologue, nous nous retrouvons sut Terre, nommée T024, à l'an 1666. Un gros choc au début suite au prologue, mais on s'y fait très rapidement. Nous suivons Yoran, un E.T. venu sur notre planète afin  d'empêcher le kidnapping de l'Olonnais, amiral pirate par les Cartels.

Le roman est du genre transgenre justement. Yoran est un E.T. avec toute une technologie très développées et il se trouve donc au temps de la flibuste. Exit sur les trois quart du bouquin tous ce qui est relatif à la SF. On a bien la technologie du héros mais elle ne prend finalement que peu de place dans l'histoire. On la retrouve parfois, lorsque Yoran n'est plus narrateur et qu'on découvre par le biais de sa supérieure ce qu'il se passe à son époque. Ce mélange donne un roman assez détonnant, très loin de ce que j'ai pu lire jusque là en SF et ça m'a particulièrement plu.

Parlons d'abord de ce qu'il se passe en 1666. Yoran doit donc empêcher le recruteur des Cartels de kidnapper l'Olonnais et peut-être d'autres pirates afin de s'en servir dans leur espace-temps comme pirates. Pour cela, il ne doit pas interférer. Ça commence mal, dès le début, il tue deux flibustiers puis se fait embaucher pour la future expédition de l'Olonnais. Les pirates que l'on rencontre ont réellement existé. Je t'avoue que je n'en savais trop rien, je ne suis pas très portée sur la piraterie. N'empêche que ce détails est vraiment interessant, ajoutant une touche historique presque véridique à l'histoire. Yoran se trouve confronter à deux problèmes, découvrir le recruteur mais aussi ne pas changer l'histoire.

Durant ce temps, à son époque, le service Contre-Imix dont il fait partit est en danger. Les Cartels sont trop influents auprès de l'Empereur et veulent à tout prix faire disparaitre le Contre Imix. Pour cela, ils sont prêts à tout, surtout à convaincre l'Empereur que ça coute cher pour aucun résultat. Dans ces parties-là, nous suivons donc la chef de Yoran dans une guerre économique qu'elle ne maitrise pas vraiment vu qu'elle est militaire pure souche.

Nous nous retrouvons donc avec deux guerres, celle de l'amirale, économique et celle de Yoran, guerre plus "normale" à coup de sang et de coup bas. Ce second mélange (en plus de celui dans les époques) et le parallèle qu'on y trouve reste interessant, même si finalement, on en connait peu sur ce qu'il se passe à l'époque de Yoran et de l'amirale. Par contre, on comprend un peu mieux pourquoi le Cartel veut l'Olonnais avec lui. Et puis en même temps que l'amirale galère, Yoran lui effectue une plongée en enfer. Il devient de plus en plus pirate, assiste bien malgré lui à sa propre déchéance jusqu'à ce qu'il arrive à remonter la pente, doucement. 

Les Pilleurs d'âmes est donc un livre que j'ai beaucoup aimé, un coup de coeur même (le premier de l'année). J'ai adoré le mélange des genres, le héros qui n'est pas si gentils que ça, les pirates et leur us et coutumes (même si tout de même bien sanglantes), les deux conflits qui se répondent si bien et puis surtout, l'écriture de Laurent Whale, fluide, prenante. Je recommande vraiment à tout ceux qui n'y connaissent pas grand chose en SF et qui ne veulent pas se prendre la tête avec des univers entiers à assimiler mais aussi à ceux qui aiment la SF et l'histoire.
 

lundi 7 janvier 2013

La Bannière du Dragon, La roue du Temps tome 4, Robert Jordan

J'ai repris ma relecture de la saga de la Roue du Temps avec plaisir et du coup, ce tome 4 est le premier livre lu en 2013. La petite pose dans la fantasy a fait du bien, j'ai repris ma lecture avec beaucoup de plaisir.

/!\ Spoiler un peu partout !

La Bannière du Dragon, La roue du Temps tome 4, Robert Jordan

Editeur : Pocket
Collection : Fantasy
Année de parution : 1997 (c'est amusant d'ailleurs, j'ai encore l'étiquette du prix en franc dessus (il m'avait couté 47 francs et quelques pour ceux que ça intéresse))
Titre en VO : The great Hunt
Année de parution en VO : 1990
Nombre de page : 385

A lire si :
- Vous avez aimé les premiers tomes
- Vous avez envie d'en découvrir plus sur le Cor
- Vous voulez de l'action, de la poursuite, du mystére, des Aes Sedai...

A ne pas lire si
- Vous ne voulez pas de livre iniatique
- Vous n'aimez pas que les personnages soient dispercés dans le monde
 
Présentation de l'éditeur
 
Pour Rand al'Thor et ses compagnons, le succès de la reprise du Cor de Valère est de bien courte durée.
Car l'instrument fabuleux qui a le pouvoir d'appeler les héros des temps passés, vient de disparaître à nouveau dans des conditions dramatiques.
Rand doit maintenant livrer bataille contre mes Seanchans, ces impitoyables guerriers venus de l'autre rive de l'océan. Seul contre les armées... la magie du Cor suffira-a-t-elle à le sauver ?
 
Mon avis
 
Nous avions laissé le petit groupe du champ d'Emon divisé dans le tome précédent. Rand, Hurin et Loial avaient voyagé par les pierres portes avec une étrange femme et se trouvent à présent à Cairhien avec le Cor de Valère et le poignard. Mat, Perrin, les Shénariens ainsi que Vérine Sedai continuaient tant bien que mal à chercher le Cor et le poignard, les filles elles étaient enfin à la Tour Blanche pour apprendre à user du pouvoir.

A Cairhien, Rand passe pour un seigneur et se trouve embarquer bien malgré lui dans le Grand Jeu, un jeu politique extrément prisé par les habitants de la ville. Malheureusement pour lui, ce n'est pas le seul problème qu'il rencontre. Les amis du Ténébreux de Fain sont aussi présent avec des Trollocs et il doit les affronter. Or pendant un des affrontements, le Cor et le Poignard sont volés par leur ennemi. C'est à ce moment que Mat et les autres les retrouvent dans la ville. La trace du Cor est retrouvé dans un manoir appartenant à un grand seingeur de la ville. Grace à une invitation, Rand, Mat, Ingtar, Hurin et Vérine s'y rende. Mais il est déjà trop tard. Barthanes Damondred (le seigneur) donne alors à Rand un message de Fain. Celui-ci se trouve à Falme avec les deux objets convoités.

Pour y aller, Rand compte prendre les Voix une nouvelle fois. Problème, que se soit par la Porte de Cairhien ou celle du stedding Ogier non loi, le vent noir guette. Décision sera prise de passer par les pierres portes. Mais (oui il y a toujours un mais), le voyage est bien plus long et éprouvant que ce qu'il était prévu, Rand et les autres découvrant de multiples possibilité sur leur avenir.

Pendant ce temps, Nyneave, Egwene, Elayne et Min s'embarquent par les Voix vers Falme sous ordre de Liandrin Sedai. C'est un piège qui les conduit tout droit sur les Seancheans qui font prisonnière Egwene. Celle-ci devient donc une damane, attachée par une laisse à une autre femme et devant lui obéir. Min aussi est faite prisonnière. Nyneave et Elayne vont tout mettre en oeuvre pour la sécourir. Pendant ce temps, les garçons sont enfin à Falme et veulent récupèrer le poignard et le Cor.

Je m'arrête là pour le résumé je ne vais tout de même pas raconter la fin. 
 
Généralement, je conseille à qui veut découvrir la Roue du Temps de lire au moins jusqu'à ce tome. Déjà parce qu'il finit une partie de la Saga (le Cor de Valère est retrouvé) mais aussi pour le final qui pourrait presque conclure la saga (presque hein...). Enfin, après avoir lu ce tome, on a assez de cartes en mains pour vouloir continuer un peu  plus. 
 
Dans ce tome, nous en découvrons un peu plus sur les Seancheans qui sont au centre de l'intrigue durant bien les trois derniers quarts du roman. L'intrigue se resserre un peu plus sur le Cor de Valère et le poignard de Mat, on en oublierait presque durant un moment que le Ténébreux n'est jamais bien loin ( du moins jusqu'à la fin). Ce tome est bourré de rebondissement, entre la perte du Cor, le vent noir dans les Voix, les assassinats suite aux passages du petit groupe, emprisonnement d'Egwene, la redécouverte du Cor et surtout la fin, on est vraiment servie. Je crois vraiment que c'est le tome que j'aime le plus dans cette relecture bien qu'il manque encore des personnages que j'adore dans la saga.

Les personnages commencent enfin à comprendre ce qu'ils sont vraiment. Rand se voit dans l'obligation d'accepter ce qu'il est, Perrin semble moins se morfondre sur son sort (pas des masses tout de même), Mat pour l'instant reste égal à lui-même, les filles, elles, se découvrent bien plus forte que ce qu'elles pensaient être. Leur évolution se fait toujours lentement mais ils n'en deviennent que plus interessant. Et autant vous dire que pour un personnage, j'ai été carrément bluffé (ne me souvenant plus de ce qu'il allait lui arriver).

Finalement, La Bannière du Dragon est un vrai tome charnière dans cette saga et il est indissociable du Cor de Valère (les deux formes le second tome de la saga en VO). Il met fin à l'épopée du Cor mais annonce déjà la suite qui sera encore plus prenante. De plus, il met en scène pour la première fois l'Ajah Noire (Liandrin) et les trahisons qu'il peut y avoir même au sein du groupe des Shénariens. Il prépare aussi le terrain avec la guerre civile dans le Cairhien mais aussi celle entre l'Arad Doman et le Tarabon qui seront bien plus présente dans les tomes suivants. 

mercredi 2 janvier 2013

L'échange, Brenna Yovanoff

Normalement, j'aurais du lire un tome de la Roue du temps, mais après presque deux mois de fantasy, j'avais besoin de me changer un peu les idées. J'ai donc pris un livre fantastique, pour changer un peu.

L'échange, Brenna Yovanoff

Editeur : Michel Lafon
Collection : /
Année de parution : 2012
Titre en VO : The replacement
Année de parution en VO : 2010
nombre de page : 329

A lire si
- Vous aimez les jeunes héros
- Vous aimez les légendes sur les chanceling

A ne pas lire si :
- La couverture vous fait peur
- Vous n'aimez pas les ambiances humides.
- Vous ne voulez pas d'histoire d'amour

Présentation de l'éditeur

Mackie Doyle n’est pas un humain, même si tous les habitants de la petite ville de Gentry le considèrent comme un des leurs. Voilà seize ans, il a été échangé contre un bébé humain. C’est le prix à payer pour la paix avec le monde d’où il vient : un univers terrifiant où d’obscurs tunnels suintent des eaux pestilentielles, peuplé de morts-vivants et dirigé par une étrange princesse tatouée.
Depuis, Mackie se bat pour survivre, malgré ses allergies mortelles au fer, au sang et aux lieux sacrés. Quand la plus jeune sœur de Tate, la fille qu’il aime, disparaît, il décide de tout faire pour la retrouver, même s’il doit affronter pour cela les plus sinistres créatures. Dans cette descente aux enfers, trouvera-t-il enfin sa véritable place ?

Mon avis

J'ai pris ce livre à cause de sa couverture. Pourtant je t'avoue qu'elle me fait peur cette couverture, surtout en temps que Mère. Puis, j'ai lu la quatrième de couverture et je me suis dit, "allez, prends le, il a l'air vraiment pas mal. " Et effectivement, ce livre n'est pas mal mais souffre tout de même de beaucoup de défauts.

Mackie n'est pas humain, il a été échangé. Il essait de survivre à un environnment plus qu'hostile avec l'aide, d'Emma, sa grande soeur. Mais voilà, un nouveau bébé est mort, un nouvel échangé. Tate, la soeur de la petite fille est sure qu'il s'agit d'un échangé et elle compte sur Mackie pour l'aider. Sauf que celui-ci a d'autre problème, concernant ce qu'il est.

J'ai aimé le fait que l'histoire reprennent la légende des chancelings. On trouve peu d'histoire, je trouve, sur cela. De plus, l'ambiance de l'échange est vraiment particulière. C'est un livre assez noir, très sombre. Les habitants de Gentry semblent résigner par ce qu'ils leur arrivent. Oui, il y a des échanges, mais ils semblent ne pas vouloir faire grand chose pour y remédier. On a vraiment cette impression de lassitude en lisant le livre, comme si rien ne pourrait jamais changé. Il y a aussi très peu d'espoir dans ce bouquin durant quasiment tout le long que se soit de la part de Mackie ou de celui des autres personnages. Heureusement la fin est un peu plus colorée, je dirais.

Parlons un peu des personnages. Mackie, le narrateur et héros donc, est un jeune homme de seize ans qui rêve juste d'être normal. Il est tourmenté par ce qu'il est mais aussi par les problèmes de la jeunesse (lycée, amour...). A vrai dire, il est avec Tate et Emma, sa soeur, le seul "humain" a être un peu interessant. J'ai de loin préféré les "autres", La Morrigan et sa troupe. Ils sont beaucoup moins lisses que les humains et ça fait du bien, parce que sinon le récit aurait vraiment été plat.

Pourquoi je dit ça ? Parce que bien que l'idée de départ soit vraiment bonne pour moi, le fait d'avoir prit un héros ado ne va pas. L'auteure se concentre beaucoup trop sur les amourettes de lycée et autres problèmes de la jeunesse, en oubliant parfois l'important. Enfin, heureusement que nous n'avons pas tout à fait droit au triangle amoureux... Mais du coup, on perd parfois le fils de ce qui est important (et puis Alice, je l'aime pas, un point c'est tout).

Malheureusement à cause de ces problèmes du à l'âge du héros, on reste sur notre faim pendant bien les deux tiers du livre. Pour moi, seule la fin est vraiment intéressante, bien que beaucoup trop rapide finalement. J'ai eu une impression de livre un peu bâclé sur le coup. Ce que je trouve vraiment dommage lorsqu'on connait l'idée de départ. J'ai tout de même apprécié ma lecture, surement du au fait que l'écriture de Yovanoff reste plaisante et qu'elle a su mettre des personnages intéressants (même si trop peu à mon gout) dans son livre.

En conclusion, c'est donc un livre qui se lit rapidement (deux soirs pour moi) mais que je ne relirais pas forcément. Dommage, j'aimais tellement l'idée de départ. D'ailleurs, si vous connaissez d'autres livres avec cette idée là, n'hésitez pas à me donner les titres.