samedi 31 mars 2012

Nouvelles du Disque-Monde

Je continue ma visite du Disque monde avec un livre que je n'avais jusqu'alors pas trouvé.

Nouvelles du Disque-Monde, Terry Pratchett

A lire :
- Vous aimez Pratchett

A ne pas lire si :
- Vous vous attendez à de longues nouvelles
- Vous espérez tomber sur des nouvelles abouties

Présentation de l'Editeur
« Les nouvelles me coûtent sang et eau. J’envie ceux qui les écrivent avec facilité, du moins ce qui ressemble à de la facilité. Je serais étonné d’en avoir écrit plus de quinze dans ma vie. »
Voici le premier livre réunissant l’ensemble des nouvelles de Terry Pratchett qui appartiennent au corpus du Disquemonde. On y re trouve avec jubilation les mages de l’Université de l’Invisible, la Mort, les sommités d’Ankh-Morpork, les sorcières de Lancre, le Guet et même Cohen le Barbare. 

Mon avis
Pratchett a raison, il n'est pas un grand noveliste, loin de là même. Pratchett doit écrire des romans, c'est le format qui lui va le mieux. J'étais ravie de lire ce petit receuil, je le suis toujours d'ailleurs, mais ce n'est pas vraiment des histoires qui m'ont autant plus que les livres.
Pratchett ne va pas au bout des choses dans ses nouvelles, il semble préférer le format très court (sauf pour une des nouvelles) que de prendre le temps d'écrire son idée comme il faut. Du coup, on reste souvent sur sa faim à la fin des nouvelles. 
D'ailleurs, parlons donc des six nouvelles présentent ici :

Rejet par l'Université de procédés diaboliques :
Nous retrouvons les mages en pleine réunion.  Satire du monde universitaire, cette nouvelle nous laisse carrément sur notre faim. C'est bien dommage, elle commençait bien.

La Mort et tout ce qui s'ensuit
L'un de mes personnages préférés de Pratchett était à l'honneur ici, La Mort. Pratchett nous délivre ici une variation du Chat de Schrödinger bien trop courte à mon gout. 

Minutes de la réunion en vue de concrétiser le projet de fédération de scouts d'Ank-Morkpok
J'avoue avoir vraiment ri sur celle-ci. Présentée comme un compte rendu de réunion, c'est pour moi, la première qui m'aura vraiment plus. 

La mer et les petits poissons
La plus longue nouvelle, elle prend la moitié du livre, et aussi la seule écrite spontanément. Elle est aussi pour moi, la seule qui aille au bout de son idée. Elle met en scène les sorcières de Lancre et surtout une Esmé Ciredutemps pas dans son état habituel. 

La théâtre de la cruauté
Celle que j'ai le moins aimé, trop courte, pas assez devellopé et pourtant elle était bien partie (et puis on y voit un peu la Mort).

Drame de Troll
Nouvelle mettant en scène Cohen le barbare. J'ai beaucoup aimé cette vision du "avant c'était mieux". 

Voilà, donc une lecture, très rapide (une petite heure pour tout lire) qui reste tout de même plaisante bien que moins intéressante qu'un livre du Disque Monde. A lire lorsque l'on veut une lecture divertissante et rapide, style dans un moment où on ne se sent pas très jouasse par exemple.

vendredi 30 mars 2012

World War Z, critique non complète

Bon, j'avoue, le livre n'est pas fini. Je n'y arrive pas vraiment. Du coup, j'ai décidé de l'abandonner un peu pour le moment et de le reprendre plus tard. N'empêche que j'en fais déjà une première critique qui sera surement revu quand j'arriverais à le finir...

World War Z, Max Brooks
A lire si :
-Vous aimez les Zombis
- Vous aimez les livres "témoignages" avec interview et tout et tout.

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas les deux points ci dessus.

Présentation de l'éditeur

La guerre des Zombies a eu lieu, et elle a failli éradiquer l'ensemble de l'humanité. L'auteur, en mission pour l'ONU - ou ce qu'il en reste - et poussé par l'urgence de préserver les témoignages directs des survivants de ces années apocalyptiques, a voyagé dans le monde entier pour les rencontrer, des cités en ruine qui jadis abritaient des millions d'âmes jusqu'aux coins les plus inhospitaliers de la planète. Il a recueilli les paroles d'hommes, de femmes, parfois d'enfants, ayant dû faire face à l'horreur ultime. Jamais auparavant nous n'avions eu accès à un document de première main aussi saisissant sur la réalité de l'existence - de la survivance - humaine au cours de ces années maudites. Depuis le désormais tristement célèbre village de Nouveau-Dachang, en Chine, là où l'épidémie a débuté avec un patient zéro de douze ans, jusqu'aux forêts du Nord dans lesquelles - à quel prix ! - nombre d'entre nous ont trouvé refuge, en passant par les Etats-Unis d'Afrique du Sud où a été élaboré l'odieux plan Redecker qui finirait pourtant par sauver l'humanité, cette chronique des années de guerre reflète sans faux-semblants la réalité de l'épidémie. Prendre connaissance de ces comptes-rendus parfois à la limite du supportable demandera un certain courage au lecteur. Mais l'effort en vaut la peine, car rien ne dit que la Ze Guerre mondiale sera la dernière. 

Mon avis 

Donc je n'ai pas fini le livre. Pas encore vu que je ne désespère pas de la reprendre dans un moment. J'en suis tout de même à la moitié environ.
Pourquoi je lâche ce livre en cours de route ? Je n'y arrive tout simplement pas. Pas de chance pour moi, je n'aimais pas vraiment les Zombis. Par contre, généralement, les livres styles témoignage ne me dérange pas. 
Mais là, les témoignages ne me plaisent pas vraiment. 
Beaucoup trop de militaires (bon en même temps, on parle d'une guerre quand même), trop de termes que je ne comprends pas (et ça m’énerve), trop peu de civil qui parle. 
Et puis pour un témoignage que je vais trouver génial, il en suis cinq que je n'aime pas. Je les trouve assez inégaux entre eux. Plus le fait que l'auteur vu le nombre de personnes qu'il fait parler n'arrive pas à trouver un style à chaque (mais c'est un peu normal), parfois on a l'impression de toujours avoir la même personne face à soi.
Autre point, ça ne parle pas assez de Zombis. Je m'attendais à plus de témoignage sur des Zombis, ben non pas vraiment. Ils apparaissent, ça oui, mais de manière un peu trop distraites pour moi.
Mais je retiens tout de même des points positifs à ce livre. 
Déjà, la manière dont il est traité. Je trouve cela plus intéressant qu'un livre qui suivrait une ou deux personnes dans le feu de l'action. Non là, on commence par la découverte des Zombis et de la mystérieuse épidémie, puis commence la guerre, les défaites, la résistance, les victoires... tout cela vu par diverses personnes à travers le monde. Enfin, à travers le monde, c'est vite dit, les européens n'étant pas vraiment très présent.
Chaque témoignage peut se lire de manière individuelle, sans avoir lu les autres avant ( ce qui fait que je pourrais reprendre tranquille ma lecture). Ce sont un peu des petites nouvelles en quelques sortes.
Et puis parfois, on voit naitre de tout ça un peu d'humanité.

Donc j'ai un avis très mitigé sur ce livre pour l'instant. Je m'ennuie en le lisant la plupart du temps et je n'aime pas ça. 
Comme je n'arrive pas à en lire plus pour le moment, je le laisse un peu de côté, lisant je pense un témoignage par ci par là pendant que je lirais autre chose.

mardi 27 mars 2012

Top Ten Tuesday :Les 10 livres que vous avez abandonnés ou que vous avez eu du mal à terminer

En parcourant quelques blogs de lectures, j'ai découvert un petit "jeu" (je ne vois pas comment l'appeler autrement, j'avoue) qui me permettrait de mettre régulièrement le blog à jour (surtout vu qu'en ce moment, je bloque un peu niveau lecture, pas simple à lire World War Z). il s'agit du Top Ten Tuesday, crée par The Broke and the Bookish et repris en VF par Iani.
Il s'agit donc tous les mardis (ou presque, ne nous mentons pas, je risque d'en louper quelques uns), de faire un top ten de livre. 
Le thème de cette semaine est donc :
Les 10 livres que vous avez abandonnés ou que vous avez eu du mal à terminer.
Alors c'est parti pour moi :

Ceux que je n'ai pas fini
1 : Jane Eyre, Charlotte Brontë.
J'avoue n'avoir réussi à lire que les trois premiers chapitres. Mais j'étais surement un peu trop jeune pour ce livre (j'avais douze ans à peu près). Le style ne m'a pas plut, je trouvais ça long. Je me dis parfois que si je le lisais à présent, ça serait plus facile pour moi.

2: Eragorn, Christopher Paolini
J'ai beau aimé la fantasy, adoré les dragons, ce n'est absolument pas passé. Au bout de deux chapitres, j'ai laissé tomber. Je ne sais pas, j'ai eu du mal à plonger dans le livre, je trouvais le héros trop lisse, trop sur de lui, trop arrogant. Et voir le film il y a peu ne m'aide pas du tout à reprendre le livre vu que les défauts du jeune homme m'ont sauté aux yeux là aussi.

3: Le parfum, Patrick Süskind
Commencé parce que j'étais chez ma mère et que je n'avais pas d'autre livre. Jamais fini parce que je suis partie sans et qu'étrangement, ça ne me dit rien de le reprendre.

4: Tuer le père, Amélie Nothomb
Je voulais en lire au moins un de Nothomb. Je n'ai pas accroché, même si j'en ai tout de même lu la moitié. Je crois que cette auteure n'est pas faite pour moi.
 
Ceux que j'ai eu du mal à finir
5 : La Zone du Dehors, Alain Damasio
J'ai adoré ce livre et pourtant, j'ai bien failli le lâcher en cours de route. Tout ça à cause d'un chapitre, le plus long du livre d'ailleurs. C'est un chapitre où la politique devient l'héroïne et vraiment, vraiment j'ai eu du mal. Il m'a fallu une semaine et demie pour me replonger dedans. Une fois le chapitre fini, j'ai repris ma lecture tranquillement et j'ai adoré. Heureusement que je n'ai pas lâché le livre. 

6:  Sourcellerie, Terry Pratchett
Oui, un Pratchett dans cette liste. Sourcellerie est bien le seul Pratchett pour l'instant dont j'ai bien cru ne jamais voir la fin. Pourtant, j'aime les mages, mais là, non, cela n'est pas vraiment passé.

7 : La communauté de l'anneau, Tolkien
Et oui, j'ai failli le lâcher. Lu la première fois à onze ans (depuis j'ai du relire la trilogie une dizaine de fois), le style de Tolkien a failli me rebuter. Il faut dire qu'un chapitre complet pour la préparation de l'anniversaire de Bilbo c'est long et que tout est comme ça dans le livre. Heureusement, les deux autres tomes sont beaucoup plus intéressant et ont beaucoup plus d'action. Depuis, j'ai appris à apprécier. Comme quoi parfois, il ne faut pas juger un livre à sa première lecture.

 

j'avoue qu'à partir de là, je n'ai plus vraiment de livre à mettre. Je suis généralement bon public et quand je commence un livre, je me dois de le finir. Après, je pense aux livres que je devais étudier pour le lycée ou le collège qui souvent ont été long à finir comme Don Juan ou Candide par exemple.

dimanche 25 mars 2012

Les Thanatonautes

Le dernier livre lu entièrement durant mon séjour au ski (où je n'ai pas skié d'ailleurs...) a été choisi dans la précipitation et à cause de son titre. Autant dire que j'avais toutes les chances de ne pas l'aimer et pourtant...

Les Thanatonautes, Bernard Werber

A lire si :
- Vous aimez les histoires de NDE (near Death experience)
- Vous aimez les diverses mythologies dans le monde

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas les chapitrages étranges.
- Vous aimez les livres avec beaucoup d'action

Présentation de l'éditeur :
L'homme a tout exploré : le monde de l'espace, le monde sous-marin, le monde souterrain ; pourtant il lui manque la connaissance d'un monde : le continent des morts.
Voilà la prochaine frontière.Michael Pinson et son ami Raoul Razorbak, deux jeunes chercheurs sans complexes, veulent relever ce défi et, utilisant les techniques de médecine mais aussi d'astronautique les plus modernes, partent à la découverte du paradis.Leur dénomination ? Les thanatonautes. Du grec Thanatos (divinité de la mort) et nautès (navigateur). Leur guide ? Le livre des morts tibétains, le livre des morts égyptiens mais aussi les grandes mythologies et les textes sacrés de pratiquement toutes les religions qui semblent depuis toujours avoir su ce qu'étaient le dernier voyage et le " véritable " paradis. Peu à peu les thanatonautes dressent la carte géographique de ce monde inconnu et en découvrent les décors immenses et mirifiques… 

Mon avis :
Comme je le disais juste au dessus, je n'avais pas la moindre envie à la base de lire ce livre là, et je l'ai choisi rapidement, sans même en lire le début vu que j'étais pressée. Je me suis installée bien confortablement dans mon fauteuil, face à la montagne et je me suis mise à lire. 
J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Le début est long, très long et son chapitrage est étrange. En fait, il n'y a pas vraiment de chapitrage. Et puis l'histoire est souvent coupé par des extraits de mythologie sur la mort. Les 100 premières pages ont été très longues à lire et puis enfin, l'histoire commence vraiment.
Pinson est appelé par Razorbak pour découvrir le continent des morts. Il lui faut un anesthésiste afin de ne pas faire mourir les thanatonautes qu'il envoie on ne sait trop où. Commence alors les tests dans un prison et un nombre de mort conséquent. Puis enfin un premier homme revient et commence l'aventure avec tout ses problèmes d'éthiques et de morales.
Parce que oui, découvrir le paradis n'est pas une mince affaire et surtout les révélations qui sont faite entrainement l'humanité à ne plus croire en dieux, en elle-même...
La découverte du paradis est assez chiante, autant le dire. On se doute de ce qu'il va se passer (sept territoires distincts, six murs, une pesée des âmes...) surtout si on connait une ou deux mythologie anciennes. Du coup, j'avoue avoir vite décrocher sur cela. Par contre, les questions que se posent Mickael sont déjà plus intéressantes ainsi que les conséquences de la découverte du septième territoires et des anges. Malheureusement, ce n'est en gros que le dernier quart du roman. 
Voici donc un roman que j'ai lu rapidement mais qui finalement ne m'a pas autant marqué que cela. Il manque de beaucoup de chose à mon gout et surtout de rythme. C'est bien dommage vu que l'idée de départ était pour moi vraiment bonne.

1984

Après avoir fini mon Pratchett, je me suis juste rendue compte que nous étions dimanche et que j'avais pas pris d'autres livres... Heureusement pour moi, le chalet où nous logions avait une grande bibliothèque et j'ai pu y trouvé un livre que je voulais lire depuis un moment. 

1984, Georges Orwell
A lire si :
- Vous aimez l'anticipation
- Vous aimez suivre un seul personnage 

A ne pas lire si :
- Les longs discours ne vous plaisent pas vraiment
- Vous n'aimez pas les dystopies

La présentation de l'éditeur :
De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée. 

Mon avis :
 Beaucoup de monde connaissent 1984, du moins, beaucoup de monde connait Big Brother et le fameux "Big Brother is watching you", ne serait-ce malheureusement qu'à cause de Loft Story... Mais ce livre n'a rien à voir avec la première télé réalité d'enfermement de la France à part le fait que tout le monde est fliqué.
Le monde est divisé en trois pays, l'Océania, l'Estasia et l'Eurasia. Nous découvrons Winston, membre du Parti en Océania, vivant à Londres. Le Parti est le seul parti politique existant, mené par Big Brother. Le Parti dirige tout, commande tout, surveille tout. 
Winston travaille au ministère de la Vérité et trafique comme ses collègues, le passé suivant le présent. Petit à petit, l'homme va se rebeller contre le Parti et surtout contre la police de la pensée.
Nous allons donc suivre le parcours de Winston du moment où va commencer sa rébellion jusqu'à la fin de celle-ci.
L'histoire de Winston n'est pas forcément intéressante en elle-même, petit bureaucrate qui souhaite vivre sa vie comme il l'entend. Ce sont plutôt les moyens que mets en œuvre le Partie pour aliéner la population qui est réellement intéressante. Télécrans, espionnages, montages des enfants contre les parents, montages des adultes contre les adultes, falsification du passé et donc de la vérité, appauvrissent du langage avec le Novlangue... La peur du Parti est présente à tout instant. Et puis, on se dit que merde, ça pourrait nous arriver un jour, surtout vu comme le monde est partie. Je crois que l’intérêt du livre est réellement là, dans le questionnement pour ne pas que cela arrive et non dans l'histoire de son héros.

samedi 24 mars 2012

Le cinquième Eléphant

Me voilà revenu de ma semaine de ski. En une semaine, j'ai donc lu trois livres et entamé un quatrième. Alors autant commencer de suite les chroniques. Nous commencerons donc par du Pratchett.

Le Cinquième Elephant, Terry Pratchett

A lire si :
- Vous aimez l'humour, qui plus est anglais
- Vous aimez les aventures du Guet d'Ankh-Morkprok

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas que l'on se moque des grands maitres de la fantasy
- Vous n'avez pas d'humour
La présentation de l'éditeur :
Uberwald est la contrée des Nains, des vampyres et des mines de graisse, grâce au cinquième éléphant - parmi ceux qui soutiennent le monde - qui s'est écrasé sur ces terres. Alors que les Nains sont sur le point de couronner leur nouveau roi, les loups-garous fomentent un coup d'Etat. C'est dans cette atmosphère tendue que débarque le commissaire Samuel Vimaire, ambassadeur d'Ankh-Morpork, chargé de négocier une nouvelle livraison de graisse antique et d'assister à la cérémonie. Et rien ne se déroule comme prévu... 

Mon avis :
Autant le dire de suite avant de commencer, je suis une grande fan de Pratchett, du coup, il est assez dur pour moi d'être objective lorsque je parle d'un de ces bouquins.
Le cinquième éléphant est donc le 24 ième tomes des Annales du Disque Monde. Nous y retrouvons le guet municipal mais aussi les vampires (découverts un tome plus tôt), les loups garous et les nains. Je ne suis pas normalement trop fan du guet, lui préférant par exemple les sorcières ou les mages. Pourtant, ici, j'ai vraiment aimé me plonger dans leur aventure. Peut-être parce qu'il n'y a vraiment que les personnages que je préfère du Guet, à savoir Vimaire et Carotte. 
Que dire d'autre à propos de ce tome ? Comme toujours, Pratchett se moque de beaucoup de chose, ici des films d'horreurs (les Igor par exemple), mais aussi de la modernité naissante (les tours sémaphores). 
Finalement, comme toujours avec Pratchett, je me suis vraiment régalée à lire ce bouquin. Humour mais aussi petits questionnements étaient bien au rendez-vous.

vendredi 16 mars 2012

Comme des Fantômes, histoires sauvées du feu

Ma PAL diminue un peu et celle-ci augmente petit à petit. Tout va bien.

Comme des Fantômes, histoires sauvées du feu, Frabrice Colin

A lire si  :
-Vous aimez les nouvelles
- Vous aimez le fantastique et la fantasy
- Vous aimez Alice aux pays des merveilles mais surtout Peter Pan

A ne pas lire si :
- Les nouvelles ça vous gave
- Vous avez du mal avec les esprits torturés

Présentation de l'éditeur
Que se passe-t-il quand un auteur abandonne ses personnages ? Quand l’Alice de Lewis Carroll oublie de fêter ses 130 ans ? Quand Peter Pan entend vous faire payer ses orientations sexuelles ? Que se passe-t-il lorsqu’un lecteur est pris au piège d’un cadavre d’histoire, qu’un détective devient fabriquant de spectres ou que le mort d’un poète fait surgir une forêt ?
Expert en fantômes et en fées, docteur ès faux-semblants et machinations troubles, Fabrice Colin possédait sur ces questions – et sur d’autres – des avis très personnels. C’était avant 2005 : avant qu’un incendie par lui-même déclenché ne mette un terme brutal à ce qu’il appelait lui-même « ma petite carrière d’ombres ».
Ce recueil de nouvelles se veut hommage autant qu’étude ; s’y dévoile par à-coups une personnalité tourmentée et complexe dont les textes ici présentés ne sauraient suffire à épuiser pleinement le mystère.
Suicide ou disparition ? Mythomanie chronique ou soif d’histoires compulsive ? La réponse, si elle existe, se trouve à l’intérieur.

Mon avis :
Je l'avoue, j'ai pris ce petit recueil parce qu'un c'était un recueil de nouvelle, donc vite lu pour moi, et deux, je ne savais pas vraiment quoi prendre chez mon libraire et que j'étais pressée. Il a du coup passé deux mois dans ma PAL sans que je m'en préoccupe vraiment. Finalement, voulant garder mes Pratchett pour la semaine qui arrive (je pars au ski), je me suis dit pourquoi pas celui-ci.
Première chose qui m'a paru étrange, l'auteur est censé être mort et ne pas avoir publié de roman or la liste en fin de livre me dit le contraire. Étrange, étrange. Renseignement pris, Colin n'est pas mort du tout. Il a juste mis en scène ses nouvelles.
Rien que cela m'a plut. D'habitude, les nouvelles s'enchainent l'une après l'autre, sans un mot, sans rien. Là ce n'est donc pas le cas et les petites explications avant les nouvelles sont tout aussi sympa que les dites nouvelles. Et pour une fois, j'ai lu un préface et un postface en entier (d'habitude ça me saoule rapidement)
Outre le fait que tout cela est orchestrée, les nouvelles en elles-même sont assez sympa. Elles n'ont pas toute trouvé grâce à mes yeux, mais c'est assez normal. En fait, j'ai beaucoup aimé les trois premières, je n'ai pas du tout aimé celle qui ressemble à des préfaces et j'ai beaucoup aimé aussi les deux dernières.
L'univers que dépeint Colin au fils des nouvelles est assez tourmenté mais aussi très onirique. Il est peuplé de fées, de personnages de contes, de personnages d'Alice (vive le lapin blanc) ou de Peter Pan mais aussi de monstres.
En résumé, j'ai aimé lire ce bouquin qui ne me disait rien au début. Malgré l'inégalité des nouvelles, il est agréable à lire et vraiment sa mise en scène est juste parfaite. Il m'a donné envie d'en découvrir un peu plus sur Colin (prochaine mission librairie = trouver un de ses romans donc)

lundi 12 mars 2012

Lolita

Et voilà, Lolita est fini. Mon rythme de lecture semble reprendre un peu son niveau habituel.

Lolita, Vladimir Nabokov


 A lire si :
- Vous aimez les road trip
- Les relations deviantes ne vous dérangent pas
- Vous aimez les grandes et longues réflexions

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas les relations déviantes du style inceste et pédophilie
- Vous n'aimez pas les gamines pourries-gâtées.
- Vous n'aimez pas le genre confession.

Présentation de l'éditeur
" Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois reprises, contre les dents. Lo. Lii. Ta.
Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l'école. Elle était Dolorès sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita. "
Lolita a été porté à l'écran par Stanley Kubrick (1962), avec Peter Sellers, Shelley Winters et Sue Lyon, puis par Adrian Lyne (1997), avec Jeremy Irons, Melanie Griffith et Dominique Swain. 

Mon avis :
A savoir que je ne connais pas les films et que je n'avais entendu parlé du livre qu'en de rares occasions. Ce n'est pas un livre qui se lit chez moi, trop controversé. Tout ce que je savais du livre était qu'il avait été censuré de nombreuses années et que s'il avait été écrit à notre époque il le serrait surement aussi.
Je commençais donc sa lecture, vierge de toute appréhension. Et j'ai pris une petite claque quand même.
Le livre est écrit telle une confession de Humbert Humbert, homme qui va être jugée pour meurtre. Il explique pourquoi il en est venu à ce geste. Et tout commence par sa passion dévorante pour les Nymphettes, c'est jeune fille âgée de huit à quatorze ans. 
Après un mariage désastreux en france, H.H. se sauve en Amérique et finit par s'installer chez les Haze mère et fille. Il tombe en pavoisons devant la gamine, Lolita. Commence alors un manège subtil pour être avec elle, rester avec elle et surtout la posséder corps et âme. S'ensuivra un mariage avec la mère qui mourra dans un accident, un premier voyage, une année sédentaire où Lo rencontrera un autre homme, un nouveau voyage et la fuite de la demoiselle et puis, le fait tragique qui mène notre homme à écrire sa confession.
Autant le dire de suite, les scènes de pédophilie et de sexe tout simplement ne sont pas là. C'est dit sans être dit. Lolita n'est pas un roman X. C'est une introspection dans l'esprit ravagé d'un homme qui l'est tout autant. D'ailleurs, parfois, on plaint le pauvre H.H. (grand manipulateur dans l'âme) du comportement de sa nymphette sans cœur.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de Nabokov même si parfois le roman traine en longueur, surtout quand il s'éloigne du sujet principal. J'ai aussi aimé les références culturelles, même si je n'en ai pas compris la moitié (merci les notes de bas de page) et cette immersion dans l’Amérique des années 1940. 
Par contre, oui j'ai eu du mal avec la relation Lolita/Humbert. Je l'ai trouvé malsaine, n'ayant pas lieu d'exister. J'ai eu du mal lors des passages où il dit faire l'amour avec elle, j'ai eu du mal avec cet amour "paternel" bien trop fort et surtout la réaction de la fille qui au début s'en amuse beaucoup. D'ailleurs, comme il est dépeint, on se dit qu'elle y est aussi pour beaucoup dans cette histoire et je crois que c'est là que le bat blesse. 
Lolita est à lire tout de même. Déjà parce que c'est un classique, mais aussi parce qu'il est bien écrit et que cette histoire mérite d'être connue. Par contre, je ne pense pas que je relirais un jour le livre.

vendredi 9 mars 2012

Dans ma PAL il va y avoir

Je viens de passer précommande et commande aux Editions Voye'l. Je compte parler sur ce blog aussi de ce que je précommande, surtout lorsqu'il s'agit de livre français publié par des maisons d'éditions française.

 Quadruple assassinats dans la rue de la Morgue, Cécile Duquenne

Découvrez les aventures de Bob le vampire et Népomucène, l’employé de la Morgue, imaginée par Cécile Duquenne (déjà auteur d’Entrechats chez Voy’el).

Résumé : Népomucène, préposé à la Morgue, mène une vie tranquille et nocturne en compagnie de Bob, vampire d’environ 150 ans d’âge. Lorsqu’il manque devenir la cinquième victime d’un mystérieux assassin, son ami de longue date mène l’enquête. L’immortel est certain qu’une autre créature surnaturelle a commis le massacre.
Ainsi commencent les aventures des Nécrophiles anonymes.







Entrechats, Cécile Duquenne


Résumé :
Lorsque la dépouille d’un sphinx est retrouvée dans le désert, c’est l’occasion rêvée pour Khephren, jeune étudiant en magibiologie, de percer le mystère de ces animaux que l’on dit proches des anciens dieux.
Mais à l’heure où magie et technologie se côtoient, et parfois s’affrontent, ses découvertes suscitent inquiétude et convoitise. Prêts à tout pour s’emparer les premiers de la puissance des sphinx, Traditionalistes et Techs font payer à Khephren le lourd tribut du savoir. Tandis que le braconnage des sphinx prospère, la magie s’amenuise…
Surgit alors du désert une aide inespérée : les envoyés des dieux marchent de nouveau parmi les hommes.



Les robots sont-ils vraiment nos amis ?, Anthologie


Dix auteurs s’interrogent sur le rôle des robots dans notre futur : seront-ils nos amis ou représenteront-ils une véritable menace ? Les textes déclinent ce thème majeur de la Science-fiction sur des registres aussi bien drôles qu’inquiétants. Chaque nouvelle est illustrée par Céline Simoni, qui réalise aussi la couverture. Il s’accompagne par ailleurs d’un livret pédagogique disponible  prochainement en ligne sur le site de l’éditeur au format pdf.
Cette anthologie a reçu le soutien du Conseil Régional de Picardie.








Comme vous pouvez le voir, deux livres de Cécile Duquenne, dont je suis le livejournal régulièrement ainsi qu'une anthologie. Pour l'anthologie, j'avoue qu'elle est là pour remonter un peu mon niveau en SF, genre que je ne lis pas assez souvent à mon goût (mais je suis compliquée en fait...).

Au sortir de l'Ombre

Je n'ai pas encore fini Lolita mais cela ne serait tarder. Du coup, je vais parler aujourd'hui d'un livre lu en 2011 (début d'année 2011 d'ailleurs) et qui m'a marqué.

Au sortir de l'Ombre , Syven

 
A lire si :
- Vous aimez l’Angleterre victorienne
- vous aimez l'action
- Vous aimez les livres sans chapitre
- Vous aimez les gros montres

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas avoir peur la nuit
- Vous n'aimez pas les personnes ultra développés
- Vous cherchez de l'amour

Présentation de l'éditeur
Londres, 1889. La guilde d'Ae protège les aethrynes depuis des siècles pour qu'elles se consacrent à leur tâche : garder piégés dans leur ombre de sinistres monstres avides de massacre, les gothans. Lorsque la secte des némésis s'attaque à ces prêtresses, l'organisation est ébranlée par la traîtrise de plusieurs agents d'importance. Les traqueurs William, Christopher et Heinrich, qui sont chargés de la protection de lady Eileen pour une nuit, n'imaginent pas les enjeux de la chasse dont ils feront bientôt l'objet. Mais dans l'ombre d'Eileen, attentif, « Il » sait ce qui est sur le point de se jouer.

Mon avis :
Il faut savoir déjà que je suis le blog de Syven depuis un moment et que dès les premières fois où elle a parlé de ce livre, j'ai eu envie de le lire. L'attente fut longue, très longue, surtout que sa sortie avait été reportée. Entre la précommande et son arrivée dans ma boite à lettre, il c'est tout de même passé deux mois. Et puis, enfin, il était là. 
Première chose, j'adore sa couverture. Je choisis assez souvent des livres pour leur couverture, là je n'étais pas déçue. D'ailleurs, ayant cinq livres des Éditions du Riez, je peux dire que leurs couvertures sont celles que je préfère. J'ai passé, je m'en souviens, de long moments à la regarder, l'observer. Il faut dire qu'à elle seule, elle nous délivre une première impression du roman et de l'histoire qui y est écrite.
Je me suis ensuite plongée dedans. Et je ne l'ai pas quitté durant deux jours et surtout nuits. Pour les froussards, je déconseille d'ailleurs de le lire la nuit... Je trouvais par contre pour moi que c'était le meilleur moment pour le lire. 
Au sortir de l'Ombre est un premier roman que je qualifie sans problème de réussi même si certains détails m'ont un peu fait tilter. Dans ces détails, il y a surtout le fait que les personnages ne sont pas forcément ultra développé, mais en même temps, cela ne dessert pas l'histoire (enfin je trouve), il y a aussi quelques petites erreurs mais personne n'est parfait. Par contre, là où les héros ne sont pas si développés, le Gothan lui prend une importance énorme et franchement, j'ai parfois cru qu'Il était là, avec moi durant ma lecture. Franchement, je ne regardais plus mon ombre de la même manière.
J'ai aimé tout le roman, réellement. J'ai aimé cette sensation que j'avais d'être avec les personnages, d'avoir peur du Gothan. J'ai aimé le lire pour sa fluidité, ses courses poursuites, ses combats...
Je finirais cet avis avec une citation du livre que j'ai particulièrement aimé :
"Mentez à vos enfants. Dites-leurs que les monstres ne se cachent pas dans l'ombre..."
A savoir qu'Au sortir de l'Ombre a été finalistes du prix Bob Morane.

Voilà c'était donc mon avis sur mon second coup de coeur de 2011.

jeudi 1 mars 2012

Lost Souls

Fini hier soir pendant que je regardais (si on peut dire) Glee sur W9. Là je peux dire que j'ai été longue à le lire, puisque je l'ai commencé en janvier... Mais entre temps, j'ai été hospitalisée puis malade, Poupette aussi a été malade. Oui je me cherche des excuses, pas bien.

Lost Souls, Poppy Z. Brite

 A lire si 
Vous aimez l'univers sombre de Poppy Z. brite
Vous aimez les vampires, les vrais, ceux qui boivent du sens humain et qui vivent dans la luxure
Vous aimez la culture gothique/punk...

A ne pas lire si 
Vous avez du mal avec les relations homosexuelles
Vous n'aimez pas la Nouvelle Orleans
Vous voulez du vampire végétarien qui brille au soleil

Présentation de l'éditeur
À quinze ans, Nothing, adolescent rebelle et mal dans sa peau, s'enfuit de chez ses parents. Sa route croise celle des Lost Souls, créatures étranges, vêtues de noir, qui boivent une liqueur au goût de sang. Insatiables, sensuels, sauvages, ce sont des prédateurs sans loi qui n'obéissent qu'à leurs instincts. Avec Molochai, Twig et Zillah, Nothing part en quête d'amour, de sexe et de violence au son de longs riffs lancinants dans les boîtes punk de La Nouvelle-Orléans, et découvre la vérité sur ses origines...
Poppy Z. Brite nous entraîne dans un univers noir où les vampires profitent de leur immortalité pour s'adonner à toutes les perversions et braver tous les interdits de la société puritaine américaine. 

Mon avis
J'ai découvert Brite en lisant les Contes de la fée verte où nous retrouvons deux nouvelles avec les héros de Lost Souls. Je dois avouer qu'autant j'avais adoré la première nouvelle, autant la seconde m'avait laissé de marbre et du coup, lorsque je me suis retrouvée devant l'étagère de mon libraire, je me suis réellement demandé si j'allais prendre Lost Souls. Bon finalement, ne trouvant pas d'autre livre, j'ai pris celui-là. Bien m'en a pris.
Tout commence à la Nouvelle Orléans en plein mardi gras. Bon déjà, il faut savoir que je rêve d'aller là-bas à cette période là, alors autant dire que j'ai apprécié. Nous découvrons Christian, barman de son état puis Zillah, Twig et Molochai. Rapidement, on sait qu'ils ne sont pas "normaux". Ce sont des vampires, des vrais de vrais. Dès le départ, l'univers du livre nous entraines dans la luxure. Les vampires se complaisent dans le sexe et l'alcool mais pas que. Au bout de ce premier chapitre, nous découvrons Nothing, ado de 15 ans mal dans sa peau qui est sur de ne pas être au bon endroit avec les bonnes personnes. C'est lui que nous suivons dans sa quête d'identité.
Nous suivons aussi Ghost et Steve, deux jeunes à peine sortis de l'adolescence, membres du groupe Lost Souls ?. Ghost est un sensitif, il ressent les pensées des gens, morts ou non, le mal être qui les habitent. Steve est son meilleur ami (voir plus d'ailleurs), alcoolique, colérique et malchanceux en amour... Leur route va croiser celle de Nothing et durant la moitié du livre, c'est eux que l'on va suivre.
Lost Souls est empreint de sexe, de drogue, de violence, de questionnement sur l'existence, d'inceste, de viol... Le livre est assez violent mais écrit avec la poésie dont s'est déjà faire preuve Brite (c'est son premier roman). Bien sur, comme il s'agit d'un premier roman, il y a quelques erreurs, surtout des lenteurs, mais il est écrit avec brio, devançant même pour moi les vampires d'Anne Rice (et pourtant, j'aime les vampires de Rice). Brite se permet même quelques fantaisies au sujet des vampires, comme le fait qu'ils puissent procréer.
L'écriture de Brite me plait de plus en plus et je m'en vais à la recherche de ses autres livres, restant sur ma faim d'univers sombres et glauques.

Bon et maintenant, question existentielle, mais quel livre vais-je prendre dans ma Pile à lire ? J'hésite entre Lolita, Pratchett et un recueil de nouvelles acheté il y a quelques temps et dont je ne me souviens même plus du titre, à moins que ce ne soit " Si dieu le veut" conseillé par ma libraire mais toujours pas commencé.