mardi 31 juillet 2012

Accros du roc, Terry Pratchett

Encore un petit tour à Ank Morpock pour moi, cette fois-ci en compagnie des mages et de la Mort

Accros du roc, Terry Pratchett

 Editeur : Pocket
Collection : Fantasy
Année de parution :2000 chez l'Atalante, 2004 chez Pocket
Titre en VO : Soul music
Année de parution en VO : 1994
nombre de pages : 416

A lire si
- Vous aimez les Annales du Disque-monde
- Vous aimez La Mort et les mages
- Vous aimez l'humour anglais

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas le rock
- Vous avez du mal avec les jeux de mots

Présentation de l'éditeur

Suzanne est une jeune étudiante discrète. Si discrète qu'elle devient très souvent invisible. Ses origines familiales sont un peu floues d'ailleurs... Un beau jour, la Mort aux Rats vient la chercher en couinant, Suzanne ne comprend pas un mot mais elle sent que quelque chose de grave et d'important se prépare. Un magnifique cheval blanc l'emmène à travers les airs jusqu'à une immense demeure : ah oui, il s'agit de la maison de la Mort. Son grand-père. Il vient d'avoir une petite crise existentielle et a délaissé ses affaires courantes. Suzanne doit assurer l'intérim. Pendant ce temps-là, à Ankh-Morpork, un jeune barde débarque en ville, accompagné de sa harpe et bien décidé à en jouer. En chemin vers la Guilde des Musiciens, il rencontre ses futurs acolytes, un troll et un nain, le premier tape sur des cailloux et le second s'essouffle dans un cor. Mais un accident est vite arrivé : le jeune barde perd son instrument et trouve à la place une guitare, animée semble-t-il d'une vie propre. Le premier concert - illégal - est un feu d'artifice le premier Groupe de rocs du Disque-Monde vient de se créer et fait un sacré remue-ménage à Ank-Morpork ! Mais cette guitare met le barde en danger de mort, et Suzanne devra intervenir... Roc and troll, quand tu nous tiens !

Mon avis

J'aime toujours autant lire du Pratchett, chose que mon homme apprécié moins, vu qu'il se fait souvent réveiller parce que je suis morte de rire. Enfin, à force il s'habitue. Cet épisode des Annales nous conte l'arrivée du roc (du rock quoi) à Ank-Morpok mais aussi le départ de la Mort pour oublier et l'arrivée de Suzanne, sa petite fille en temps que Mort. Oui comme ça, ça à un peu l'air compliqué. Mais comme toujours avec Pratchett, tout fini par se regrouper.

Commençons par le départ de la Mort. Il veut oublier, chose qui ne lui est pas possible. Il a d'ailleurs une si bonne mémoire, qu'il se souvient du futur. Mais voilà, la mort de sa fille et de son gendre ne l'aide pas et il décide de tout faire pour oublier. Il quitte encore son boulot et s'en va oublier. Forcément, son départ engendre une nouvelle Mort, Suzanne, sa petite fille (faut pas faire attention à la généalogie de la famille de la Mort, ça donne mal à la tête). Suzanne possède beaucoup de pouvoir de son grand père, dont la VOIX et le fait de paraitre invisible si elle le veut. Sauf que Suzanne est humaine et que le boulot de la Mort, elle ne le comprend pas vraiment. Encore moins lorsqu'elle doit tuer un jeune barde, qui joue ce qui va devenir la musique roc.

Dans cet épisode, nous retrouvons donc la Mort, toujours aussi drôle. Je crois d'ailleurs que c'est le personnage le plus drôle des Annales. Nous rencontrons aussi Suzanne, sa petite fille (que vous connaissez peut-être si comme moi, vous avez lu le Père Porcher). Nous avons aussi les mages, est autant dire, ils m'ont fait rire à redevenir des ados rebelles en écoutant le roc. Nous avons aussi le Groupe de roc, composé d'un nain, d'un troll et de Kresken dit Buddy. Buddy qui est l'homme que Suzanne veut sauver et par qui tout commence.

L'histoire est agréable, divisée entre la Mort, Suzanne, les mages et le Groupe de Roc. Les dialogues sont toujours aussi succulents, surtout avec l'arrivé de Planteur en agent ou encore les dialogues des mages, enfin de Ridculle et des autres mages. D'ailleurs, Ridculle fait partie des seuls mages qui n'est pas atteint par le roc.

Comme toujours avec Pratchett, nous avons une petite critique, ici sur le rock mais aussi sur la vie et la mort et l'oubli. C'est toujours aussi bien mené et on ne s'ennuie absolument pas. J'ai même trouvé Suzanne moins chiante que dans le Père Porcher et je crois que c'est mon épisode préféré des mages (le doyen, mon dieu, le doyen !), ils sont carrément plus à l'ouest que d'habitude et j'adore.

Finalement, c'est un petit avis que je donne. C'est encore un bon livre des annales, un très bon même. Il est rempli de bon jeux de mot, surtout pour les noms des groupes de roc naissant (on retrouve les Houes par exemple ou Pierre qui roule). Et puis il y a la Mort et pour moi, ça fait tout le livre. Imaginé donc la Mort qui s'engage dans la légion étrangère ou qui va se saouler comme un malade au bar du coin.

Donc, je conseille bien sur ce livre et vivement que je retourne dans le Disque Monde !

samedi 28 juillet 2012

Divergent, Veronica Roth

Je comble mon petit retard dans les dystopies jeunesse à la mode et qui me plaisent de prime abord. J'ai lu Divergent en trois soirs et autant le dire, j'ai beaucoup aimé.

Divergent, Veronica Roth

Edition : Nathan
Collection :Blast
Année de parution : 2011
Titre en VO : Divergent
Année de parution en VO : 2011
Pages : 440
 A lire si :
- Vous aimez les dystopies Jeunesse
- Vous aimez l'action
- Vous aimez les livres d'initiation

A ne pas lire si
- Vous n'aimez pas les héroïnes jeunes
Présentation de l'éditeur
Cinq destins. Un seul choix. Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. À 16 ans elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitudes n’est pas concluant. Elle est divergente, elle est en danger de mort !

Mon avis

 Béatrice vit parmi les altruistes parce que c'est la faction de ses parents. Sauf qu'elle ne se sent pas altruiste. Lors du test qui permet aux jeunes de faire le choix de leur faction future, Beatrice découvre qu'elle n'est pas juste une altruiste ou juste une audacieuse, non, elle peut être ce qu'elle veut. Sauf qu'on la met de suite en garde, elle n'a pas le droit de dire qu'elle est divergente. Elle finit par choisir les audacieuxs et l'aventure commence pour elle. Aventure ponctuée par un sinistre complot au sein des diverses factions qui a pour cible sa faction de naissance, les altruistes.

Le livre commence assez doucement, on découvre Béatrice, jeune fille de seize ans qui ne se trouve pas vraiment à sa place dans la faction de ses parents. Cette partie est assez ennuyeuse mais elle permet de mettre en place l'histoire. Tout commence vraiment lors du test du choix. Béatrice découvre qu'elle est divergente. C'est réellement à partir de là que pour moi, l'histoire commence.

Une fois son choix fait, chez les Audacieux, Béatrice, à présent nommée Tris, essaie  de se fondre à sa nouvelle faction. Mais ce n'est pas si simple que cela, elle doit affronter les autres novices, son envie de revoir ses parents, et bien d'autres épreuve. Elle doit aussi faire face à l'amour naissant en la personne de Quatre, son instructeur.

Le livre est bourré d'action. Cela ne s’arrête pas du tout. Tris passe d'une épreuve à une autre, d'un moment de calme à un moment d'action intense.

J'ai apprécié quasiment dès le départ le personnage de Tris, assez étonnant lorsqu'on sait que j'ai eu beaucoup de mal avec Katniss au début ou avec Callie dans Starter. Là, j'ai trouvé une héroïne qui a beaucoup de faiblesse et qui sait parfaitement qu'elle n'est pas la plus forte, la plus douée ou autre. Elle est moins naïve que ce que l'on pourrait croire. Finalement, elle reste une fille de seize ans normale, si ce n'est sa capacité à pouvoir contrôler les simulations ou à ne pas pouvoir être en mesure de choisir sa faction.

J'ai aussi aimé sa relation avec Quatre. Déjà parce que YES, il n'y a pas de triangle amoureux. C'est lui et pas un autre, et ça, franchement, c'est bien (marre des triangles amoureux). De plus Quatre est un personnage réellement intéressant à mon gout. Il cache beaucoup de chose mais en même temps, il est incapable de cacher son attirance pour Tris, même lorsqu'il veut le faire passer pour juste de l'interêt du à ses résultats durant les tests.

Les autres personnages sont aussi sympa. J'ai beaucoup aimé Christina et sa sincérité, Eric, l'un des méchants de l'histoire, et sa manière de faire, mais aussi la mère de Tris. 

Mais Divergent n'est pas qu'une histoire d'amour et d'action. Véronica Roth touche du doigts différents problèmes de l'adolescence, la dépression, la peur de soi, de l'autre, le suicide, la confrontation avec les parents ou même la violence faite par les parents à leur enfant. J'ai été beaucoup touché par sa vision des suicidés, vu de deux façons dans l'histoire, par Tris et par Eric.  C'est un aspect qui m'a beaucoup plus. Les problèmes de ces adolescents font que le monde de Roth m'a semblé beaucoup plus réel que celui de Starters par exemple.

Autre chose que j'ai beaucoup aimé, c'est le monde que Roth a crée. L'idée de faction n'est vraiment pas mauvaise, j'ai même trouvé cela plus interessant que les districts d'Hunger Games. Par contre, comme toujours, j'aurais bien aimé savoir comment ils en sont arrivé là, à faire des factions et pourquoi ils sont enfermés dans Chicago. Je me dis en même temps que ce n'est que le premier tome, donc peut-être dans le second.

Passons à présent au style de l'auteur/traducteur. L'histoire se déroule au présent, à la première personne, comme beaucoup de dystopies jeunesse. Roth emploie des termes simples, des phrases simples. Le parler de ses héros est plutôt actuel, avec quelques familiarité bien sympa. Par contre, j'ai trouvé quelques heures de français (méchant traducteur lol). En tout cas, je ne peux pas vraiment dire que ce livre brille par un style particulier et pourtant, cela ne m'a pas gêné le moins du monde.

En conclusion, même s'il n'est pas un coup de coeur comme Hunger Games, j'ai vraiment aimé ce livre. J'attends maintenant avec hâte la sortie en français du tome 2, Insurgent (je crois qu'il sort le 1 novembre)

mercredi 25 juillet 2012

Les derniers hommes, Episode 6, Le dernier jugement, Pierre Bordage

Et voilà, j'y suis. Je viens de finir à l'instant le dernier épisode des Derniers Hommes. Je quitte donc cet univers avec un peu de peine, je m'y étais attachée en deux mois de lecture.

Attention spoiler sur les épisodes précédent et sur lui-même

Les derniers hommes, Episode 6, Le dernier jugement, Pierre Bordage

Edition : Au diable Vauvert
Année de parution : 2010 au diable vauvert, 2000 chez librio
Format : Epub
Poids : 265 ko
A lire si :
- Vous avez aimez le premier tome
- Vous aimez le post-apocalyptique
- Vous voulez un peu d'action
A ne pas lire si :
- Vous n'avez pas aimé le premier tome
- Vous cherchez de la romance
- Vous ne voulez pas réfléchir
Présentation de l'éditeur
Après le temps des fléaux vient celui du renouveau.Le printemps précoce semble annoncer une métamorphose radicale de la terre. Et aussi l'émergence d'un règne où les hommes n'ont plus leur place. Pour Solman et son peuple,le seul espoir repose sur Kadija,la Sainte envoyée par Benjamin à leur rencontre. En proie à ses doutes,à ses désirs humains, elle attend le donneur sur l'autre rive de la Loire. Mais Solman et ses derniers compagnons de route ont perdu le contrôle de leur radeau sur le fleuve grossi par la fonte des neiges et des glaces.
La nature a-t-elle déjà condamné les hommes ?Ou bien laissera-t-elle à Solman le choix d'un dernier jugement ?

Mon avis

Solman, Moram, Wolf, Ishamil et Kadija se rendent au rassemblement des tribu de l'Eskato, afin d'empêcher la fin de l'humanité. Je crois que cette simple phrase résume le livre. Il est grand temps pour nos héros de se bouger un peu pour sauver tout le monde, c'est enfin ce qu'ils font. Ils ne fuient plus, ils avancent vers l'ennemi. 

Solman a enfin compris pourquoi il est là, pourquoi il a ressenti la puissance destructive et ce qu'il doit faire. Kadija s'ouvre à lui, découvrant les joies de l’accouplement mais aussi les mêmes doutes qui assaille celui qui l'a envoyé sur Terre, Benjamin. Le doute s'installe dans l'esprit de l'Eskato, la puissance destructive.

Cet épisode est celui des révélations. La première est celle de l'identité du père de Solman et du tueur de sa mère. Comme je m'en doutais, Wolf n'était donc pas là pour rien. Mais il nous révèle aussi pourquoi et comment l'Eskato fut créer, qui sont les anges et les Saints, pourquoi l'humanité ne doit plus vivre.

Même si parfois je me suis ennuyée durant les explications (style Wolf raconte quand même deux fois qu'il est le père de Solman mais aussi le tueur de sa mère à deux chapitres d'intervalle), j'ai été ravie de voir que je n'avais pas tout faux. Et puis, ce tome est vraiment là pour faire réfléchir. La création de l'Eskato est bel et bien humaine, elle est d'ailleurs même chrétienne vu qu'elle se base sur l'Apocalypse de la Bible. Pourtant, elle a permis de rassembler des hommes intelligents (et riches aussi...) pour pouvoir créer un monde meilleur. Mais un monde sans les autres être humains. A se demander s'ils n'avaient pas pu plutôt penser à le créer avec les humains... On découvre un mouvement qui ressemble finalement beaucoup à l'idéologie Aryenne dans sa pensée, les êtres "purs" doivent être sauvés alors que les autres doivent crever, même si c'est à petit feu. Autant dire que cela fait tout de même assez peur, parce qu'un tel mouvement pourrait exister...

C'est vraiment cette partie de réflexion que je garde de cet épisode. Avouons-le, il n'y a pas beaucoup d'action et la découverte de son corps par Kadija ne m'a pas vraiment plus et à vrai dire, à part ça et les vaches sauvages, il n'y a rien d'autre. Non c'est vraiment la réfléxion qui prend le plus de place et si le lecteur ne veut pas y réfléchir, tant pis pour lui, finalement. C'est un peu dommage parce que cet épisode clôt l'histoire et qu'il faut supporter des chapitres d'explications qui auraient finalement pu pour certains se trouvaient plus avant dans l'histoire (pas tous quand même).

Et puis, puis il y a cette fin, que je ne raconterais pas mais qui a faillit m'arracher une larme ou deux. Une fin magnifique en fait, où finalement l'homme reprend sa place sur Terre mais avec un prix énorme à payer.

Finalement, Le dernier Jugement aura été le livre que j'ai le moins apprécié de cette saga même si j'ai beaucoup aimé (paradoxal hein). J'ai trouvé dommage qu'on laisse un peu de côté les personnages pour les explications trop longues parfois, dans lesquelles je me suis un peu perdue. Mais il fallait aussi une fin comme celle-ci aux Derniers Hommes.

Ces deux-mois m'ont permis de découvrir un genre que je connaissais fort mal et un auteur que je ne connaissais pas du tout. Je lirais à nouveau du post-Apocalypse et je lirais à nouveau du Bordage, ça c'est sur.

Et une petite anecdote de lecture se trouve aussi ici

La Photo, Marie Desplechin

Après avoir fini l'intégrale 2 du Trone de fer, je me suis jetée sur ce petit livre, sachant que je le finirais dans la soirée. Un livre assez étonnant...

La photo, Marie Desplechin

Edition : Points
Collection : Littérature
Année de parution : 2007
Nombre de pages :116

A lire si
- Vous voulez une lecture rapide
- Vous vous interessez aux personnages

A ne pas lire si
- Vous voulez une vraie histoire
- Vous n'aimez pas les monologues

Présentation de l'éditeur

C’est une photo prise dans un jardin, un jour d’été. Quatre personnages posent sous un arbre. Dans le cadre, derrière une haie, apparaît un cinquième individu énigmatique. Les monologues de ces cinq hommes et femmes, en plus de celui du photographe, tissent autant de liens fraternels ou secrets. De confidence en confidence, des vies se construisent, dans le trésor des mémoires.

Mon avis

Ce livre m'a été conseillé par ma libraire qui commence à bien connaitre mes goûts. Je la remercie encore pour ce moment de détente que j'ai passé avec ce livre, elle ne s'était pas vraiment trompée.

La photo est un livre étrange. Il n'y a pas d'histoire, il y a des histoires. Tout commence par une photo de cinq personnes prises un jour d'été. A partir de cette photo, ils vont se décrire, décrire les autres, leurs relations, leurs vie, ce qu'ils voient des autres à partir de cette simple photo. Du coup, plusieurs petits moments de vie se trouvent mêler dans ce livre et c'est cela qui en fait sa force.

 Les personnes de la photo se connaissaient tous d'une manière ou d'une autre. Nous avons Séréna, photographe imbue de sa personne et de son travail, son ami, Peter, ancien chanteur à présent écrivain, Mélanie, amie des deux, avocate, Yasmine, employée à l'hopital, amie de Mélanie qui ne connait pas les autres, Marc, le photographe, ancien amant de Mélanie mais aussi fan de Peter et ayant été photographié une fois par Séréna et enfin le dernier, Edouard dont je ne dirais rien, je vous laisse le découvrir.

On découvre au fur et à mesure comment tout ce petit monde s'est connu et comme ils se voyent entre eux. C'est assez amusant parce que là où une voit Peter qui s'ennuie, lui dit qu'il s'éclate comme un fou. Là où Mélanie croit que Marc l'apprécie vraiment, on découvre qu'en fait, elle le gonfle un peu. Là où Yasmine semble toute timide pour les autres, on découvre qu'elle ne l'est pas tant que cela.

J'ai apprécié les relations entre eux, la manière dont ils voient chacun l'élément qui a fait qu'ils sont amis, qu'ils se sont séparés. A partir d'une simple photo, c'est tout un univers qui se déroule à nous, vue par de multiples point de vues, tellement différents. La Photo est un livre sociologique, sur la vie, les amitiés, les passions. J'aime comme tout se regroupe juste à cause d'une simple photo, et pour moi, qui suis photographe amateur, c'est quelque chose qui m'a plus, vraiment.

La Photo se lit particulièrement vite. Déjà il est court mais en plus il est illustré. J'avoue que les illustrations ne sont pas faites dans un style que j'apprécie à la base et que pour moi, elles n'ont pas amenées grand chose à l'histoire. Par contre, j'ai aimé comme elles se mêlent parfois au texte, illustration puis le texte par dessus. 

La photo est un livre que je conseille à qui veut découvrir un peu plus sur les rapports entre être humain sans se prendre la tête.

Le trône de Fer, intégrale 2, GRR Martin

Et voilà, fini ma seconde intégrale du Trône de Fer. J'aurais mis un moment à la lire, mais franchement, qu'est-ce que c'était bien ! J'averti par contre de suite, c'est plus un long résumé qu'un vrai avis que vous aurez là.

Attention, spoiler sur l'intégrale 1 et sur lui-même

Le trône de Fer, intégrale 2, GRR Martin

Edition : J'ai lu
Collection : Fantasy
Année de parution : 2010 pour le Livre de poche (2012 pour mon édition avec le visuel de la série), 2009 pour Pygmalion
Titre en VO : Song of Ice and Fire, book 2 : A Clash of Kings
Année de parution en VO : 1999 chez HarperCollins
Pages : 954
A lire si 
- Vous aimez la fantasy médiévale
- Vous aimez avoir à faire à de multiples personnages
- Vous aimez les complots et intrigues de cour
- Vous aimez les batailles épiques
A ne pas lire si
- Vous vous perdez facilement avec plus de cinq personnages
- Vous voulez des elfes et autres créatures magiques
- Vous n'aimez pas la violence
 Présentation de l'éditeur

Au royaume des Sept Couronnes, rien ne va plus. La mort du roi Robert a clos une longue période d’été, de paix et d’apparente prospérité : le Trésor est au bord de la banqueroute, et trop nombreux sont les candidats prétendument légitimes au Trône de Fer : Stannis et Renly Baratheon le disputent à leur neveu Joffrey, tandis que Robb Stark, proclamé roi du Nord, s’efforce de venger son père naguère condamné à mort et exécuté sous couleur de trahison. Au fin fond de l’Orient, l’unique descendante des anciens rois targaryens médite sa revanche en élevant ses trois dragons… L’hiver vient, qui grouille de forces obscures, de mages et de morts-vivants, d’intrigants sournois prêts à tous les maléfices en vue de fins impénétrables.

Mon avis

Plus je lis le Trône de Fer plus j'aime. Réellement. Je suis devenue complète folle de cette saga et si ce n'était pour ne pas avoir à attendre trouze milles ans pour avoir les dernières intégrales, je lirais la suite dès maintenant. Mais passons donc à l'avis en lui-même, Avis qui va être long...

Nous avions laissé Westeros dans le chaos. Eddard Stark était mort, exécuté sous les ordres de Joffrey devant ses filles. Sansa se retrouvait prisonnière des Lannister et Arya dans les mains de Yoren, membre de la Garde de nuit. Robb partait en guerre contre les Lannister, emprissonant Jaime. Il envoyait sa mère vers Renly et Theon vers son père. A présent, Robb est toujours en guerre, Tyrion devient main du roi, Renly et Stannis se déclarent rois et entre en guerre contre Joffrey et contre eux... Catelin est envoyée par son fils auprès de Renly et Theon auprès de son père. On s'en doute, tout cela n'est pas de tout repos et Westeros sombre encore plus dans le chaos (et encore je ne dis pas tout là comme ça)...

Au niveau des personnages point de vue, nous avons Arya, Catelyn, Bran, Tyrion, Sansa, Jon et Daenerys pour les déjà connus, se rajoute Davos, homme de main de Stannis et Theon Greyjoy. Avec tout ce petit monde, nous avons une vue sur la plupart des évènements majeurs du moment. J'ai beaucoup aimé que ce tome se concentre plus sur les plus jeune (à part Davos, Tyrion et Catelin). Cela nous donne une autre vision de la guerre, surement plus éprouvante que si elle était racontée par les adultes.

Arya essaie de regagner le nord en compagnie de la garde de Nuit déguisée en garçon et de Yoren. Avec elle se trouve aussi Gendry, fils batard de Robert, pourchassé par Cersei. Elle nous permet de découvrir l'exode massif du peuple mais aussi les camps de Lord Tywin Lannister puisqu'elle se retrouve prisonnière de celui-ci, sans qu'il ne s'agit qui elle est. J'avoue que ce ne sont pas forcément mes passages préfèrés bien que j'adore Arya. 

Sa soeur, toujours à Port Réal, découvre les joies d'être fiancé à un fou. Parce que oui, Joffrey est carrément dingue. Il la fait frapper par les manteaux blancs. Elle ne trouve de réconfort qu'auprès d'un chevalier déchu et alcoolique qui lui assure qu'il va la faire partir de là mais aussi auprès du limier. D'ailleurs, c'est une étrange relation qui nait entre eux et qui ne me déplait pas du tout. Grâce à Sansa, nous découvrons la folie de son "cher" Joffrey mais aussi les manigances de Cersei. Et autant le dire, si Joffrey est barge, je pense que c'est de famille. Sansa est devenue un personnage moins peste que dans la première intégrale, moins naïve aussi et franchement, ça fait du bien. Cette demoiselle a un grand avenir dans la politique, je le sens.

Bran est toujours à Winterfell où il est devenu en l’absence de son frère, le Stark de la maison. Il est obligé de recevoir les bannerets de son frère et de supporter les deux nouveaux pupilles de sa mère, les Walder Frey (oui ils portent le même nom, mais chez les Frey, c'est courant). L'arrivée des enfants Reed, Meera et Jojen, lui font prendre conscience qu'il fait des rêves de loups et l'aide à prendre confiance en lui. Les passages avec Bran restent dans mes préférés. J'aime ce garçon pour qui la vie n'a pas été rose et avec lui nous apprenons finalement beaucoup de chose.

Theon envoyé par Robb auprès de son père, décide de tourner casaque et d'attaquer Winterfell. Avant celà, il se rend donc chez papa, dans les iles de Fer et rencontre sa charmante soeur Asha. Autant le dire entre lui et elle, ce n'est pas l'amour fou. Finalement, il part pour le nord, et prend Winterfel. Des passages de Theon, je retiens surtout la demeure de son père, Pik. Elle m'a fait pensé à Castelcerf dans l'assassin Royal de Hobb, ne me demandait pas pourquoi. De plus, Theon est un personnage vraiment interessant. Il devient traitre et cela finit par le ronger mais en même temps, il a une force d'esprit incroyable descendue par une malchance tout aussi incroyable.

Pendant ce temps, Catelin se rend auprès du roi Renly. Alors qu'elle discute avec lui avant la bataille contre Stannis devant Acccalmie, elle assiste à la mort de celui-ci. Elle se sauve en compagnie de Brienne, femme chevalier et revient à Vives Aigue. Catelin n'est pas du tout mon personnage préféré, mais j'aime pourtant la suivre à cause de sa vision de mère mais aussi parce qu'elle rencontre toujours des gens passionnants, comme Brienne. De plus, elle fait avancer quelques intrigues (pas beaucoup) et puis sa discution avec Jaime dans les prisons de Vives Aigues est juste mémorable.

Encore pendant ce temps, Tyrion, devenu Main du Roi, doit tout faire pour préserver sa vie mais aussi Port-Réal. En même temps, il éduque Joffrey à sa manière. Les passages de Tyrion ont été pour moi les plus interessant de l'intégrale. Emplis de complots, on comprend un peu mieux le fonctionnement de la cour. Et puis c'est Tyrion quoi.

Davos lui nous fait suivre les préparatifs des batailles de son roi et permet d'introduire Stannis ainsi que Melisandre, la femme rouge. Il nous permet aussi de suivre une partie de la bataille de Port-réal, ce qui n'est pas négligeable. Après, j'avoue mettre un peu ennuyée dans ses passages, il est trop "Stannis est mon maitre, je ferais tout pour lui" à mon gout.

Jon et une bonne partie de la Garde de Nuit partent au delà du mur, découvrir ce que manigance les sauvageons. Apparement, rien de bon du tout. Il fait aussi la "connaissance" d'Ygrid, une sauvageonne qui je pense aura une place un peu plus importante d'ici peu. Alors qu'après avoir découvrir ce que manigance le roi des sauvageons, il fuit vers le mur, lui et Mimain, seuls rescapés de l'expédition se trouvent assaillis. Sur ordre de Mimain, il se rend au sauvageon, devant ouvrir les yeux pour tout raconter à Mormont lorsqu'il reviendra au mur. Les passages de Jon sont souvent emplis d'honneur, de bravoure... J'aime le personnage et ceux qui l'entourent.

Et enfin Daenerys continue son exil, se rend à Quarth. Bon là j'avoue, j'aime bien Daenerys mais je n'ai pas aimé ses chapitres, du coup, je n'en retiens pas grand chose. Elle m'a plutôt gonflé d'ailleurs avec ses dragons. Dommage.

L'histoire continue donc pleines d'intrigues, de plus en plus. Les nouveaux personnages qu'ils soient point de vue où juste nouveaux sont tous intéressants, même si je finis par m'y perdre un peu. Mais je crois que ce que je vais le plus retenir de cette intégrale reste la fin, la bataille de Port-Réal. Elle est juste énorme, pleine d'action, de descriptions, de sentiments contradictoires... Elle est écrite de manière vraiment réaliste et rien ne nous est épargné. 

Par contre, je râle réellement contre la traduction. Entre le parler de Yoren dans la première partie, un parler de paysan profond, les phrases que j'ai du lire trois fois pour les comprendres, les formules alambiguées, j'ai eu parfois du mal à suivre. J'ai même trouvé le style de la traduction pire que dans la première intégrale, c'est pour dire. C'est réellement dommage.

Cela ne m’empêchera tout de même pas de continuer à lire le Trône de Fer. J'apprécie réellement cette saga.
D'ailleurs, j'en parle aussi ici et ici

mardi 24 juillet 2012

Top ten tuesday : Les 10 livres que vous aimeriez voir sortir en poche

Je rappelle que le top ten tuesday a été repris en français par Iani sur une idée de The Broke and the Bookish.
Cette semaine nous parlerons donc des :

10 livres que vous aimeriez voir sortir en poche

Et pour moi, c'est assez compliqué vu que je ne sais jamais quel livre a pu sortir en GF puis en poche.

10. Hate list de Jennifer Brown
J'ai vraiment envie de le lire celui-là mais je n'arrive pas à le trouver en GF chez moi, je me dis qu'en poche j'aurais plus de chance

9. Le livre de la mort d'Anonyme
J'ai les trois premiers en poche, aucune envie d'avoir celui-ci en GF même si quand je passe devant chez mon libraire il me fait très envie.

8. La couleur des sentiments de Kathryn Stockett
Lui existe en GF dans ma librairie mais comment dire, il est quand même cher...

7. La saga des Feydelins de Nadia Coste
Peut-être qu'en poche j'aurais plus de chance de le trouver par chez moi et puis, ça prendrait moins de place dans la bibliothéque

6.1Q84 de Muramaki
Pour continuer à découvrir la littérature japonaise, mais voilà, c'est trois livres en GF donc quelques choses comme environ 60euros pour les avoir.

5. Un nouveau Printemps de Jordan (et les derniers tomes de la Roue du temps tant qu'à y être)
Parce que merde quoi, plus de 20 euros pour un livre que j'attends depuis si longtemps, sans compter les frais de port. En plus, le début de ma collection de la Roue du temps est en format poche (en même temps, j'ai du poche et du GF pour elle).

4. J'avoue qu'à partir de là, je n'en ai pas la moindre idée...

lundi 23 juillet 2012

Dans ma PAL, il va y avoir... (3)

Attention, message de très haute importance !

La Guerrière fantômes, premier tome des chroniques de Siwes est en précommande aux éditions du Riez !!

Pour le précommander, c'est par ici : éditions du Riez. Il paraitra le 30 octobre 2012.


Présentation de l'éditeur

Dans notre monde, elle est une étudiante parmi tant d’autres. Dans le monde d’Ès qu’elle visite nuit après nuit, elle est un esprit guerrier. Elle y affronte une armée, des sorciers et des dragons, par amour pour Tadjal, un tigre fabuleux qui l’aide à comprendre sa véritable nature.
Elle s’est attachée à lui, aux humains qu’il protège, à la cité d’Ispare que l’empire s’apprête à assiéger. Pour les sauver, elle doit changer le cours de la guerre et empêcher les dragons-défunts de ravager les cités libres. Quitte à se perdre si le lien entre son corps et son esprit se rompt.
Siwès est la guerrière fantôme, et l’empire du Lluhan tremblera à l’annonce de son nom.

La couverture est signé Yogh et la quatrième de couverture Syven.

On s'en doute, il est déjà pré commandé de mon côté, je ne pouvais pas passer à côté de ça. Vivement fin octobre !

mercredi 18 juillet 2012

Les Derniers hommes, Episode 5, les douze tribus, Pierre Bordage

Ce qu'il y a de bien lorsque je n'amène pas Poupette à la nounou, c'est que le matin, j'ai le temps d'aller boire un petit café et donc de lire tranquillement sur mon iphone. Du coup, j'ai fini ce matin l'épisode 5 des Derniers hommes.

Les Derniers hommes, Episode 5, les douze tribus, Pierre Bordage

Attention, spoiler sur les tomes précédents 

Edition : Au diable Vauvert
Année de parution : 2010 au diable vauvert, 2000 chez librio
Format : Epub
Poids : 265 ko
A lire si :
- Vous avez aimez le premier tome
- Vous aimez le post-apocalyptique
- Vous voulez un peu d'action
A ne pas lire si :
- Vous n'avez pas aimé le premier tome
- Vous cherchez de la romance
Présentation de l'éditeur
Pourchassé par les légions de l'Apocalypse, le peuple de l'eau a réussi à se sortir de l'ancienne ville fortifiée par un réseau de galeries souterraines. Mais l'étau continue de se resserrer. Solman pressent que leur seule chance de salut repose désormais sur Kadija. Or elle a disparu, et le danger se présente à nouveau sous la forme d'une horde de chiens commandée par un ange.
Quel lien l'intelligence acharnée à la perte des derniers hommes a-t-elle avec l'humanité ? Prépare-t-elle l'avènement d'une espèce nouvelle ? Et quel est le rôle de ces groupes dispersés sur terre, dans les mers et dans l'espace qui se nomment les douze tribus ?
Mon avis
Cinquième et avant dernier tome de la saga, j'ai pris beaucoup de plaisir encore à le lire. Cette fois, nous ne reprennons pas tout à fait là où nous avions laissé Solman. Non le premier chapitre est consacré à Kadija. Il nous en apprend à peine un peu plus sur la jeune femme et commence déjà à répondre à quelques questions que l'on se pose pour elle. Ensuite, nous retrouvons Solman et les aquariotes, enfin sortis des tunnels de la cité en ruine. Là, ils sont attaqués par des chiens et un ange. L'arrivée de Kadija leur permet de s'en sortir et le voyage continue, les menant cette fois vers les ruines de la ville de Tour.

Dans cet épisode, peu d'action mais par contre, beaucoup de réflexion et quelques réponses. Solman a perdu le don. Il se repose alors sur Wolf qui lui semble l'avoir retrouvé. J'ai beaucoup aimé le Solman présenté dans ce tome. Il n'est plus aussi sur de lui (déjà qu'il ne l'était pas tellement), ne sait pas vraiment ce qu'il va advenir de lui et de son peuple. Mais il tient bon et continue malgré cela à les guider avec l'aide de Wolf et de Moram.

En parlant d'eux d'ailleurs, leurs disputes m'ont fait assez rire même si souvent ce fut au détriment de Moram que j'apprécie de plus en plus. Le chauffeur prend beaucoup d'importance ici, aidant Solman mais aussi Hora, la sourcière et surtout celle qu'il aime. J'ai aimé le voir changé, c'est un personnage assez complexe, plus que ce que je pensais durant les tomes précédents. De Wolf, on continue à ne rien savoir. C'est embêtant, j'aimerais bien vérifié ma théorie (à savoir qu'il est le père de Solman et l'assassin de ses parents...). Peut-être dans le dernier épisode.

Les autres personnages prennent aussi de l'ampleur. Glenn devient le guérisseur de la tribu à la mort de Raïma (qui m'a beaucoup attristée en fait). Il prend conscience de son don et s'en sert bien, Ishamil est un peu plus effacé bien que c'est grace à lui que nous en apprenons plus sur les anges. Kadija, elle, reste la même, sauf qu'elle se décide enfin à prononcer quelques mots. Elle reste avec Wolf le personnage le plus mystérieux des Derniers Hommes.

L'histoire se consacre de plus en plus à cette fin de l'humanité annoncé par les anges. D'ailleurs, on apprend que Kadija peut les commander et qu'elle fait partie du futur peuple de la Terre. L'apocalypse est proche. L'hiver prend fin rapidement, trop rapidement. Le printemps arrive et avec lui le dégel, modifiant la terre comme cela avait pu arriver du temps des dinosaures. Mais les hommes tiennent bon. A tel point que les aquariotes accueillent presque de bon cœur un nouveau peuple en leur sein. Quand on connait l'acceuil qu'il avait fait à Ishamil et Kadija, ça surprend pas mal. Mais le fait et là et les peuples s'entraident afin de survivre (mince lueur d'espoir pour l'instant).

Cet épisode permet donc de faire un lien entre les événements précédents et ce qu'il va surement se passait et que compte bien empêcher Solman. Malheureusement, il ne répond toujours pas à toutes mes questions mais il manque encore un épisode pour cela. Bordage sait faire durer le suspense (un peu trop à mon gout) ! Les questions sur l'humanité, ce qu'elle a fait, pourquoi elle doit disparaitre sont bien là et sont assez proche de ce qu'on pourrait se poser à notre époque même si nous avons tout notre confort. Ce tome fait beaucoup plus réfléchir sur notre rôle sur Terre que les autres. On découvre que tout a commencé assez tôt en fait, et que les guerres mondiales n'ont fait qu’accélérait le mouvement. Mais les hommes n'ont pas dit leur dernier mot, malgré leur abattement.

J'ai vraiment hâte de connaitre la fin à présent, de savoir ce qu'il va arriver à l'humanité des Derniers Hommes. Rendez-vous donc pour le prochain tome.

mardi 17 juillet 2012

Top Ten Tuesday : Les 10 passages de livres que vous n'oublierez jamais

Je rappelle que le top ten tuesday a été repris en français par Iani sur une idée de The Broke and the Bookish.
Cette semaine nous parlerons donc des :

 10 passages de livres que vous n'oublierez jamais
Attention, il risque d'y avoir des spoilers...

1. L'arrivée de Fitz à Castelcerf dans l'Assassin Royal de Hobb
Cette scène là me hante. C'est une scène assez importante tout de même dans le livre mais c'est surtout pour la description de la porte de Castelcerf. Je m'imagine une entrée tellement grande et belle.

2. La scène de la falaise entre Fitz et Molly toujours dans l'Assassin Royal de Hobb
C'est une petite scène d'amour d'adolescent dans un paysage que j'imagine juste grandiose.

3. La scène où Rand découvre la mort d'Aviendha dans la Roue du Temps (me rappelle plus le tome par contre) de Jordan et la scène qui en découle.
La force des sentiments de Rand pour Aviendha lui fait carrément perdre la tête et commettre l'irréparable pour la faire revenir à la vie. C'est l'une des rares fois où Rand se lâche autant.

4. Lorsque Madeleine chante sa chanson dans la mécanique du coeur de Mathias Malzieu 
"Premièrement, ne touche pas à tes aiguilles. Deuxièmement, maîtrise ta colère. Troisièmement, ne te laisse jamais, au grand jamais, tomber amoureux." Cet instant entre une mère (même adoptive) et son fils me fait fondre à chaque fois.

5.La fin de la Horde du Contrevent de Damasio
Même si je m'y attendais depuis un moment déjà. 

6. L'arrivée de Gwenhwyvar (Guenièvre) au sacre d'Arthur dans le cycle de Pendagron de Stephen Lawhead.
La demoiselle arrive durant la cérémonie entourée de jeunes femmes portant lances et colombes et proclame qu'elle est la reine d'Arthur, juste énorme.

7. La mort d'Oeil de Nuit dans l'Assassin Royal de Robin Hobb
Mon dieu, ce que j'ai pu pleuré lorsqu'il est mort.

8. Le retour de Peeta auprés de Katniss dans le tome 3 de Hunger Games de Suzanne Collins
Il est complétement retourné contre elle et ne pense qu'à vouloir sa mort. La tristesse de Katniss lorsqu'elle le découvre ainsi m'a fait énormement de peine pour elle.

9. La mort de Coin dans le tome 3 de Hunger Games de Suzanne Collins
Je m'y attendais à moitié, mais tout de même, c'est une scène particulièrement forte.

10. Réel ou pas réel toujours dans le tome 3 de Hunger Games de Suzanne Collins
Je ne serais dire pourquoi mais toutes les scènes où ces mots apparaissent me touchent beaucoup.




lundi 9 juillet 2012

Les Derniers Hommes, Episode 4, Les chemins du secret, Pierre Bordage

Avant toute chose, je tiens à vous remercier pour les 2003 visites. Je n'aurais jamais cru en avoir autant. Merci beaucoup à vous !

Attention, spoiler sur les tomes précédents
Les Derniers Hommes, Episode 4, Les chemins du secret, Pierre Bordage

Edition : Au diable Vauvert
Année de parution : 2010 au diable vauvert, 2000 chez librio
Format : Epub
Poids : 265 ko
A lire si :
- Vous avez aimez le premier tome
- Vous aimez le post-apocalyptique
- Vous voulez un peu d'action
A ne pas lire si :
- Vous n'avez pas aimé le premier tome
- Vous cherchez de la romance
Présentation de l'éditeur
Solman et ceux qui fuyaient en sa compagnie ont été surpris par les tueurs du conseil. Seul un miracle pourrait maintenant les sauver. Déchiré, le peuple de l'eau ne voit pas se resserrer le danger. L'histoire des uns et des autres se dévoile, parfois terrifiante. Kadija semble jouer un rôle essentiel dans le destin des derniers hommes.
Mais les Aquariotes laisseront-ils à Solman le temps d'élucider son mystère ? Réussiront-ils à surmonter leur haine et leurs peurs pour permettre à leur donneur de parcourir les chemins du secret ?
Mon avis
Nous retrouvons Solman là où nous l'avions laissé (j'ai comme l'impression de me répéter moi à force), c'est à dire en bien mauvaise posture. En effet, le conseil a décidé de bannir les deux Albains et lui a décidé de partir avec eux. Sauf que bien sur, le conseil a aussi chargé des hommes pour les tuer sans se douter que Solman suivrait. Après avoir déjoué leur plan, le donneur et ses amis doivent sortir le peuple de l'eau de la forteresse auvergnate s'ils ne veulent pas voir le dit peuple détruit par les légions de l'apocalypse. Les aquariotes se divisent en deux, ceux qui suivent Solman et ceux qui restent avec le conseil. La fuite reprend...

Bien qu'il y ait pas mal d'action dans ce tome (chose qui m'avait un peu manqué dans les autres), ce n'est finalement pas sur cela que l'on s'arrête le plus. Non c'est réellement sur les personnages, surtout que beaucoup se révèlent enfin (et ce n'est pas trop tôt pour certain).

Solman reste égal à lui-même depuis le tome précédent bien que cette fois, il se rend compte que oui oui, il est bien un aquariote et que son peuple l'aime quand même un peu, du moins, ceux qui le suivent. Par contre, se sont ses relations avec les autres qui changent. Raïma décide de lui refaire confiance, tout comme le reste du peuple, Gwenuver et Irwann se rendent compte de leur erreur à son sujet même si c'est un peu tard, et il se fait de nouveau ami.

Moram prend de l'amplitude dans cette histoire aussi. Le jeune chauffeur se montre un allié de poids pour le Donneur. Il en va de même pour Wolf que nous avions rencontré à la fin de l'épisode trois et qui a beaucoup de révélation à faire (mais dont je ne parlerais pas encore). Nous apprenons enfin que les Albains n'en sont pas. Ishamil est un savant de l'ancien temps et Kadija et bien, on ne sait pas vraiment ce qu'elle est encore mais je suppose que cela ne serait tarder (après tout, il ne reste que deux épisodes)

Au sujet de l'histoire, l'apocalypse bat son plein pour les aquariotes. L'humanité ne va pas tarder à être entièrement détruite tout comme le peuple de l'eau, réduit à moins d'un quart de ce qu'ils étaient aux débuts de l'histoire. J'ai trouvé vraiment hallucinante la tournure que prend l'histoire à ce niveau, la violence et la mort qui s'insinuent comme ça, ne laissant aucune chance aux derniers hommes. Il n'y a aucun espoir dans ce livre, mais vraiment aucun.

Ce quatrième épisode est donc très bon, et très noir. J'ai vraiment pris plaisir à le lire. L'écriture de Bordage ne fait pas dans le sentimental (même si un début d'histoire d'amour apparait) et nous dépeint un monde de plus en plus noir pour le peuple de l'eau et son Donneur. On se demande de plus en plus comment cela va finir pour eux, si Solman arrivera à sauver le reste de son peuple ou si vraiment l'espoir n'est plus permis.

En conclusion, vivement le tome cinq !

jeudi 5 juillet 2012

Les Annales du Disque-Monde, Le guet des Orfèvres, Terry Pratchett

Ma petite ballade dans Ank-Morkpok s'est finie hier soir. Autant le dire, je suis toujours aussi fan du travail de Sir Pratchett.

Les Annales du Disque-Monde, Le guet des Orfèvres, Terry Pratchett

Edition : Pocket
Collection : Fantasy
Année de parution : 2011 chez Pocket (2004 pour l'ancienne version), 2000 chez l'Atalante
Titre en Vo : Men at Arms
Année de parution en VO : 1993

A lire si
- Vous aimez Pratchett
- Vous aimez le guet
- Vous aimez l'humour anglais et les jeux de mots

A ne pas lire si
- Vous n'aimez pas les parodies
- Vous avez du mal avec les jeux de mots

Présentation de l'éditeur

Ca chauffe dans les rues d'Ankh-Morpork. Entre les dragons qui explosent, les meurtres inexpliqués et les feux d'artifice, ça sent le roussi. Le hic, c'est que SamVimaire, le chef du Guet, prend sa retraite et se marie avec la richissime Sybil Ramkin. Il doit rendre sa plaque à midi pétante et va avoir besoin d'un petit remontant en voyant ses nouvelles recrues : l'agent Détritus (le troll, très intelligent quand les nuits sont fraîches), l'agent Bourrico (le nain) et l'agent Angua (la belle qui a tout de même un petit air... lupin !) qui viennent grossir les rangs du Guet de nuit pour sa dernière enquête. Celle-ci sera ardue : des morts bizarres, des gens qui le sont encore plus, un petit chien nauséabond doué de parole et une arme mystérieuse. Et le Patricien qui s'en mêle... Il va falloir la jouer fine !

Mon avis

Je me souviens qu'après ma lecture de "Au guet !" je n'avais pas placé les agents du guet dans ma liste des personnages préférés du Disque-Monde, après avoir lu le "Cinquième Éléphant" (chronique), j'avais carrément changé d'avis. Avec ce "Guet des orfèvres", je place le guet très haut dans mon classement.

Dans cette aventure-ci, le guet intègre de nouvelles recrues, faisant partie de la minorité ethnique, soit un troll, un nain et une "créature de la nuit". L'intégration ne se fait pas particulièrement facilement, ne serait-ce qu'à cause des dissensions entre nain et troll. En plus de cela, de mystérieux meurtres se produisent et Sam Vimaire, capitaine du guet de nuit va prendre sa retraite et se marier. Mais Vimaire reste un agent du guet et il se lance dans l'enquête malgré l'interdiction (enfin plutôt à cause) du Patricien Vétérini.

Au niveau de l'histoire, j'ai beaucoup aimé la petite enquête qui comme toujours avec le guet se fait s'en vraiment ce faire. J'en arrive souvent à me demander comment ils y arrivent, en même temps c'est aussi pour cela qu'on aime le guet. D'ailleurs, il s'agit de la première enquête pour meurtre du guet que Pratchett nous raconte. J'ai aussi aimé toutes les dissensions de l'histoire, surtout celle des nains et des trolls qui est au centre de l'histoire.

Côté personnages, j'ai trouvé Vimaire un peu en dessous dans cette aventure, Carotte toujours égal à lui-même et j'ai toujours autant d'affection pour Chique. J'ai aussi bien aimé les nouveaux personnages, surtout Détritus et Anga, un peu moins Bourrico le nain (j'ai eu de mal avec son prénom en fait). Les guildes ne sont pas non plus en reste puisque l'on trouve la Guilde des assassins, celle des fous, celle des mendiants, celle des chiens et celle des Alchimistes. Nous avons même une apparition du Bibliothécaire, de Ridculle et de l'économe (qui sombre de plus en plus dans la folie)

Une chose que j'ai aussi apprécié c'est le début de la romance entre Carotte et Angua (romance que je connaissais puisque j'ai lu le Cinquième Éléphant avant... Carotte est un gars très simple pour qui passer un bon moment équivaut à visiter Ank-Morkpok et Angua reste une louve-garou qui a peur d'avoir une relation avec un être humain.

Autre chose, comme toujours dans un livre des Annales, Pratchett se moque de pas mal de chose, ici nous avons en vrac : la police scientifique, le communautarisme, le racisme, les armes à feu. C'est une petite leçon de morale que nous donne ce livre.

Et puis, comme toujours, je lève mon chapeau au traducteur qui a sut se débattre avec les jeux de mots de Pratchett et les traduire parfaitement pour nos lecteurs français.

J'ai donc grandement apprécié ma lecture de ce quinzième livre des Annales. Prochainement, je me plongerais dans Accros au Roc, seizième livre des Annales (mais avant, c'est l'intégrale 2 du Trône de Fer)

mardi 3 juillet 2012

Top ten tuesday : Les 10 histoires livresques que vous aimeriez pouvoir vivre

Je rappelle que le top ten tuesday a été repris en français par Iani sur une idée de The Broke and the Bookish.
Cette semaine nous parlerons donc des :

 10 histoires livresques que vous aimeriez pouvoir vivre

Comme toujours, aucun ordre de préférence, juste celui dans lequel ça me vient.

10. Une aventure du Disque-Monde de Pratchett, par exemple une du guet ou une des sorcière.
Déjà parce que le Disque-Monde est à voir. Ensuite, pourquoi le guet et les sorcières ? Parce qu'ils font partis de mes personnages préférés et qu'ils vivent toujours des aventures particulièrement amusantes.

9. L'assassin Royal de Robin Hobb
Pour les six-duchés, pour le vif et l'art, pour ravir le cœur de Fitz à Molly !


8. Hunger Games de Collins
Même si l'univers est dur, très dur, j'aurais voulu savoir comment j'aurais pu m'en sortir à la place de Katniss, si j'aurais fait les mêmes choix qu'elle.

7. Harry Potter de Rowling
(Comme je suis originale...) Pour la magie, pour le décors et puis qui n'a jamais rêver de devenir un sorcier ou une sorcière avec d'aussi grand pouvoir.


6. Le trône de Fer de Marin
Si je pouvais choisir, je serais une Stark avec mon Direwolf (rien que pour avoir un Direwolf d'ailleurs). Je déjouerais les diverses intrigues et visiterais le royaume en passant beaucoup de temps aux Eryés ou à Winterfall


5. La horde du contrevent de Damasio
Je ferais partie de la horde et je contrerais avec eux. Je découvrirais d'où vient le vent et pourquoi.

4.La roue du temps de Jordan
Pour l'univers en entier, parce que je ferais une très bonne Aes Sedai, parce que je veux connaitre Mat


3. Le seigneur des Anneaux
Pour découvrir Fondcombes mais aussi le Rohan. Parce que c'est une aventure tellement folle à réaliser

2. Au sortir de l'Ombre de Syven
Même si l'univers et l'histoire sont assez angoissants, je veux rencontrer un Gothan, le garder non loin de moi dans l'ombre


1. La Pucelle et le Démon de Taffin
Je serais Oriane (j'ai déjà le prénom !) et je botterais les Azuléens hors de Falatie. Ou alors, je serais un personnage comme Sidoine, possédé par un Démon (parce que je suis un peu maso parfois)

lundi 2 juillet 2012

La Pucelle et le Démon, Benedict Taffin

Aussitôt reçu, aussitôt lu. Il m'aurait fallu une journée pour engloutir ce livre.

La Pucelle et le Démon, Benedict Taffin

Edition : Asgard
Année de parution : 2012
Page : 320

A lire si
- Vous aimez la fantasy historique
- Vous aimez l'histoire de Jehane d'Arc
- vous aimez les démons

A ne pas lire si
- Vous voulez la vraie histoire de Jehane d'Arc
- Vous n'aimez pas qu'on mélange Histoire et fantasy

Présentation de l'éditeur

Le mercenaire Sidoine de Valzan est chargé d’escorter la prophétesse Jehanne. La jeune femme prétend pouvoir remettre le Dauphin sur le trône et rétablir la paix dans le royaume. Mais à son arrivée, Sidoine découvre qu’elle a été assassinée par des démons. Il lui faut absolument trouver une femme pour sauver le royaume, mais qui ? Il ne connaît personne en ces terres étrangères. Personne, hormis la prostituée avec laquelle il a passé la nuit précédente : Oriane. Oriane… Jehanne… qui verra la différence ?

Mon avis

Gros gros coup de cœur pour ce bouquin, si, si. En même temps, on se doute que je ne peux qu'aimer un livre lu en moins d'une journée et dont en plus l'héroïne porte le même prénom que moi. Mais pourquoi ai-je tant aimé ?

Déjà pour l'histoire et le fait de revisiter l'Histoire. Ici, dès le prologue, Jehane d'Arc meurt. Ben oui. Et l'Histoire aurait pu en finir là. Sauf que non, Sidoine de Valzan, envoyait par la duchesse Yolda chercher la jeune élue, décide de prendre la catin avec qui il a passé la nuit et d'en faire la nouvelle élue. Après tout, qui verra la différence hein ? Sauf que bien sur tout n'est pas si simple. Surtout quand des démons et des sorcières s'en mêlent.

J'ai adoré le fait que Jehane meure (je suis sadique) et qu'Oriane la remplace. J'ai aimé la manière dont tout cela se met en place et le moment où on se demande si cela s'est passé de cette manière dans l'Histoire, si finalement, la Jehane n'était pas une sainte qui entend des voix mais une fille normale qu'on aurait manipuler à sa guise. C'est vraiment un des aspects du livre qui m'a beaucoup plus, en plus de m'en faire découvrir un peu plus sur l'Histoire vu que Bénédicte Taffin se base sur l'Histoire avec un grand H pour écrire son histoire à elle.

Ensuite, il faut l'avoue, j'ai aimé la présence d'élément fantasy dans l'histoire. Les démons, les sorcières, tout ça. Ce petit rajout est vraiment bien pensé surtout vu le caractère des Démons. Mais ça, je vais en reparler.

Et puis enfin, il y a les personnages. Commençons par le héros, Sidoine de Valzan. Sidoine est un mercenaire, un guerrier de la plus pure espèce. Sa vie se résume jusque là à combattre, boire et baiser (en gros). Mais Sidoine n'est pas seul dans sa tête, puisqu'il est possédé par un démon, un bhargoest. Et franchement cette dualité m'a beaucoup plu. Surtout que le Bhargoest de Sidoine est un gros marrant et que les échanges entre les deux m'ont généralement bien fait rire. 

Ensuite, il y a Oriane, celle qui accessoirement porte le même nom que moi (et je vais revenir là dessus après). Oriane est donc une prostituée qui n'a pas sa langue dans la poche et qui se retrouve Elue juste parcequ'elle a couché avec Sidoine avant que celui-ci ne découvre la mort de Jehane. Oriane n'a rien de la pucelle d'Orléans, elle n'est pas vierge, n'est pas si sainte que ça, n'entends pas de voix... Elle ressemble juste de loin à Jehane. Sauf qu'au fur et à mesure de l'histoire, le statut d'élue va un peu lui montait à la tête. Et j'ai beaucoup aimé cette évolution là, comme j'ai aimé le fait qu'elle ne soit pas une héroïne "conventionnelle".

Les autres personnages sont tous aussi sympathiques que ces deux-là. Les gentils ne sont pas si gentils, idem pour les méchants. En fait, ils sont chacun à la recherche de la réussite pour leurs plans et tant pis s'il y a des victimes à côté. C'est aussi ça la guerre.

Venons-en au style de l'auteur. Je n'avais lu de Bénédicte Taffin que ce qu'elle avait pu posté sur son blog que vous pouvez trouver ici. Soit pas beaucoup. J'ai beaucoup aimé sa façon d'écrire. Je l'ai trouvé très imagée, très fluide et très agréable. L'alternance entre moment de combat et moment de calme est vraiment bien faite, on ne s'ennuie pas du tout dans les moments "calmes". L'intrigue est vraiment bien menée d'ailleurs avec cette alternance là vu que dans les moments de non combat, on en apprends vraiment beaucoup sur les personnages mais aussi les motivations des uns et des autres.

A présent,  je reviens sur le prénom de l'héroïne. Oriane, comme moi. Autant dire, c'est assez étrange de lire son prénom à quasiment toutes les pages. Une impression d'être carrément dans la roman comme je ne l'avais jamais ressenti. J'étais carrément l'Oriane du livre même si je ne suis pas aussi bien foutue qu'elle et que je vis à notre époque. L'expérience a carrément été déroutante pour moi. En même temps, j'ai beaucoup apprécié. Bénédicte, si tu passes à nouveau par ici, peux-tu juste me dire pourquoi avoir choisi ce prénom ? 

En conclusion, c'est donc un énorme coup de cœur pour cet écrivain que je ne connaissais pas vraiment et son histoire. Je n'aurais qu'une chose à dire : il faut lire la Pucelle et le Démon, vraiment.